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Mois : juillet 2011 (Page 2 de 2)

Le député Hervé FERON était aux côtés de Pascal Jacquemin, maire de Villers-lès-Nancy, pour le 66è anniversaire de la capitulation allemande du 8 mai 1945. Cette journée fut notamment l’occasion d’inaugurer du nouveau monument aux morts qui vient d’être rénové (Photo parue dans le magazine municipal de Villers-lès-Nancy « Villers nouvelles« , n° 38, juin 2011).

 

 

 

 

Par ailleurs, il se trouvait le même jour aux côtés du maire de Vandoeuvre-lès-Nancy, Stéphane HABLOT, toujours pour la cérémonie du 8 mai 1945.

 

Cérémonie du 8 mai 1945 à Vandoeuvre

Il est bientôt temps de prendre une pause pour les parlementaires de l’Assemblée nationale. En effet, la fin de la session extraordinaire se tiendra ce mercredi. Mais avant tout, mes collègues et moi-même seront amenés à débattre et à voter pour ou contre l’autorisation de la prolongation de l’intervention des forces françaises armées en Libye dans le cadre de la résolution 1973 de l’ONU. Elle devrait être reconduite sans trop de surprise…

 

Si la France a été l’un des premiers pays à demander une intervention militaire après le « printemps libyen », elle semble cependant beaucoup moins pressée d’en faire de même pour la Syrie…

 

Depuis plusieurs mois maintenant, nous sommes en effet les témoins malheureusement passifs d’un fait historique majeur. Les révoltes arabes témoignent d’une aspiration à vivre dans des sociétés démocratiques, libres, ouvertes, tolérantes et respectueuses des droits fondamentaux permettant à chacun de vivre dignement.

 

Cependant, la situation est en train de tourner au cauchemar en Syrie… Répression du peuple, activité économique fortement perturbée (au bas mot), région totalement déstabilisée, etc. L’intervention de l’armée syrienne a déjà fait plus de 1200 morts, sans que les Etats-Unis et l’Union européenne ne fassent grand cas des sacrifiés du « printemps syrien »… En parallèle, on ne compte plus les milliers d’arrestations et les dizaines de milliers de réfugiés (à l’intérieur comme à l’extérieur du pays).

 

Aujourd’hui, la révolte syrienne a plus de cent jours derrière elle. Les autorités du pays avaient laissé pendant un temps l’illusion d’une volonté de consensus, de promesses, d’efforts, de réformes… Une illusion juste…  Le président Bachar Al-Assad a vite renoué avec les vieilles pratiques en vigueur il y a quarante ans… La violente répression des forces de sécurité à l’encontre du peuple syrien a poussé les civils à rejoindre les rangs protestataires.

 

Mais aujourd’hui, que font les occidentaux ? Quelle est leur position ? Où sont-ils tandis que le peuple syrien souffre ??? Telles sont les questions que j’ai posées ce lundi 11 juillet 2011 au Ministre des Affaires étrangères et européennes. La situation est trop dramatique et inacceptable pour qu’elle soit ignorée ! Les relations entre Damas et Paris sont rompues depuis l’assassinat de Rafiq Hariri en 2005. Six ans déjà ! Et depuis (même bien avant déjà…), le seul et unique objectif du régime syrien semble être le maintien du statu quo sur tous les fronts : le maintien du contrôle sur le Liban via l’action du Hezbollah, l’absence d’évolution démocratique pour le peuple syrien, et le refus d’une éventuelle paix avec Israël…

 

Face à cette situation, il est aujourd’hui nécessaire que la France et ses alliés occidentaux révisent leur doctrine du statu quo s’ils veulent préserver la moindre chance de cesser le massacre. Le gouvernement français doit réagir et dénoncer avec la plus grande fermeté la véritable guerre menée par le régime de Bachar Al-Assad contre son peuple. Mais la France seule ne parviendra à rien. Plus que jamais, nous devons exiger des Etats-Unis et de l’Union européenne une position claire contre les exactions orchestrées par les responsables syriens. C’est une nécessité si l’on veut que les massacres cessent rapidement…

Oui, « c’est un grand art que de vendre du vent… ». L’écrivain espagnol Baltasar Gracian y Morales, qui établissait ce constat il y a 350 ans, ignorait alors sans doute qu’aujourd’hui sa formule aurait pris tout son sens.

 

Ainsi, à moins d’un an de l’élection présidentielle, l’heure est au bilan pour Nicolas Sarkozy et sa politique en matière d’environnement. Plus précisément, il s’agit ici de faire le point sur l’état d’avancement du parc éolien français. Et force est de constater qu’à ce sujet, le Président excelle pour vendre du vent…

 

Le Grenelle II de l’Environnement, émanant de la loi du 12 juillet 2010, instaure un Schéma régional éolien, dont l’objectif est de définir pour chaque région les zones favorables à l’aménagement et au développement de l’énergie éolienne. Le but étant d’atteindre une capacité de production de 19.000 MW à l’horizon 2020, soit 10% du mix énergétique, alors que la France produit actuellement 6.000 MW (à peine 2% du mix énergétique…). A ce sujet, rappelons d’ailleurs qu’en 2008 le Préfet de Meurthe-et-Moselle avait pris un arrêté visant à refuser la création d’une zone de développement de l’éolien sur le territoire de Haraucourt, dans la deuxième circonscription de Meurthe-et-Moselle…

 

Aujourd’hui, les chiffres annoncés pour le premier semestre 2011 par François FILLON ne laissent rien présager de bon… En effet, le Premier ministre affirme que seuls 80 MW sont connectés au réseau, ce qui fait tomber l’évolution annuelle aux environs des 600 MW sur l’année alors qu’il faudrait passer à 1.500 MW par an pour atteindre les 19.000 MW et 10 % du mix énergétique. Nous sommes donc bien loin du compte, et cet inquiétant retard m’a incité à interroger la Ministre de l’Ecologie quant aux raisons de celui-ci. Réponse dans moins de deux mois…

 

Quoi qu’il en soit, la question de l’écologie doit être aujourd’hui au cœur d’une réflexion sur l’avenir du monde. Et plus que jamais, la catastrophe de Fukushima en mars dernier doit nous inciter à faire preuve d’une exceptionnelle rigueur quant à la politique environnementale de la France.

 

Le Grenelle de l’Environnement se voulait être un vaste et ambitieux chantier pour l’avenir. Mais il semble désormais qu’il n’ait pas bénéficié des moyens nécessaires à sa réalisation… Il est pourtant bel et bien temps de sortir de la dépendance du nucléaire et du pétrole !!! Cela ne peut se faire que progressivement, certes. Mais nous devons le faire, quel que soit le prix à payer ! C’est un choix politique, un choix pour l’avenir, auquel le Parti socialiste se prépare courageusement en prévoyant d’ores et déjà dans son projet la mise en place d’un plan massif de développement des énergies vertes.

« Tout augmente… sauf les salaires !!! » : cela pourrait sonner comme un discours démagogique, purement électoraliste, à un an des élections. Pourtant, les chiffres sont bien là !!! Dans le collimateur : les tarifs de l’électricité et le prix de l’essence. « Des classiques ! », me direz-vous. Certes, nous en avons désormais l’habitude. Pour autant, il n’est pas question de se résigner !

 

Vous l’aurez sans doute remarqué, les factures d’électricité pour les abonnés particuliers ont augmenté au 1er juillet suite à la publication au Journal Officiel de l’arrêté fixant les tarifs réglementés de vente hors taxes. De 2,9 % en moyenne ! Les hausses représentent donc 1,7 % pour le « tarif bleu » (pour les particuliers) et 3,2 % pour les tarifs jaune et vert (pour les industriels et les grandes entreprises).

 

A ces évolutions du tarif réglementé s’ajoute une hausse de la contribution au service public de l’électricité (CSPE), ce qui amène la hausse moyenne totale à 2,9 % pour les particuliers. J’ai d’ailleurs rappelé, lors d’une question écrite adressée ce 6 juillet 2011 au Ministre de l’Industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, que le prix de l’électricité a déjà augmenté de 6,4 % depuis un an, selon l’Insee, après deux hausses consécutives en août 2010 et janvier 2011. Rien ne justifiait cette nouvelle augmentation !!!

 

Par ailleurs, de nombreux Français ont fait part à Eric BESSON de leur mécontentement au sujet des tarifs du carburant. Et ils ont raison !!! Le prix du pétrole diminue fortement, et pourtant les prix à la pompe restent scandaleusement élevés. Ils atteignent en effet aujourd’hui les sommets de l’été 2008, alors que le prix du brut était 50 % supérieur à ce qu’il est aujourd’hui. Sur la courte période, le prix du baril est passé de 121 à 90 dollars, soit une diminution de – 25 % depuis le 4 mai dernier !!! Et le débat actuel d’une baisse des prix à la pompe tourne autour de 2 centimes le litre (soit de 1,3 %)… Cherchez l’erreur… Alors non ! Nos concitoyens ne sont pas fous dès lors qu’ils ont l’impression que les répercussions à la hausse sont toujours rapides et conséquentes, tandis que les répercussions à la baisse sont insignifiantes quand elles ont lieu. Ils prennent juste conscience de la supercherie !!!

 

Aujourd’hui, le pouvoir d’achat des ménages, notamment les plus modestes, est toujours dans une situation critique en dépit des promesses du Président de la République en la matière. Qu’importe ! La droite continuera à les faire payer jusqu’au bout…

 

Dimanche 10 juillet 2011 : plusieurs grands quotidiens français annoncent via leur site internet qu’une nouvelle augmentation du prix de l’essence aura lieu cet été. Christophe de Margerie, le PDG de Total, explique que la hausse des prix du pétrole devra se répercuter à la pompe. Rappelons que Total, première capitalisation boursière sur la place de Paris, ne s’acquitte d’aucun impôt sur les sociétés, malgré ses dix milliards d’euros de profits annuels…

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