C’est parce qu’Hervé Féron est allé en début d’après-midi rencontrer Manuel Valls à Paris qu’il est venu aujourd’hui sur place pour se rendre compte des dégâts et rencontrer les familles de sinistrés.

Elles ont été nombreuses à être sensibles à cette visite. Manuel Valls leur a témoigné beaucoup d’intérêt.

Comme toujours, l’attitude de la droite nancéienne a été plus que moyenne… Les Rossinot, Hénart, Pensalfini et consorts, jouaient des coudes pour être sur la photo avec le Ministre, comme s’ils n’avaient pas compris qu’on était là pour un drame, et pas pour une campagne électorale.

Le pire a été quand à la mairie de Saint-Max, se sont assis autour du Ministre : le maire de Saint-Max, André Rossinot, Laurent Hénart (à quel titre ?), des adjoints de Saint-Max. Le député de la circonscription se voyait refoulé au bout de la table…

Quand tour à tour, André Rossinot et le maire de Saint-Max ont pris la parole, ils ont bien sûr omis de saluer la présence du député Hervé Féron, mais surtout, ils ont expliqué que les villes d’Essey, Saint-Max et Nancy avaient été sinistrées, en oubliant complètement de citer Tomblaine. Même lorsqu’André Rossinot a expliqué que la piscine du Lido était endommagée, il a pris le soin de ne pas dire que c’était à Tomblaine…

Ensuite, dans sa prise de parole, Manuel Valls a rappelé qu’il avait rencontré Hervé Féron l’après-midi à ce sujet, puis Hervé Féron est allé avec le Ministre dans sa voiture rendre visite à une famille sinistrée de Tomblaine (ni André Rossinot, ni les maires de droite ne se sont intéressés à cette visite…). Hervé Féron et le Ministre sont ensuite allés rendre visite au pompier hospitalisé, toujours avec Monsieur le Préfet.

Enfin, Hervé Féron a raccompagné Manuel Valls, qui l’a remercié chaleureusement, à l’aéroport de Tomblaine.

Les photographes n’étant plus là, André Rossinot et Eric Pensalfini n’étaient évidemment plus là non plus…