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Mois : août 2012 (Page 2 de 3)

Communiqué de presse d’Hervé Féron :

Hervé FERON, député-maire de Tomblaine, dénonce l’augmentation des tarifs des piscines de l’agglomération nancéienne et soutient les usagers qui ont décidé de manifester leur mécontentement.

Pour lui, cette augmentation est une façon détournée de dissuader les usagers de pratiquer leur activité favorite et ainsi de palier à la carence en piscines dont souffre l’agglomération nancéienne.

Hervé Féron a déjà eu l’occasion en Conseil de communauté Urbaine, de regretter un manque de piscines au service du public dans l’agglomération. Sa position était claire : dans les conditions d’endettement de la Communauté urbaine, il n’était pas souhaitable de mettre beaucoup d’argent public dans un inutile projet d’agrandissement du stade Marcel Picot, par contre Hervé Féron proposait de mieux investir, et en particulier, il manque selon lui deux piscines dans l’agglomération nancéienne. Les enfants des écoles ne disposent pas suffisamment de créneaux. Donc une piscine supplémentaire serait souhaitable. Par ailleurs, une autre piscine, mais de loisirs, avec un aspect ludique plus développé, serait nécessaire.

Regardez le succès de la piscine (ludique) de Dombasle cet été. Par ailleurs, comment comprendre qu’Amnéville dispose d’un tel ensemble aquatique, et pas le Grand Nancy, alors qu’il y a sur notre agglomération un public potentiel plus important qu’à Amnéville ?

A ce manque est venu s’ajouter la fermeture de deux piscines dont a souffert, en période estivale, l’agglomération : celle du Lido après les inondations du mois de mai dernier (à ce titre, Hervé Féron reçoit très peu d’informations de la part de la Communauté Urbaine sur l’évolution des travaux, et n’est pas du tout associé aux décisions, alors qu’il est le maire de la commune), et la piscine Michel Bertrand à Vandœuvre, fermée depuis le mois de juin et jusqu’en novembre pour travaux, qu’il aurait sans doute été opportun de reporter dans ce contexte.

Les arguments avancés par le Vice-Président de la Communauté Urbaine sont une façon de détourner le véritable débat. Celui-ci estime que la Communauté Urbaine doit s’aligner sur les tarifs de la moyenne nationale. Or, il suffit de consulter les sites de différentes agglomérations pour se rendre compte que Nancy pratique des tarifs très élevés, notamment pour les cartes 10 entrées ou les tickets à l’unité. Il considère par ailleurs que l’augmentation de l’abonnement annuel et la limitation à 100 entrées permettront de résoudre les problèmes de fraude, alors qu’il aurait été très simple d’apposer une photo sur les cartes sans sanctionner financièrement les usagers honnêtes qui sont majoritaires.

13 millions de Français pratiquent la natation. Les décisions qui sont prises sur la gestion des piscines communautaires le sont arbitrairement par le Vice-Président en charge, sans véritable concertation avec les élus, en particulier avec les élus qui ne sont pas dans la majorité communautaire. Pour Hervé Féron, c’est une véritable erreur que d’augmenter ces tarifs, car il s’agit-là d’une politique publique nécessaire, et qui ne peut être budgétairement équilibrée. Il est normal que ce service offert au public coûte cher. S’il y a de façon très évidente des économies à réaliser, en investissement comme en fonctionnement, à la Communauté urbaine du Grand Nancy, ce n’est pas ces lignes budgétaires qu’il faut ponctionner.

La piscine du Lido à Tomblaine.

Cet après-midi au château du Charmois, Hervé Féron a rencontré l’ambassadeur du Qatar en France, Son Excellence Monsieur Mohamed Jaham Al Kuwari, venu remettre les prix « Richesse dans la diversité » à trois personnes.

Deux jeunes champions vandopériens tout d’abord : Mouad Echcharef, 18 ans, Champion de France de boxe française en 2009 et 2011 et Champion du Monde en 2011. Et Hanna Moutahammiss, 22 ans, Championne de France élite de boxe française en 2010, 2011 et 2012, et Championne d’Europe en 2010 et 2012.

Il a remis le dernier prix à Nadia Lahrach, 39 ans, mariée et mère de trois enfants, par ailleurs adjointe au Maire de Vandœuvre déléguée à la Jeunesse, à la Cohésion sociale, au Logement, et à l’Emploi des Jeunes. Ce prix est la reconnaissance de son engagement aux côtés des jeunes Vandopériens.

La ville de Vandœuvre était bien sûr représentée, avec Nadia Lahrach, Rahim Faiq et Rachid Sekkour

Dans sa prise de parole, Hervé Féron a salué l’engagement du Qatar dans cette démarche de valorisation des jeunes « issus de la diversité ». Il a rappelé que Vandœuvre est une ville où il fait bon vivre.

L’ambassadeur, dans son propos, a expliqué les deux raisons de la création des prix « Richesse dans la diversité » : il s’agissait d’une part de faire valoir les compétences et les talents de ces jeunes, et d’autre part de faire apprécier le modèle d’intégration français.

Il a ensuite remis les prix à Mouad et Hanna, avant qu’Hervé Féron ne lui offre un livre de l’histoire de Vandœuvre en souvenir.

De gauche à droite : Hervé Féron, l’ambassadeur du Qatar, Rahim Faiq, Hanna Moutahammiss, Nadia Lahrach, et Mouad Echcharef.

La réflexion du jour :

« Amstrong ? Tu m’étonnes qu’il se dopait ! Il a gagné sept fois le Tour de France, il jouait de la trompette comme un Dieu, il a été le premier homme à marcher sur la Lune ! Tu m’étonnes qu’il était dopé ! »

Hervé Féron, accompagné de Pierre Baumann, conseiller général du canton de Laxou/Villers, a rencontré hier soir le secrétaire national adjoint de l’APAHF, par ailleurs délégué régional et départemental.

L’APAHF est l’Association Pour l’Aide au Handicap au sein du ministère des Finances. Créée en 1987, elle s’adresse tout d’abord aux parents d’enfants porteurs de handicaps divers, et s’ouvre pour la suite aux personnels des ministères de l’économie et des finances en situation de handicap.

Véritable lieu d’écoute et de partage pour les personnes handicapées et leur famille, l’APAHF leur permet de partager leurs difficultés quotidiennes et de mener des actions afin d’y remédier.

A ce titre, l’association bénéficie depuis les années 1990 du soutien des ministères concernés, qui mettent à disposition des moyens humains, immobiliers ou logistiques. Cependant, la convention permettant d’assurer ces moyens est en négociation depuis deux ans maintenant avec la Direction générale des Finances Publiques et le Secrétariat Général des Ministères économiques et financiers, sans qu’un accord commun n’ait pu être trouvé.

En effet, en l’état actuel des choses, les agents œuvrant bénévolement dans l’association risquent de voir leur nombre d’heures de mise à disposition baisser significativement. Cela aurait des conséquences déplorables, puisque cette mesure mettrait en péril d’une part, les personnes en situation de handicap qui bénéficient d’aides destinées à améliorer leur quotidien, et d’autre part les actions et projets communs aux personnes valides et handicapées, qui permettent de mettre en avant le « vivre ensemble ».

L’APAHF interpelle aujourd’hui les différents ministères concernés, et c’est conscient des conséquences que la nouvelle convention pourrait engendrer qu’Hervé Féron remettra en main propre les courriers aux Ministres.

Avec Dany Lemoine, secrétaire national adjoint de l’APAHF, délégué départemental et régional,

et Pierre Baumann, conseiller général du canton de Laxou/Villers.

Et l’on reparle de stades, à Lille, mais aussi à Tomblaine pour le stade Marcel Picot. Même si les journalistes de l’Est Républicain continuent chaque jour à situer le stade Marcel Picot à Nancy, il est bien à Tomblaine. Mais la rédaction sportive de ce journal, après avoir fait une campagne scandaleuse pendant deux ans pour tenter de persuader l’opinion publique de la pertinence du projet Grand Stade à Tomblaine, a continué, après la décision d’abandon du projet par le Président de la Communauté urbaine du Grand Nancy, à faire pression quotidiennement.

Le journaliste sportif qui m’avait interviewé à l’époque pendant plus de deux heures semblait en profond désaccord avec ce que je pensais. C’est pour cela qu’il n’a jamais écrit une ligne sur tous les arguments que je lui avais développés. Il est vrai que lorsque je lui ai expliqué que le projet de Grand Stade à Tomblaine était scandaleux parce qu’il s’agissait de petits arrangements entre amis, et que l’on faisait croire au public qu’il s’agirait d’un investissement privé, alors que la réalité était tout autre ; lorsque je lui ai dit que ce projet serait payé très largement avec l’argent public et que cela aurait une incidence considérable sur l’augmentation des impôts des Grands Nancéiens, ce journaliste m’avait répondu que cela ne le concernait pas, puisqu’il habitait à Neufchâteau dans les Vosges…

Mais la mascarade a continué, avec le retour de Jacques Rousselot au printemps 2012, qui annonce, toujours dans le même journal, qu’il va acheter le stade Marcel Picot… Quelques jours après, Michel Dufraisse dit dans le même journal, mais dans un tout petit entrefilet, que cela n’a pas encore été discuté. Quelques jours plus tard, il est même question de financements qataris ! Qui peut croire que les Qataris vont s’intéresser au club de Nancy, quand on voit leur investissement au PSG… et la réussite qui en découle !

Alors récemment, à l’occasion du match de football Lille-Nancy et de l’inauguration du Grand Stade de Lille, la rédaction sportive toujours du même journal a quotidiennement regretté que Nancy n’ait pas un même stade que Lille. Il nous faut d’abord comparer le potentiel public des deux agglomérations. Considérez par exemple que Nancy a une moyenne de 9.000 abonnés qui ne fréquentent pas systématiquement le stade, et que le stade Marcel Picot de 20.000 places n’est jamais plein.

A Lille, qui comptait 14.500 abonnés la saison dernière, on est passé à 30.000 abonnés pour un Grand Stade de 50.000 places. Le club de Lille est allé jouer pour un match de barrage de la Ligue des Champions à Copenhague, où Lille a perdu 1 à 0. Dans ce stade de 35.000 places, alors que l’on peut penser que Copenhague a un potentiel public important, il y avait moins de 20.000 spectateurs présents pour un match de cette importance.

Revenons au Grand Stade de Lille. Le coût estimé de la conception et de la construction est de 282 M€ (parkings compris), auxquels s’ajoutent 42 M€ pour un programme immobilier d’accompagnement. On arrive donc à 324 M€, sans parler pour l’instant des dépassements de coût. Martine Aubry s’est donc engagée dans un Partenariat Public-Privé (PPP). Le principe est très favorable au privé et lèse complètement les contribuables du Nord Pas-de-Calais. En effet, Lille Métropole et la région Nord Pas-de-Calais apportent 44% de la dépense, et ensuite, Lille Métropole versera 7,5 M€ par an pendant 31 ans pour rembourser la construction. Ce qui nous fera 232,5 M€ en plus des 44% d’apport initial !… Vous trouverez en dessous de cet article un extrait d’un article du journal Le Monde d’avril 2010, dans lequel on parle de PPP (d’ailleurs, je ne serai pas surpris qu’un jour on reparle du bilan financier des Jeux Olympiques de Londres investissement public/investissement privé/bilan économique).

En conclusion, je dirai que quelques journalistes sportifs nancéiens montrent Lille en exemple car ils ne sont pas du tout concernés par le niveau d’imposition des Grands Nancéiens, et qu’ils sont prêts à défendre pour cela n’importe quelle folie. Il y a à Lille un très bon club de football, mais on le voit avec le départ d’Eden Hazard, un seul joueur de football vous manque, et tout peut rapidement être dépeuplé… Dans une situation de crise économique telle que celle vécue par la France, n’est-ce pas une grave erreur que d’endetter autant une collectivité et de mettre autant d’argent public dans une telle infrastructure ?

Le football est un jeu, où l’on peut gagner à tout moment et perdre à tout moment. La politique, l’économie publique, ne sont pas de l’ordre du jeu mais de la responsabilité. Regardez la désescalade de Grenoble qui avait investi dans un stade lorsque ce club était monté en Ligue 1, regardez la situation du FC Metz aujourd’hui en National, ou du Racing Club de Strasbourg jusqu’en CFA.

Pour votre information, la Chambre Régionale des Comptes estime que la dette de Lille Métropole devrait atteindre 1,55 milliard d’euros fin 2012, ce qui est colossal… Je considère comme de nombreux observateurs que Martine Aubry a réalisé là une superbe bourde, peut-être pour se faire un peu de publicité personnelle…

Grâce à notre pression, la CU du Grand Nancy, elle-même beaucoup trop endettée, a fini par ne pas commettre la même erreur. 

Régulièrement, je lis dans ce même journal que Monsieur Rousselot finance souvent de sa poche l’ASNL. C’est peut-être vrai, mais on oublie de rappeler l’ensemble des moyens de la Communauté urbaine du Grand Nancy, financiers, matériels, humains, dont bénéficient l’AS Nancy-Lorraine, et personnellement Monsieur Rousselot, et cela mérite toujours d’être regardé de plus près. 

En tant que maire de Tomblaine, je ne suis pas opposé à ce que le stade Marcel Picot soit vendu à un privé. Encore faudrait-il que le maire de la commune concernée soit concerté sur ce projet, qu’il ait connaissance de tous les éléments du dossier, et que l’on ne reparte pas ainsi dans de petites tractations entre amis.

Article publié sur lemonde.fr, le 27 avril 2010 :

L’endettement caché de la France, par Denis Dessus

Les gouvernements Thatcher et Blair ont créé et développé les PPP-PFI (partenariat public-privé-initiative financière privée), contrats uniques rassemblant conception, construction, entretien, maintenance et gestion d’un équipement public (hôpital, prison, etc.), financé par le groupement privé attributaire du contrat, et payé par l’Etat ou la collectivité sous forme de loyer. Les règles de la comptabilité publique ont été adaptées pour que le montant du marché, passé sur des longues durées de quinze à trente ans, n’apparaisse pas en investissement, masquant ainsi la dette, pourtant bien réelle, mais uniquement en fonctionnement, à hauteur du loyer !

Pour respecter les contraintes de Maastricht sur l’endettement, les autres Etats, poussés par les puissants lobbies du BTP et de la finance, utilisent également ces procédures « innovantes ». Nicolas Sarkozy veut les développer, Martine Aubry vient de doubler l’endettement de la communauté urbaine de Lille de 1 à 1,9 milliard d’euros avec le PPP du Grand Stade de Lille, Christine Lagarde s’est félicitée de l’accélération du nombre de PPP et espère voir prospérer ce mode de passation de marchés. Tous oublient que c’est une procédure de stricte exception car le Conseil constitutionnel en a, par deux fois, limité l’usage à cause des risques constitutionnels d’atteinte aux bons usages des deniers publics et à l’égalité devant la commande publique.

Cette procédure est très onéreuse en raison de la limitation drastique de la concurrence de milliers d’entreprises à 3 ou 4 majors, toujours les mêmes, qui se partagent les marchés, avec des risques réels d’entente et de collusion. Les artisans et PME, privés de l’accès à la commande, sont, au mieux, soumis à une sous-traitance sauvage. Le coût de l’emprunt privé est nécessairement plus élevé que s’il était contracté par une collectivité publique. Les seuls frais de procédure pour mettre au point des contrats aussi complexes dépassent pour certains marchés le million d’euros. Les marges du groupement privé sont considérables, engendrées par la construction de l’ouvrage, son fonctionnement et sa maintenance ainsi que les plus-values liées aux modifications de l’ouvrage sur une très longue période.

A cela s’ajoutent des risques qualitatifs évidents et constatés dans les PFI anglais et confirmés dans les premiers exemples français : en annexant, pour les opérations de bâtiment et d’aménagement urbain, l’architecte et son équipe à l’entreprise, le rôle de la maîtrise d’œuvre est perverti. Elle ne travaille plus pour faire le meilleur projet et l’obtenir aux meilleures conditions pour le maître d’ouvrage public, elle va au contraire aider le groupement privé maître d’ouvrage à obtenir la marge maximale, marge payée par le contribuable. Avec une concurrence architecturale également limitée, la qualité du projet, donc la qualité du service, est un critère secondaire de choix, alors qu’elle devrait, selon les propos du président de la république française, être au cœur de nos choix politiques et un enjeu de civilisation ! L’absence de l’architecte aux côtés de l’acheteur public pendant le chantier a également pour conséquence la piètre qualité de réalisation car il ne peut plus contrôler, améliorer, affiner la réalisation, diriger et tirer l’entreprise vers le niveau de performance optimal. Cela explique les dysfonctionnements révélateurs des prisons de Roanne ou de Mont-de-Marsan.

Dans le cadre du plan de relance, N. Sarkozy a annoncé que l’Etat cautionnerait le financement du groupement privé, fabriquant ainsi un étonnant produit financier « pourri » au bénéfice des majors, dont tout le coût et les risques sont portés in fine par les contribuables ! Encore plus fort, le gouvernement britannique, devant une économie prenant l’eau de toute part, a voulu prêter 2 milliards de livres aux groupements qui ne tiennent plus leurs engagements ! Cela a entraîné une levée de boucliers politique face à une procédure très contestée : « le système est devenu terriblement opaque et malhonnête, et sert à cacher les obligations de l’Etat » dénonce le social-démocrate Vince Cable. La réalité des montages PPP commence aujourd’hui à se révéler. Plusieurs hôpitaux britanniques construits sous cette formule n’arrivent plus à payer les loyers. En France, Christian Blanc a annoncé que le recours aux PPP serait une erreur d’ingénierie financière pour le Grand Paris. Au Québec, la ministre de l’économie a dû démissionner à cause de sa volonté de plus en plus critiquée d’utiliser les PPP. Le lendemain de sa démission, ses ex-collègues remettaient en cause les contrats globaux. Aujourd’hui on s’aperçoit que l’agence PPP du Québec avait falsifié les études comparatives entre PPP et mode traditionnel pour favoriser ces contrats globaux.

Les PPP freinés par les positions du Conseil constitutionnel et les risques d’engagement sur le long terme avec des sociétés privées, l’Etat développe la conception-réalisation, un autre outil très utilisé dans les années 1980, marché public de travaux passé avec un groupement réunissant entreprises et concepteurs. Il ne s’agit plus que de construire et non d’exploiter l’équipement. Néanmoins les défauts sont comparables, avec une limitation de la concurrence chez les entreprises et des choix brouillés puisque l’on choisit en même temps prix et projets. Ces procédures ont été responsables, avec les procédures METP d’Ile-de-France, des très nombreuses mises en examen des années 1980-1990, à tel point que leur usage avait été drastiquement limité. Vingt ans plus tard, rien ne permet de penser que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.

L’iceberg PPP de la dette n’est malheureusement pas soumis au changement climatique, il grossit, et sa part immergée augmente de façon exponentielle, se chiffrant en milliards voire en dizaines de milliards d’euros chez les grands pays européens.

Ces Etats se conduisent comme des ménages surendettés qui trichent sur leurs déclarations pour continuer à emprunter.

Il serait pourtant sage, en ces temps de développement durable, de faire de l’économie durable en ne faisant pas payer très cher par les générations futures nos besoins d’aujourd’hui. 

Denis Dessus est vice-président du Conseil national de l’ordre des architectes.

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