Il faut que la population sache comment elle est traitée. Il faut qu’elle sache comment se passe les conseils de Communauté Urbaine du Grand Nancy, ce que vous ne lirez jamais dans l’Est Républicain, trop complaisant en la matière.

Le Conseil de Communauté du vendredi 29 novembre s’est déroulé de la façon suivante. A 14h, bureau de Communauté Urbaine, on est donc en comité restreint pour passer à la chaîne et à la va-vite des dossiers pour lesquels il a été décidé qu’il n’est pas souhaitable que les 80 conseillers communautaires participent à la décision. Puis, on enchaîne à 15h sur le Conseil de Communauté. La méthode est toujours la même : introduction interminable pour chaque dossier par le Président ou par un de ses rapporteurs. Les premiers points à l’ordre du jour sont organisés pour durer une éternité et dissuader ainsi les conseillers communautaires d’intervenir, voire les inciter à ne pas aller jusqu’au bout du Conseil de Communauté.

Le premier point à l’ordre du jour concernait le réseau de transports Stan 2013. La discussion a commencé à 15h, on est passé au deuxième point de l’ordre du jour à 18h. Pour ma part, j’ai quitté le Conseil de Communauté à 20h47, nous étions au 7ème point de l’ordre du jour qui en comptait 33. Mais le Président de la Communauté Urbaine n’a pas de honte. La démocratie, il ne connaît pas, c’est le roi de la roublardise. Sa méthode est la suivante : après sa très très longue intervention, suivie de la très longue intervention de son rapporteur, il donne la parole aux élus qui le souhaitent. Les élus de gauche prennent la parole et subissent alors quelques quolibets, voire des insultes de la part des amis de Monsieur Rossinot. Si l’on prend Thierry Coulom par exemple, lors de ce Conseil de Communauté, il n’a jamais pris la parole pour faire une intervention construite. Il n’a par contre eu de cesse d’intervenir en braillant hors micro avec des considérations primaires, stupides pour tenter de déstabiliser tout intervenant de gauche dans sa prise de parole. On remarquera d’ailleurs au passage que ce Monsieur s’en prend souvent à Chaynesse Khirouni, manifestement il a un problème. Mais quel irrespect !

Pour ce qui me concerne sur les transports, j’ai fait une longue intervention pour expliquer qu’il y avait un grand décalage entre le discours d’autosatisfaction du Président et la réalité sur le terrain. J’ai rappelé mes interventions en Conseil de Communauté pour relayer le mécontentement des habitants de Villers-lès-Nancy, de Vandœuvre, de Jarville, d’Heillecourt. J’ai fait remarquer que je n’avais obtenu aucune réponse. J’ai donné deux exemples de dysfonctionnements sur Tomblaine (desserte de la cité scolaire et arrêt de bus boulevard Tolstoï). André Rossinot n’a fait qu’une réponse, je cite « vous êtes payé pour ça, d’autant plus que vous cumulez ». Quel manque d’intelligence ! C’était complètement hors sujet. Mais il est lui-même très mal placé pour parler de cumul, lui qui a été député en même temps que maire de Nancy (ce qui manifestement est impossible à assumer), lui qui est Maire de Nancy et Président de la Communauté Urbaine et Président du Conseil de Surveillance du CHU et Secrétaire Général de l’Association des Maires de France. N’oublions pas qu’il a été également Ministre en même temps que maire de Nancy.

 

L’arrêt de bus dénoncé à Heillecourt, carrément dans les talus !

 

Ensuite, quand les élus de gauche se sont exprimés, les bons soldats de Monsieur Rossinot, ceux qui sont bien à droite et qui se présentent dans leurs communes respectives très souvent sans étiquette, prennent la parole non pas pour défendre la délibération mais pour attaquer (et souvent personnellement) les élus de gauche qui viennent d’intervenir. Jamais il ne nous est répondu sur le fond. Nous subissons des attaques, des quolibets, nos propos sont déformés. Nous n’obtenons aucune réponse aux questions de fond que nous posons. Et la même méthode est utilisée pour empêcher le débat démocratique, pour toutes les autres délibérations. C’est ainsi qu’ont été également maltraitées nos interventions dans le cadre du Débat d’Orientation Budgétaire, pourtant prévu par la loi.

Ce Conseil de Communauté Urbaine est un scandale, les citoyennes et les citoyens doivent le savoir. Malheureusement, les comptes-rendus de l’Est Républicain ne reflètent pas cette réalité.

Ce pauvre Monsieur Rossinot, lorsqu’à 20h47 j’ai quitté la séance, a fait remarquer à plusieurs reprises, coupant la parole à un intervenant, mon départ en disant je cite « l’artiste s’en va » et en le répétant au moins 3 fois de peur qu’on ne l’ai pas entendu. Ce manque de classe, ce manque d’intelligence, ce déni permanent de démocratie, cela s’appelle de la médiocrité.

 

Intervention d’Hervé Féron sur le DOB :

 

Monsieur le Président,

Nous commençons la discussion autour de ce qui constitue le dernier budget de cette mandature. A quatre mois des prochaines échéances qui détermineront la future majorité à la Communauté Urbaine pour les 6 années à venir, il est tentant de se défausser de ses responsabilités et de les attribuer à quelqu’un d’autre. En l’occurrence, le changement de couleur politique du Gouvernement en 2012 constitue une aubaine pour justifier la situation financière de la Communauté Urbaine. Vous ne pouvez pas rater cette occasion : vous vous  attribuez le mérite des réalisations et des réussites (on pourrait débattre sur l’utilisation adéquate de ce terme concernant de nombreux projets que vous avez lancé), vous reportez les difficultés sur les choix gouvernementaux en matière de dotations aux collectivités locales.

Je vous rappelle que le déficit des comptes publics en 2012 était de 110 milliards. Grâce à l’action du gouvernement socialiste, ces déficits ont été ramenés à 70 milliards. C’est insuffisant mais 15 milliards d’économies sur les dépenses publiques sont programmés au budget 2014 et François Hollande a annoncé 15 milliards d’économies par an jusqu’à la fin du quinquennat. Ça s’appelle de la responsabilité politique et du sérieux budgétaire.

Certes, ces décisions nationales légitimées par le nécessaire redressement des comptes publics se répercutent au niveau local. Mais, Monsieur le Président, ce n’est pas le Gouvernement qui a creusé la dette de la Communauté Urbaine, c’est bien vous à travers les choix politiques que vous avez fait tout au long de votre présidence. Heureusement que l’ensemble de vos ambitions n’ont pu être satisfaites sinon vous auriez peut être incriminé l’ONU de cette dégradation. Ce n’est pas un bouc-émissaire dont le Grand Nancy a besoin mais d’une équipe responsable qui suit les dossiers, concerte les élus et met en œuvre des programmes à un juste coût pour préparer l’avenir de ce territoire, non le vôtre. Investir mieux, dans de véritables projets à l’utilité avérée pour l’ensemble des habitants, que ce soit en matière d’aménagement du territoire, de transports, ou même de santé, c’est dans cette voie que la Communauté Urbaine doit s’engager.

 

Le tram de Nancy

Le tram de Nancy : dans nos rues, où est le progrès ? Esthétique ? Pratique ?

 

A la lecture du document joint à cette communication, on peut être surpris car la Communauté Urbaine apparaît comme le bon élève de la classe. Des frais de personnel représentant 20% des dépenses courantes contre 24% pour les autres communautés urbaines, 3 euros investis contre 2 ailleurs, hausse des dépenses de fonctionnement de 1,8% contre une moyenne de 3,8%. Vous oubliez de signaler que le Grand Nancy est dans le haut du classement en termes d’endettement et peut-être serait-il intéressant d’y différencier endettement utile et endettement inutile. Peut-être souhaitez-vous le cacher, pourtant ce n’est un secret pour personne. 613 millions d’encours de dette fin 2012, soit une hausse de 30% depuis 2008. Une dette par habitant de 2300€ ! Des taux d’imposition qui ont augmenté de plus de 10% pour les taxes locales (taxe d’habitation, taxe foncière). Je ne reviendrai pas sur l’épisode de la Cotisation Foncière des Entreprises pour laquelle il a été difficile de vous faire entendre raison alors que des aménagements étaient prévus en faveur des petits entrepreneurs. Vraisemblablement, le matraquage fiscal, c’est au niveau de la Communauté Urbaine et non au plan national qu’il se pratique.

Mais il faut bien que quelqu’un règle les coûts des manifestations dites exceptionnelles malgré leur régularité, qui profitent le plus souvent uniquement à la ville de Nancy. A l’occasion des discussions sur le budget l’an dernier, j’avais souligné la nécessité d’évaluer leurs coûts et leur impact réel pour l’attractivité et le développement de l’agglomération. En effet, ces opérations sont trop souvent dévolues à la gloire de la ville-centre et de son premier magistrat, à savoir vous Monsieur le Président jusqu’en mars 2014. Si encore elles apportaient un véritable intérêt pour l’ensemble du territoire mais ce n’est pas ce que l’on constate dans la pratique. Le vrai problème, Monsieur le Président, c’est que ces événements font l’objet de financements de la part de la Communauté Urbaine. C’est l’intérêt de la double casquette que vous arborez, une nouvelle aubaine pour reporter la charge sur la population de l’agglomération et ne pas faire peser ce poids uniquement sur les Nancéiens. La bonne solution consisterait à avoir un maire à Nancy qui gère en responsabilité et n’accroisse pas irresponsablement la dette de la ville de Nancy. Ainsi, la Communauté Urbaine ne serait pas dans l’obligation de se surendetter pour venir au secours des Nancéiens qui malheureusement en ont bien besoin.

 

Concert de Kavinsky place Stanislas

Le concert de Kavinsky le 4 mai dernier dans le cadre de Renaissance 2013 : sur la photo, on ne perçoit pas les pannes de sonorisation

 

En y regardant de plus près, en additionnant la participation de la CUGN à des événements comme la Saint-Nicolas à Nancy, le Livre sur la Place, les Lumières de la place Stanislas…, la CUGN a dépensé près de 2,1 millions d’euros, soit 45% du coût de ces manifestations. 1,7 million a été englouti rien que pour financer les opérations de Nancy Renaissance 2013 alors que le budget global est estimé à 2,6 millions d’euros ! Et encore, ce n’est là que le montant provisoire de la prise en charge par le Grand Nancy. On peut se demander si la fin en valait les moyens, cette somme aurait probablement été plus utile à d’autres projets qu’à l’organisation d’un concert géant de Kavinsky place Stanislas, mais ça n’aurait pas été aussi glamour, ni aussi relayé (je ne vous parle pas des dysfonctionnements techniques et donc du rapport qualité-prix, mais dans ce cas, y a-t-il un comité artistique qui décide, qui choisit ?) Or, c’était bien le but recherché. Quand on est inquiet, on cherche à tirer la couverture (médiatique) à soi.

Et puis, vous annoncez partout le portage par la Communauté Urbaine du Tour de France cycliste mais de quel droit monsieur le Président ? Quand en avez-vous parlé dans ce Conseil de Communauté ? Quand avez-vous concerté les autres élus ? Vous avez engagé la ville de Nancy pour une arrivée d’étape et vous souhaitez faire payer tout ou partie par la Communauté Urbaine du Grand Nancy, certainement pour mieux maîtriser la communication qui sera tout à votre gloire personnelle. Nous ne voyons pas trace dans ce DOB de cette dépense spécifique. Il me semble que vos points presse organisés à la sauvette et tardivement sont plutôt mal venus à partir du moment où vous n’avez donné aucune information au Conseil de Communauté et que par conséquent vous n’êtes pas autorisé à engager notre collectivité, d’autant plus que le DOB reste muet à ce sujet.

 

Tracé du Tour de France 2014

La Communauté Urbaine subventionnera l’arrivée du Tour à Nancy, sans en avoir informé au préalable les élus

 

Couverture médiatique parfois bien utile. J’ai lu dans l’Est Républicain hier que les essais pour l’éclairage de la place Charles III étaient achevés. C’est une bonne nouvelle et je ne doute pas de la qualité de l’œuvre de Monsieur Patrick Rimoux, à qui l’on doit de nombreuses réalisations. Cependant, je rappelle les conditions dans lesquelles ces travaux ont été lancés. Les crédits ont été intégrés courant 2012 dans le budget dévolu aux travaux de la ligne 2, ce contre quoi les élus de la Gauche ont grandement protesté. Alors, certes, la dite ligne passe en plein milieu de la place Charles III mais pensez-vous, Monsieur le Président, que c’était au contribuable du Grand Nancy de régler la note ? Il est impossible de calculer le pourcentage financé par la Communauté Urbaine du fait de la multiplicité des financeurs et de cette confusion des budgets mais cela représente une somme de 1,102 million d’euros.

Des dépenses mal maîtrisées, des recettes investies à tort et à travers, Monsieur le Président, pour le dernier budget de cette mandature, vous devez faire preuve de raison et changer les petites habitudes dans lesquelles vous vous êtes enfermé depuis trop longtemps. Les premiers éléments dont nous disposons au sujet des orientations de ce futur budget, bien que limités, ne m’incitent pas à l’optimisme.

 

A 20h47, Hervé Féron quitte la séance.

Il était présent depuis 14h. Il a dû partir pour une autre réunion, certainement plus intéressante et plus constructive que celle-ci. S’il était resté, il aurait pu intervenir à propos du COSEC de Tomblaine (salle de sports) et à propos de la réouverture de la piscine du Lido. Vous trouverez ci-dessous le contenu des interventions qu’il a été empêché de faire.

 

Intervention prévue sur le COSEC :

 

COSEC de Tomblaine

 

Monsieur le Président,

 

Puisqu’il s’agit d’équipements sportifs et que les 2 COSEC de Tomblaine sont concernés, j’aimerais attirer votre attention sur la situation de ces équipements. Je rappelle qu’ils ont été financés à l’époque par le syndicat intercommunal scolaire avec donc une participation de la ville de Tomblaine à l’investissement. La Communauté Urbaine du Grand Nancy, dans sa vision hégémonique des choses, en a repris compétence. Depuis, chaque fois que le Maire de la commune fait remarquer des dysfonctionnements qui lui sont rapportés soit par des enseignants de la cité scolaire, soit par des dirigeants des associations utilisatrices, soit par des parents, vous ne répondez jamais à nos demandes. Alors que bien entendu, vous me reprochez de vous écrire trop.

Je rappelle la situation de ces équipements sportifs, insuffisamment entretenus, ils sont tristes à pleurer, il y fait froid, trop froid même pour pratiquer un sport, mais encore plus froid pour les spectateurs, ainsi mal accueillis. Ces équipements sportifs devraient être une priorité puisque nous devrions avoir tous ensemble une grande ambition pour la jeunesse de cette Communauté Urbaine que ce soit le public scolaire ou le public associatif. Or, ce n’est pas le cas. Au COSEC de Tomblaine, je vous ai expliqué depuis longtemps que pour y entrer, il faut traverser les vestiaires, ce qui pose tout de même un certain nombre de problèmes. Le public doit lui aussi traverser ces vestiaires. Il est arrivé il y a 2 ans qu’un Monsieur qui faisait partie du public souhaitant se rendre aux toilettes, a traversé les vestiaires et s’est retrouvé en présence d’une jeune fille torse nu. Cette situation ne peut pas durer. Pour pallier à ça, les associations utilisatrices de ces COSEC, qu’elles soient Tomblainoises ou non, d’ailleurs ça n’est pas le problème, font entrer et sortir le public très souvent par les portes de secours, ce qui n’est pas conforme aux règles de sécurité.

Le système de chauffage étant obsolète, il fait déjà froid dans ces COSEC, mais les portes de secours donnant directement sur l’extérieur, le froid pénètre encore plus dans les COSEC, les conditions d’utilisation sont donc déplorables. Par ailleurs, ces bâtiments ont été conçus sans aucun espace de convivialité. Or, dans toute activité sportive, qu’elle soit scolaire ou associative, il est nécessaire de prévoir un temps de convivialité, de discussion, voire même pour boire un café ou une boisson non alcoolisée, avant ou après le match. C’est ce qui fidélise le public, c’est ce qui popularise le sport, c’est aussi ce qui fait vivre les associations.

J’ai proposé depuis plusieurs années que soit construit une petite extension à chacun de ces COSEC pour permettre d’une part un sas d’entrée au public qui isole du froid extérieur, d’autre part, de faire en sorte que le public n’ait pas à traverser les vestiaires et permettre d’y installer enfin un petit espace de convivialité. Face à tous les investissements fastueux que vous nous imposez et le mot prend là tout son sens, je pense qu’il y aurait là un investissement judicieux et peu coûteux. J’espère, Monsieur le Président, qu’avant le mois de mars 2014, vous aurez répondu à mes courriers à ce sujet.

 

 

Intervention prévue sur la piscine du Lido :

 

La piscine du Lido

 

Monsieur le Président,

 

Vous avez annoncé très largement, publiquement, la réouverture de la piscine du Lido pour la date du 21 décembre. Le 31 octobre dernier, je vous ai écrit pour vous informer que la visite que vous avez sollicitée directement auprès du Service Départemental d’Incendie et de Secours était prévue le 29 novembre 2013, avant même que j’ai pu en faire la demande, puisque l’usage aurait voulu que le gestionnaire que vous êtes demande au maire que je suis de solliciter ce passage de la commission de sécurité. Vous n’avez pas fait comme ça, c’est votre méthode.

Je vous ai fait observer que vous aviez annoncé largement la réouverture de la piscine du Lido à Tomblaine mais que vous ne m’aviez pas demandé d’autorisation d’ouverture. Alors je me suis permis de vous rappeler la règle pour une autorisation d’ouverture d’un établissement recevant du public en cas de travaux ou après une fermeture pendant plus de 10 mois. La procédure réglementaire est la suivante :

– L’exploitant doit demander l’ouverture au public au maire,

– La demande de visite doit être faite un mois avant l’ouverture de l’établissement et je vous listais les éléments nécessaires pour me permettre de vous donner cette autorisation.

En réponse à ce courrier, le 22 novembre seulement, vous m’écrivez que vous réitérez votre demande d’ouverture au public du Lido pour la date du 21 décembre 2013 alors que vous ne l’aviez jamais formulée. Je vous ai répondu que je donnerai bien sûr l’autorisation d’ouverture au public sous réserve des avis favorables des commissions de sécurité et d’accessibilité qui se sont réunies ce matin même.

La Commission de sécurité et la Commission d‘accessibilité ont donné un avis favorable sans réserves. C’est donc avec plaisir que je vous ai adressé ce jour une lettre pour vous confirmer que dès réception des procès-verbaux de ces commissions, je prendrai un arrêté pour la réouverture et je vous autoriserai ainsi à exploiter ce bâtiment dans le cadre de la réglementation des établissements recevant du public.