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Mois : avril 2014 (Page 1 de 9)

A lire ce matin dans l’Est Républicain. En Lorraine, on se prépare sérieusement au passage du Tour de France.

 

 

A lire ce matin dans l’Est Républicain. En Lorraine, on se prépare sérieusement au passage du Tour de France.

 

 

Hervé Féron, qui avait été signataire de l’appel des 88 après avoir été l’un des signataires du manifeste de la Gauche Populaire, a décidé de ne pas voter le pacte de stabilité ce mardi 29 avril à l’Assemblée Nationale.

Les pressions ont été nombreuses depuis plusieurs jours, mais il n’est pas possible d’accepter qu’une telle politique soit menée dans ce pays. Après une dizaine d’années de casse sociale de la droite, c’est autre chose que les Françaises et les Français attendaient. Le coup de semonce des municipales n’a pas été entendu. Ce pacte signifie injustice sociale, erreur stratégique budgétaire et manque de considération pour les élus (les élus du Parlement ou les élus locaux), ainsi que pour les fonctionnaires.

Il y a dans ce pays des hauts-fonctionnaires, y compris en Région, qui parfois sont des nantis, mais la grande majorité des fonctionnaires qui travaillent dans vos mairies au service de la population pour la qualité du service public, travaillent dans des conditions souvent difficiles. On ne trouve là aucun excès. Il est particulièrement grave de montrer du doigt sans arrêt les fonctionnaires comme s’ils étaient la cause des difficultés économiques de la France.

Quant au pacte de stabilité, il propose un transfert du budget des ménages vers les entreprises, insoutenable pour les familles, sans engagement ferme en matière d’emploi, mais qui, de plus, va générer une baisse du pouvoir d’achat et donc de la consommation, ce qui pénalisera l’activité, la croissance et donc les entreprises également.

La réduction des déficits publics est une nécessité mais une politique de gauche ne peut se réduire à cet objectif, faisant fi du chômage et de la pauvreté qui touchent de plus en plus de citoyens. A l’heure où les classes populaires éprouvent de grandes difficultés pour subvenir à leurs besoins, où les classes moyennes voient leur niveau de vie se dégrader et les efforts qui leur sont demandés se multiplier, une autre approche doit être proposée en rupture avec les logiques libérales prônant l’austérité.

C’est pour cette raison qu’Hervé Féron ne votera pas le pacte de stabilité, il s’abstiendra. Il espère que, si un certain nombre des députés socialistes agissent de la même façon, le Président de la République, le Premier Ministre et l’ensemble des Ministres vont écouter un peu plus les Parlementaires.

 

Hervé Féron, qui avait été signataire de l’appel des 88 après avoir été l’un des signataires du manifeste de la Gauche Populaire, a décidé de ne pas voter le pacte de stabilité ce mardi 29 avril à l’Assemblée Nationale.

Les pressions ont été nombreuses depuis plusieurs jours, mais il n’est pas possible d’accepter qu’une telle politique soit menée dans ce pays. Après une dizaine d’années de casse sociale de la droite, c’est autre chose que les Françaises et les Français attendaient. Le coup de semonce des municipales n’a pas été entendu. Ce pacte signifie injustice sociale, erreur stratégique budgétaire et manque de considération pour les élus (les élus du Parlement ou les élus locaux), ainsi que pour les fonctionnaires.

Il y a dans ce pays des hauts-fonctionnaires, y compris en Région, qui parfois sont des nantis, mais la grande majorité des fonctionnaires qui travaillent dans vos mairies au service de la population pour la qualité du service public, travaillent dans des conditions souvent difficiles. On ne trouve là aucun excès. Il est particulièrement grave de montrer du doigt sans arrêt les fonctionnaires comme s’ils étaient la cause des difficultés économiques de la France.

Quant au pacte de stabilité, il propose un transfert du budget des ménages vers les entreprises, insoutenable pour les familles, sans engagement ferme en matière d’emploi, mais qui, de plus, va générer une baisse du pouvoir d’achat et donc de la consommation, ce qui pénalisera l’activité, la croissance et donc les entreprises également.

La réduction des déficits publics est une nécessité mais une politique de gauche ne peut se réduire à cet objectif, faisant fi du chômage et de la pauvreté qui touchent de plus en plus de citoyens. A l’heure où les classes populaires éprouvent de grandes difficultés pour subvenir à leurs besoins, où les classes moyennes voient leur niveau de vie se dégrader et les efforts qui leur sont demandés se multiplier, une autre approche doit être proposée en rupture avec les logiques libérales prônant l’austérité.

C’est pour cette raison qu’Hervé Féron ne votera pas le pacte de stabilité, il s’abstiendra. Il espère que, si un certain nombre des députés socialistes agissent de la même façon, le Président de la République, le Premier Ministre et l’ensemble des Ministres vont écouter un peu plus les Parlementaires.

 

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