Agir pour vous et avec vous

Mois : novembre 2014 (Page 2 de 10)

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique sur la question de la réintroduction de la journée de carence dans la fonction publique. Instaurée par l’article 105 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011, cette mesure de non-indemnisation en cas d’arrêt maladie avait été présentée par l’ancienne majorité comme un acte d’équité à l’égard des salariés du secteur privé. Or, comme Hervé Féron le notait déjà dans une question écrite en octobre 2012, de nombreux accords d’entreprises et conventions collectives permettent à une large majorité des salariés du secteur privé de ne pas être assujettie au jour de carence. Dans un rapport, le député Pascal TERRASSE, a ainsi démontré que plus des trois quarts des salariés du privé étaient couverts pour leurs trois jours de carence et que les absences dans le secteur privé étaient identiques à celles dans le public Par ailleurs, comme l’a remarqué Mme la Ministre, la mesure n’a pas eu l’effet annoncé par la précédente majorité en ne faisant pas globalement diminuer le nombre de jours d’absence chez les fonctionnaires, voire en entraînant des arrêts de travail plus longs. En outre, les économies réalisées auraient été de 60 millions, moitié moindres que prévues. C’est pour toutes ces raisons que ce dispositif avait été supprimé par la majorité parlementaire en novembre 2013, sur proposition du Gouvernement Ayrault. Cette suppression était devenue effective au 1e janvier 2014. Or, dans son rapport pour avis au Projet de loi de finances pour 2015, le député radical Alain TOURRET, qui pointe le coût considérable de l’absentéisme dans la fonction publique, préconise la réintroduction de la journée de carence. Dans la droite ligne de ce rapport, la commission des finances du Sénat a adopté plusieurs amendements au PLF 2015 prévoyant notamment l’instauration de trois jours de carence pour les fonctionnaires, ainsi que la réduction des montants consacrés au « glissement vieillesse technicité ». M. Hervé Féron s’inquiète donc de cette nouvelle remise en cause des droits des fonctionnaires, et souhaite que le Gouvernement réaffirme solennellement son intention de ne pas revenir en arrière sur la journée de carence dans la fonction publique.

 

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie sur la situation des enfants en France. En 2012, le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (COFRADE) avait alarmé le futur Président de la République sur « le fossé se [creusant] entre la société et ses enfants », faisant état d’une situation encore très critique des enfants en France, à différents niveaux. Pour ne prendre que quelques exemples, aujourd’hui, 2,7 millions d’enfants seraient en situation de pauvreté, soit un enfant sur cinq ; 75 000 enfants seraient victimes de mauvais traitements chaque année et près de deux enfants mourraient chaque jour des suites de privations ou sévices infligés par leurs proches ; le suicide des adolescents serait la deuxième cause de mortalité des 15-24 ans. La liste est longue, hétéroclite, et loin d’être exhaustive : nous aurions également pu évoquer le nombre de jeunes tombés dans le système de prostitution, l’obésité croissante des moins de 18 ans, ou encore le problème du décrochage scolaire. Selon le COFRADE, malgré son caractère décousu, elle témoigne néanmoins de l’urgente nécessité de nous mobiliser pour le respect des droits de l’enfant, tels qu’ils sont consacrés dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE) adoptée par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) en 1989. Ces derniers consistent notamment en des « garanties fondamentales à tous les êtres humains » (droit à la vie, droit à la dignité contre l’esclavage, la torture et les mauvais traitement), civils et politiques (droit à une nationalité), économiques, sociaux et culturels (droit à l’éducation, droit à un niveau de vie décent), individuels (droit à vivre avec ses parents), ou encore collectifs (droit des enfants réfugiés, droit des enfants handicapés). A cette convention sont venus s’ajouter trois protocoles additionnels dont le dernier a été signé par Mme la Secrétaire d’Etat a signé au nom de la France le 20 novembre 2013 à l’occasion du 25ème anniversaire de la CIDE. Facultatif, ce protocole doit permettre une meilleure protection des droits fondamentaux des enfants, en particulier en offrant la possibilité d’un recours individuel des enfants devant le Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies. Au vu de la dégradation de la situation de nombreux enfants dans notre pays, le COFRADE a suggéré la création d’une mission interministérielle « Enfance » dans l’optique de rendre pleinement effectifs les droits des enfants, tels qu’ils sont garantis par les textes internationaux. M. Hervé Féron souhaite connaître l’avis du Mme la Secrétaire d’Etat sur cette éventualité, alors même qu’elle a récemment rappelé avec Mme la Ministre de la Santé l’engagement ferme du Gouvernement en faveur d’un renforcement de la  protection de l’enfance.

 

Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais la ville de Tomblaine subit une série d’articles étonnants, mais toujours négatifs de la part du journal local…

En gros, on a l’impression que si vous êtes opposant à la Commune de Tomblaine, ou à son maire, si vous êtes de mauvaise foi, menteur ou encore mal informé, peu importe, il vous suffit d’appeler le journal, apparemment votre témoignage sera reçu avec bienveillance, il sera d’emblée acté comme vérité acquise et il y aura le lendemain un article négatif pour la Commune de Tomblaine doublé d’une première page (carrément) et d’un gros titre accusateur !

C’est étonnant, parce que quand la ville de Tomblaine signe un contrat de partenariat avec ce journal pour valoriser une grande manifestation (c’est-à-dire qu’elle paie pour acheter des encarts publicitaires, de la communication), il est très difficile d’obtenir une première page alors qu’il s’agit d’énormes événements qui le mériteraient. Cela valoriserait Tomblaine et ses habitants (d’autant plus qu’à Tomblaine, on ne se contente pas d’acheter des prestations, les habitants se mobilisent à chaque fois, ils sont acteurs de l’événement, c’est leur engagement qui serait ainsi valorisé).

Quelques exemples très précis :

1) Il y a quelques semaines, je décide de changer de service une personne qui travaillait au Foyer résidence pour personnes âgées de Tomblaine et qui posait problème, cela pour protéger ces personnes fragiles. Cette employée municipale va voir les personnes âgées et leur raconte qu’ainsi je vais supprimer toutes leurs activités, elle tente d’organiser une pétition en saisissant elle-même le texte de cette pétition sur l’ordinateur du service.
Prévenu par ses collègues, je vais voir les personnes âgées et on s’explique. Cela signifie que l’on parle normalement, il n’y a aucune parole malheureuse, aucun éclat de voix, aucune menace,…
Cette personne appelle un journaliste, qui n’en est pas à son premier coup vis-à-vis de moi, et lui raconte que « je terrorise les personnes âgées de Tomblaine » (on a reparlé de cet article à plusieurs reprises ensuite dans des réunions publiques avec les personnes âgées elles-mêmes, qui me connaissent bien… ça a beaucoup fait rire).
Le journaliste m’appelle avec manifestement l’intention de m’allumer (sur le thème « on vous connait bien, vous avez eu un coup de sang… » alors que ce journaliste ne me connait pas, il m’a à peine croisé deux ou trois fois).
Chacun comprend que dans le cadre d’une affaire qui oppose ainsi un employeur à une employée, l’employeur est tenu à un devoir de réserve (même si l’employée ne le respecte pas elle-même).
Mais le lendemain, le journaliste se fait plaisir, avec une première page, plus un article conséquent, plus un article sur le net, aux titres ravageurs… « Féron menace de fermer une maison de retraite ». S’il avait fait l’effort de venir sur le terrain, il aurait vu qu’il n’y a pas de maison de retraite à Tomblaine, ça n’a rien à voir : la population n’y est pas la même que dans un foyer-résidence, la place du Maire non plus, mais ce sont là des nuances subtiles. Il aurait vu que mes relations avec les personnes âgées de Tomblaine sont au beau fixe et sans cesse empreintes d’un respect mutuel.

Bien évidemment, cet article n’était pas crédible, mais par la répétition, on construit une réputation…

2) Hier, rebelote : annonce en première page avec photo couleur (!) et titre : « des gradins d’où on voit difficilement la scène », doublé d’un gros article en page intérieure, re-photo, et un autre titre « des gradins ubuesques ! »
Les gens qui fréquentent régulièrement et nombreux l’Espace Jean Jaurès à Tomblaine savent que la réalité, le quotidien ne se résument pas à ça… C’est grotesque.
En fait, sur la demande du premier journaliste, cet autre journaliste a souhaité faire un article sur le seul point négatif de tout le Projet de Rénovation Urbaine de Tomblaine : un contentieux au sujet des gradins de la salle de spectacles. Rien d’événementiel (toutes les communes maîtres d’ouvrage sur de très gros chantiers ont à un moment donné un contentieux avec des entreprises ou avec le maître d’oeuvre…). Je ne souhaitais pas en parler, ce que chacun peut comprendre : quand il y a un contentieux qui doit vous amener devant les tribunaux, tout commentaire peut être mal interprété.
Mais la seule question que l’on peut se poser, c’est : pourquoi ce journal n’a-t-il jamais exposé le formidable projet de Rénovation Urbaine que nous sommes en train de réussir à Tomblaine ?
Avec l’agrandissement/rénovation de l’Espace Jean Jaurès, l’énorme activité associative qu’on y trouve, culturelle, sportive (tiens, la vraie actualité aurait été d’écrire que 5 jeunes tomblainois qui s’entraînent régulièrement à l’Espace Jean Jaurès sont devenus champions de France de gymnastique dimanche dernier en Vendée, ça, ça aurait intéressé les lecteurs !), la démolition-reconstruction de l’école Elisabeth et Robert Badinter, la future Maison de Santé Pluriprofessionnelle (avec 17 professionnels de santé et un laboratoire d’analyse), les démolitions des barres/reconstructions de petites maisons,… Bref, tout ce Projet de Rénovation Urbaine que l’on est en train de réussir, qui change la vie des habitants et dont on voit déjà poindre les résultats : + 9,74% de population en 5 ans, une dizaine de commerces ou d’entreprises ouvertes dans les derniers mois et les semaines à venir.
Et bien non, il fallait trouver un point négatif et le choix a été fait de mettre ce point négatif en valeur, plutôt que la vie des gens ! C’est dommage, ça ne sert à rien, mais à force de répétition on construit une image…

3) aujourd’hui mercredi, nouvelle annonce en première page (une par jour ! on va finir par s’habituer !) concernant Tomblaine ! Avec photo couleur (la maison ne recule devant aucun sacrifice !) où on apprend qu’à Tomblaine « un riverain historique serait spolié ! » Rien que ça ! Et là encore on a droit à un autre énorme article en page intérieure avec photo couleur.
On oublie juste de dire que ce monsieur, à chaque fois que des voisins sont venus s’installer, leur a vendu un droit pour se brancher (et de préférence en liquide), on oublie de dire que normalement pour ces travaux que la collectivité va prendre en charge, le Maire aurait dû mettre ce « riverain historique » en demeure de les réaliser à sa charge, on oublie de dire que plusieurs réunions de concertation ont eu lieu avec l’ensemble de ces riverains, mais que le « riverain historique » les a toutes boycottées, on oublie de dire que dans une telle procédure, il y a une enquête d’utilité publique qui est diligentée et que celle-ci a conclu à un avis favorable, etc. En résumé, en terme de spoliation, on a vu pire !
Alors, cet article est inutile, mais à force de répétition, on crée un climat…

Je ne comprends pas bien ce qui se passe et je tenais à vous livrer mes questionnements, car vous êtes très nombreux à lire ce site chaque jour et beaucoup d’entre vous sont irrités par tout cela.
Deux jours de suite, Tomblaine a eu une triste Une.

Les deux mêmes jours, si vous avez acheté ce journal, regardez bien les rubriques Saint-Max :
En effet, pendant ce temps-là, chaque jour, le Maire de St-Max est en photo couleur, réjoui, ravi, bronzé toute l’année par les flash du correspondant local qui, lui, n’oublie jamais de bien le couvrir…

Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment, mais la ville de Tomblaine subit une série d’articles étonnants, mais toujours négatifs de la part du journal local…

En gros, on a l’impression que si vous êtes opposant à la Commune de Tomblaine, ou à son maire, si vous êtes de mauvaise foi, menteur ou encore mal informé, peu importe, il vous suffit d’appeler le journal, apparemment votre témoignage sera reçu avec bienveillance, il sera d’emblée acté comme vérité acquise et il y aura le lendemain un article négatif pour la Commune de Tomblaine doublé d’une première page (carrément) et d’un gros titre accusateur !

C’est étonnant, parce que quand la ville de Tomblaine signe un contrat de partenariat avec ce journal pour valoriser une grande manifestation (c’est-à-dire qu’elle paie pour acheter des encarts publicitaires, de la communication), il est très difficile d’obtenir une première page alors qu’il s’agit d’énormes événements qui le mériteraient. Cela valoriserait Tomblaine et ses habitants (d’autant plus qu’à Tomblaine, on ne se contente pas d’acheter des prestations, les habitants se mobilisent à chaque fois, ils sont acteurs de l’événement, c’est leur engagement qui serait ainsi valorisé).

Quelques exemples très précis :

1) Il y a quelques semaines, je décide de changer de service une personne qui travaillait au Foyer résidence pour personnes âgées de Tomblaine et qui posait problème, cela pour protéger ces personnes fragiles. Cette employée municipale va voir les personnes âgées et leur raconte qu’ainsi je vais supprimer toutes leurs activités, elle tente d’organiser une pétition en saisissant elle-même le texte de cette pétition sur l’ordinateur du service.
Prévenu par ses collègues, je vais voir les personnes âgées et on s’explique. Cela signifie que l’on parle normalement, il n’y a aucune parole malheureuse, aucun éclat de voix, aucune menace,…
Cette personne appelle un journaliste, qui n’en est pas à son premier coup vis-à-vis de moi, et lui raconte que « je terrorise les personnes âgées de Tomblaine » (on a reparlé de cet article à plusieurs reprises ensuite dans des réunions publiques avec les personnes âgées elles-mêmes, qui me connaissent bien… ça a beaucoup fait rire).
Le journaliste m’appelle avec manifestement l’intention de m’allumer (sur le thème « on vous connait bien, vous avez eu un coup de sang… » alors que ce journaliste ne me connait pas, il m’a à peine croisé deux ou trois fois).
Chacun comprend que dans le cadre d’une affaire qui oppose ainsi un employeur à une employée, l’employeur est tenu à un devoir de réserve (même si l’employée ne le respecte pas elle-même).
Mais le lendemain, le journaliste se fait plaisir, avec une première page, plus un article conséquent, plus un article sur le net, aux titres ravageurs… « Féron menace de fermer une maison de retraite ». S’il avait fait l’effort de venir sur le terrain, il aurait vu qu’il n’y a pas de maison de retraite à Tomblaine, ça n’a rien à voir : la population n’y est pas la même que dans un foyer-résidence, la place du Maire non plus, mais ce sont là des nuances subtiles. Il aurait vu que mes relations avec les personnes âgées de Tomblaine sont au beau fixe et sans cesse empreintes d’un respect mutuel.

Bien évidemment, cet article n’était pas crédible, mais par la répétition, on construit une réputation…

2) Hier, rebelote : annonce en première page avec photo couleur (!) et titre : « des gradins d’où on voit difficilement la scène », doublé d’un gros article en page intérieure, re-photo, et un autre titre « des gradins ubuesques ! »
Les gens qui fréquentent régulièrement et nombreux l’Espace Jean Jaurès à Tomblaine savent que la réalité, le quotidien ne se résument pas à ça… C’est grotesque.
En fait, sur la demande du premier journaliste, cet autre journaliste a souhaité faire un article sur le seul point négatif de tout le Projet de Rénovation Urbaine de Tomblaine : un contentieux au sujet des gradins de la salle de spectacles. Rien d’événementiel (toutes les communes maîtres d’ouvrage sur de très gros chantiers ont à un moment donné un contentieux avec des entreprises ou avec le maître d’oeuvre…). Je ne souhaitais pas en parler, ce que chacun peut comprendre : quand il y a un contentieux qui doit vous amener devant les tribunaux, tout commentaire peut être mal interprété.
Mais la seule question que l’on peut se poser, c’est : pourquoi ce journal n’a-t-il jamais exposé le formidable projet de Rénovation Urbaine que nous sommes en train de réussir à Tomblaine ?
Avec l’agrandissement/rénovation de l’Espace Jean Jaurès, l’énorme activité associative qu’on y trouve, culturelle, sportive (tiens, la vraie actualité aurait été d’écrire que 5 jeunes tomblainois qui s’entraînent régulièrement à l’Espace Jean Jaurès sont devenus champions de France de gymnastique dimanche dernier en Vendée, ça, ça aurait intéressé les lecteurs !), la démolition-reconstruction de l’école Elisabeth et Robert Badinter, la future Maison de Santé Pluriprofessionnelle (avec 17 professionnels de santé et un laboratoire d’analyse), les démolitions des barres/reconstructions de petites maisons,… Bref, tout ce Projet de Rénovation Urbaine que l’on est en train de réussir, qui change la vie des habitants et dont on voit déjà poindre les résultats : + 9,74% de population en 5 ans, une dizaine de commerces ou d’entreprises ouvertes dans les derniers mois et les semaines à venir.
Et bien non, il fallait trouver un point négatif et le choix a été fait de mettre ce point négatif en valeur, plutôt que la vie des gens ! C’est dommage, ça ne sert à rien, mais à force de répétition on construit une image…

3) aujourd’hui mercredi, nouvelle annonce en première page (une par jour ! on va finir par s’habituer !) concernant Tomblaine ! Avec photo couleur (la maison ne recule devant aucun sacrifice !) où on apprend qu’à Tomblaine « un riverain historique serait spolié ! » Rien que ça ! Et là encore on a droit à un autre énorme article en page intérieure avec photo couleur.
On oublie juste de dire que ce monsieur, à chaque fois que des voisins sont venus s’installer, leur a vendu un droit pour se brancher (et de préférence en liquide), on oublie de dire que normalement pour ces travaux que la collectivité va prendre en charge, le Maire aurait dû mettre ce « riverain historique » en demeure de les réaliser à sa charge, on oublie de dire que plusieurs réunions de concertation ont eu lieu avec l’ensemble de ces riverains, mais que le « riverain historique » les a toutes boycottées, on oublie de dire que dans une telle procédure, il y a une enquête d’utilité publique qui est diligentée et que celle-ci a conclu à un avis favorable, etc. En résumé, en terme de spoliation, on a vu pire !
Alors, cet article est inutile, mais à force de répétition, on crée un climat…

Je ne comprends pas bien ce qui se passe et je tenais à vous livrer mes questionnements, car vous êtes très nombreux à lire ce site chaque jour et beaucoup d’entre vous sont irrités par tout cela.
Deux jours de suite, Tomblaine a eu une triste Une.

Les deux mêmes jours, si vous avez acheté ce journal, regardez bien les rubriques Saint-Max :
En effet, pendant ce temps-là, chaque jour, le Maire de St-Max est en photo couleur, réjoui, ravi, bronzé toute l’année par les flash du correspondant local qui, lui, n’oublie jamais de bien le couvrir…

L’association Le Lien qui assure la défense des patients victimes d’infections nosocomiales, organise ce mardi 25 novembre à l’Assemblée Nationale un colloque sur la prévention des risques et la sécurité des patients, en partenariat avec le Programme pour la Sécurité des Patients de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Hervé Féron, qui avait proposé que cette manifestation se tienne au Palais Bourbon, a accueilli en début de matinée les participants et a introduit les débats en rappelant les enjeux de la lutte contre les infections nosocomiales, responsables chaque année d’un coût humain et financier important. Il a également évoqué les démarches qu’il a engagées auprès du Ministère de la Santé visant à la promotion du cuivre antibactérien dans les établissements hospitaliers français.

Le combat d’Hervé Féron se révèle être terriblement d’actualité et pertinent. En témoigne la remarque de Michel Dumont, président du cluster anti-microbien de Champagne-Ardennes : « nous pensons que H1N1 et que Ebola ne résistent pas au cuivre ».

 

Discours d’introduction d’Hervé Féron :

Merci monsieur le Président, mesdames, messieurs,

 

J’éprouve un véritable honneur aujourd’hui à l’idée d’introduire ce colloque qui réunit, par-delà les frontières, des spécialistes émérites dans le domaine de la santé. Le fait que nous soyons ici réunis prouve que nous sommes tous conscients d’une chose : si la santé est déjà l’affaire de tous, le problème de la sécurité des patients doit aussi le devenir.

 

Je tiens à souligner le remarquable travail accompli par les membres du Lien, cette association qui s’engage depuis près de deux décennies pour l’amélioration de la sécurité et de la qualité des soins. Avec Mme RICHON et M. CERETTI, nous avons eu au cours de ces derniers mois des échanges cordiaux et fructueux, et je les remercie vivement d’avoir été avec l’Organisation Mondiale de la Santé à l’initiative de ce colloque qui, je l’espère, verra naître les prémisses d’une collaboration internationale sur ce sujet qui nous mobilise depuis plusieurs années. 

 

Chaque année dans le monde, des centaines de milliers de personnes subissent des dommages et parfois même décèdent de causes liées aux soins médicaux. Rien qu’en France, 4500 personnes en meurent chaque année, soit autant que par accidents de la route.

 

Il paraît aberrant de penser qu’une personne puisse sortir de l’hôpital en moins bonne santé qu’elle n’y était entrée. C’est malheureusement souvent le cas. En France, 7 % des hospitalisations se compliquent d’une infection nosocomiale, soit environ 750 000 cas sur les quinze millions d’hospitalisations annuelles.

 

Il en résulte un coût humain bien sûr, mais aussi financier pour nos systèmes de sécurité sociale. Les infections nosocomiales généreraient ainsi un surcoût annuel estimé entre 2,4 et 6 milliards d’euros pour notre pays. Par ailleurs, l’existence notoire de risques en milieu hospitalier alimente la peur des patients et de leurs familles vis-à-vis des services de santé. Cette situation participe d’une diminution de la confiance envers le personnel, les professionnels de santé, mais également les institutions nationales, dont je suis l’un des représentants aujourd’hui.

 

Partant de ce constat, la qualité des soins et la sécurité des patients doivent constituer une priorité de santé publique, et nous devons nous doter de moyens de lutte efficace contre les infections nosocomiales. C’était le sens de la réponse que Mme la Ministre de la Santé m’avait faite à l’Assemblée en 2013, alors que je l’interrogeais plus précisément sur l’utilisation du cuivre antibactérien.

 

Je souhaiterais attirer votre attention sur ce point, au vu de l’intérêt particulier que représentent les surfaces de contact ou alliages en cuivre en matière de lutte antibactérienne.


De nombreuses études scientifiques ont été menées en la matière, prouvant notamment que 99% des principales bactéries responsables des infections nosocomiales, même très résistantes aux antibiotiques, meurent en moins de deux heures au contact d’une surface cuivrée.

 

Par ailleurs, l’usage du cuivre permettrait de réduire de plus de 40% l’incidence des infections nosocomiales, comme l’a montré le Professeur Michael Schmidt de l’Université de Caroline du Sud.

 

Des expérimentations in situ menées à travers le monde ont permis de confirmer ces données scientifiques. En France, les Centres Hospitaliers de Rambouillet et d’Amiens se sont équipés d’installations en cuivre. Les résultats de cette expérimentation, récemment dévoilés, ne laissent pas de place au doute. Le cuivre a permis de faire baisser significativement la présence de bactéries au sein du service néo-natalité du CHU d’Amiens, tandis qu’à Rambouillet, le taux d’acquisition de bactéries multi-résistantes par les patients du service de réanimation a diminué pendant toute la durée de l’expérimentation. Dans cette même dynamique, cinq EHPAD de Champagne-Ardenne ont annoncé cette année leur volonté de s’équiper de cuivre, en donnant le coup d’envoi de la plus grande expérimentation menée à ce jour sur le cuivre en établissement de santé.

 

A plusieurs reprises, j’ai interpellé le Ministère de la Santé. J’ai notamment suggéré d’équiper d’éléments en cuivre les services de dix hôpitaux français particulièrement soumis aux infections nosocomiales, pour mener sur trois ans une expérimentation, assortie d’une évaluation sur les résultats obtenus en termes d’effet sur la santé publique mais également sur l’économie de la santé. Tout récemment, j’ai souhaité m’entretenir avec la Ministre de l’urgente nécessité de reconnaître l’efficacité du cuivre antibactérien contre les maladies nosocomiales, pensant que le Projet de Loi de santé publique présenté le 16 octobre dernier en Conseil des Ministres représenterait une occasion parfaite. 

 

Pour nous saisir de cet indispensable outil de santé, je suis persuadé que les directions d’hôpitaux, les institutions techniques et les responsables politiques, partagent une grande responsabilité. Nous ne pouvons nous priver de l’innovation dans le domaine de la sécurité des patients et dans celui de la santé en général. 

 

Je forme avec vous l’espoir que notre message soit entendu par les plus hautes instances nationales, pour qu’à terme chaque citoyen puisse bénéficier de la meilleure protection possible contre les maladies nosocomiales. 

 

Permettez-moi de vous raconter une anecdote. A l’Assemblée nationale, dans l’hémicycle, les députés s’expriment tour à tour dans un micro de couleur rosée, qui est indéniablement en cuivre. Pourquoi, en tant que député, parlerais-je dans un micro en cuivre me protégeant de tout risque de contagion, tandis que la majorité des gens, elle, serait exposée à ce risque ? 

 

Pour finir, je souhaiterais vous lire ces quelques mots, qui m’ont été transmis par la Ministre de la Santé. N’ayant pas pu se libérer, elle a souhaité, de cette façon, témoigner son intérêt pour notre démarche. 

 

« Monsieur le député, cher Hervé Féron,

Madame la présidente du LIEN,  

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’Administration,

Mesdames et Messieurs,

Chère Claude Rambaud, dont je connais l’engagement historique au sein du Lien et que je suis heureuse de saluer.

 

Je regrette de ne pas pouvoir être présente parmi vous mais je tenais à vous adresser ce message. 

Permettez-moi tout d’abord de souligner l’engagement de l’association Le LIEN, association de défense des patients et des usagers de la santé. Je sais qu’elle œuvre depuis des années, avec conviction et efficacité, pour défendre les victimes d’accidents médicaux et plus particulièrement les victimes d’infections nosocomiales. Elle les représente devant les différentes institutions de santé et autorités administratives pour promouvoir la sécurité des soins et la qualité de la prise en charge

 

Je suis heureuse de la présence parmi vous de représentants de l’organisation mondiale de la santé. L’OMS a fait de la sécurité des patients une de ses priorités avec les campagnes sur l’hygiène des mains, ou encore la sécurité au bloc opératoire. Enfin, l’OMS se mobilise face au défi mondial majeur qu’est l’antibiorésistance. 

Depuis des années, la France est fortement impliquée dans ces actions (lutte contre les infections nosocomiales, combat contre la iatrogénie, promotion du bon usage des médicaments…).

 

La sécurité sanitaire et la qualité des soins sont pour moi des priorités. Ce sont des axes stratégiques sur lesquels mon Ministère est totalement mobilisé. Ma principale préoccupation, c’est que le patient soit l’acteur principal de son parcours de soins. L’ensemble des professionnels de santé doit se coordonner autour des besoins du patient et garantir la qualité et la sécurité de ses soins. Si des évènements indésirables liés aux soins surviennent, ils doivent être rapidement identifiés, efficacement gérés et demain mieux prévenus.


Cette ambition impose de mobiliser tous les acteurs de la santé : les professionnels, les patients, mais aussi les associations et les élus. Les professionnels doivent être toujours mieux formés et informés sur la sécurité des soins. Enfin, nous devons soutenir la recherche et l’innovation. Ce sont les ambitions du Programme national pour la sécurité des patients.


Vous le savez, le programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 est arrivé à échéance en décembre 2013 et son évaluation a été réalisée par le Haut Conseil en Santé Publique en 2014. Dans la perspective de l’élaboration du nouveau programme, je soutiendrai des orientations tenant compte du parcours de soins du patient dans sa globalité et impliquant les établissements de santé, les établissements médicaux-sociaux et les médecins de ville. 


Le groupe piloté par le Professeur Brun-Buisson a proposé des axes forts :

Développer la prévention des infections acquises liées aux soins tout au long du parcours de santé, en impliquant les patients et les résidents des établissements

Renforcer la prévention et la maitrise de l’antibiorésistance dans l’ensemble des secteurs de l’offre de soins, c’est une priorité nationale. 

Réduire les risques infectieux associés aux actes invasifs. 


Ce nouveau programme n’est pas encore figé, il aboutira à sa forme finalisée d’ici la fin de l’année. Nous souhaitons qu’il soit pérenne et que les professionnels des trois secteurs couverts (sanitaire, ambulatoire et médico-social) se l’approprient. Je souhaite aussi une mise en cohérence des programmes et plans existants : programme national de prévention des infections, plan national d’alerte sur les  antibiotiques et programme national de sécurité du patient.

La stratégie nationale de santé nous donne un cadre d’action pour les années à venir. J’ai annoncé dans le projet de loi relatif à la santé, une réforme des agences avec la création d’un grand institut de santé publique ayant une approche globale des enjeux de veille et de prévention sanitaire. Nous allons par ailleurs réorganiser le dispositif des vigilances en nous appuyant sur les recommandations des rapports de Jean Yves Grall. 


Ces dispositions que je défendrai prochainement devant le parlement permettront de renforcer encore la sécurité sanitaire, de promouvoir la sécurité de tous et la qualité des soins. Je sais que vous y êtes très attachés ; et moi aussi.

Je vous souhaite des échanges fructueux. »

    

Je vous remercie pour votre attention, et vous souhaite un excellent colloque.

 

L’association Le Lien qui assure la défense des patients victimes d’infections nosocomiales, organise ce mardi 25 novembre à l’Assemblée Nationale un colloque sur la prévention des risques et la sécurité des patients, en partenariat avec le Programme pour la Sécurité des Patients de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Hervé Féron, qui avait proposé que cette manifestation se tienne au Palais Bourbon, a accueilli en début de matinée les participants et a introduit les débats en rappelant les enjeux de la lutte contre les infections nosocomiales, responsables chaque année d’un coût humain et financier important. Il a également évoqué les démarches qu’il a engagées auprès du Ministère de la Santé visant à la promotion du cuivre antibactérien dans les établissements hospitaliers français.

Le combat d’Hervé Féron se révèle être terriblement d’actualité et pertinent. En témoigne la remarque de Michel Dumont, président du cluster anti-microbien de Champagne-Ardennes : « nous pensons que H1N1 et que Ebola ne résistent pas au cuivre ».

 

Discours d’introduction d’Hervé Féron :

Merci monsieur le Président, mesdames, messieurs,

 

J’éprouve un véritable honneur aujourd’hui à l’idée d’introduire ce colloque qui réunit, par-delà les frontières, des spécialistes émérites dans le domaine de la santé. Le fait que nous soyons ici réunis prouve que nous sommes tous conscients d’une chose : si la santé est déjà l’affaire de tous, le problème de la sécurité des patients doit aussi le devenir.

 

Je tiens à souligner le remarquable travail accompli par les membres du Lien, cette association qui s’engage depuis près de deux décennies pour l’amélioration de la sécurité et de la qualité des soins. Avec Mme RICHON et M. CERETTI, nous avons eu au cours de ces derniers mois des échanges cordiaux et fructueux, et je les remercie vivement d’avoir été avec l’Organisation Mondiale de la Santé à l’initiative de ce colloque qui, je l’espère, verra naître les prémisses d’une collaboration internationale sur ce sujet qui nous mobilise depuis plusieurs années. 

 

Chaque année dans le monde, des centaines de milliers de personnes subissent des dommages et parfois même décèdent de causes liées aux soins médicaux. Rien qu’en France, 4500 personnes en meurent chaque année, soit autant que par accidents de la route.

 

Il paraît aberrant de penser qu’une personne puisse sortir de l’hôpital en moins bonne santé qu’elle n’y était entrée. C’est malheureusement souvent le cas. En France, 7 % des hospitalisations se compliquent d’une infection nosocomiale, soit environ 750 000 cas sur les quinze millions d’hospitalisations annuelles.

 

Il en résulte un coût humain bien sûr, mais aussi financier pour nos systèmes de sécurité sociale. Les infections nosocomiales généreraient ainsi un surcoût annuel estimé entre 2,4 et 6 milliards d’euros pour notre pays. Par ailleurs, l’existence notoire de risques en milieu hospitalier alimente la peur des patients et de leurs familles vis-à-vis des services de santé. Cette situation participe d’une diminution de la confiance envers le personnel, les professionnels de santé, mais également les institutions nationales, dont je suis l’un des représentants aujourd’hui.

 

Partant de ce constat, la qualité des soins et la sécurité des patients doivent constituer une priorité de santé publique, et nous devons nous doter de moyens de lutte efficace contre les infections nosocomiales. C’était le sens de la réponse que Mme la Ministre de la Santé m’avait faite à l’Assemblée en 2013, alors que je l’interrogeais plus précisément sur l’utilisation du cuivre antibactérien.

 

Je souhaiterais attirer votre attention sur ce point, au vu de l’intérêt particulier que représentent les surfaces de contact ou alliages en cuivre en matière de lutte antibactérienne.


De nombreuses études scientifiques ont été menées en la matière, prouvant notamment que 99% des principales bactéries responsables des infections nosocomiales, même très résistantes aux antibiotiques, meurent en moins de deux heures au contact d’une surface cuivrée.

 

Par ailleurs, l’usage du cuivre permettrait de réduire de plus de 40% l’incidence des infections nosocomiales, comme l’a montré le Professeur Michael Schmidt de l’Université de Caroline du Sud.

 

Des expérimentations in situ menées à travers le monde ont permis de confirmer ces données scientifiques. En France, les Centres Hospitaliers de Rambouillet et d’Amiens se sont équipés d’installations en cuivre. Les résultats de cette expérimentation, récemment dévoilés, ne laissent pas de place au doute. Le cuivre a permis de faire baisser significativement la présence de bactéries au sein du service néo-natalité du CHU d’Amiens, tandis qu’à Rambouillet, le taux d’acquisition de bactéries multi-résistantes par les patients du service de réanimation a diminué pendant toute la durée de l’expérimentation. Dans cette même dynamique, cinq EHPAD de Champagne-Ardenne ont annoncé cette année leur volonté de s’équiper de cuivre, en donnant le coup d’envoi de la plus grande expérimentation menée à ce jour sur le cuivre en établissement de santé.

 

A plusieurs reprises, j’ai interpellé le Ministère de la Santé. J’ai notamment suggéré d’équiper d’éléments en cuivre les services de dix hôpitaux français particulièrement soumis aux infections nosocomiales, pour mener sur trois ans une expérimentation, assortie d’une évaluation sur les résultats obtenus en termes d’effet sur la santé publique mais également sur l’économie de la santé. Tout récemment, j’ai souhaité m’entretenir avec la Ministre de l’urgente nécessité de reconnaître l’efficacité du cuivre antibactérien contre les maladies nosocomiales, pensant que le Projet de Loi de santé publique présenté le 16 octobre dernier en Conseil des Ministres représenterait une occasion parfaite. 

 

Pour nous saisir de cet indispensable outil de santé, je suis persuadé que les directions d’hôpitaux, les institutions techniques et les responsables politiques, partagent une grande responsabilité. Nous ne pouvons nous priver de l’innovation dans le domaine de la sécurité des patients et dans celui de la santé en général. 

 

Je forme avec vous l’espoir que notre message soit entendu par les plus hautes instances nationales, pour qu’à terme chaque citoyen puisse bénéficier de la meilleure protection possible contre les maladies nosocomiales. 

 

Permettez-moi de vous raconter une anecdote. A l’Assemblée nationale, dans l’hémicycle, les députés s’expriment tour à tour dans un micro de couleur rosée, qui est indéniablement en cuivre. Pourquoi, en tant que député, parlerais-je dans un micro en cuivre me protégeant de tout risque de contagion, tandis que la majorité des gens, elle, serait exposée à ce risque ? 

 

Pour finir, je souhaiterais vous lire ces quelques mots, qui m’ont été transmis par la Ministre de la Santé. N’ayant pas pu se libérer, elle a souhaité, de cette façon, témoigner son intérêt pour notre démarche. 

 

« Monsieur le député, cher Hervé Féron,

Madame la présidente du LIEN,  

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’Administration,

Mesdames et Messieurs,

Chère Claude Rambaud, dont je connais l’engagement historique au sein du Lien et que je suis heureuse de saluer.

 

Je regrette de ne pas pouvoir être présente parmi vous mais je tenais à vous adresser ce message. 

Permettez-moi tout d’abord de souligner l’engagement de l’association Le LIEN, association de défense des patients et des usagers de la santé. Je sais qu’elle œuvre depuis des années, avec conviction et efficacité, pour défendre les victimes d’accidents médicaux et plus particulièrement les victimes d’infections nosocomiales. Elle les représente devant les différentes institutions de santé et autorités administratives pour promouvoir la sécurité des soins et la qualité de la prise en charge

 

Je suis heureuse de la présence parmi vous de représentants de l’organisation mondiale de la santé. L’OMS a fait de la sécurité des patients une de ses priorités avec les campagnes sur l’hygiène des mains, ou encore la sécurité au bloc opératoire. Enfin, l’OMS se mobilise face au défi mondial majeur qu’est l’antibiorésistance. 

Depuis des années, la France est fortement impliquée dans ces actions (lutte contre les infections nosocomiales, combat contre la iatrogénie, promotion du bon usage des médicaments…).

 

La sécurité sanitaire et la qualité des soins sont pour moi des priorités. Ce sont des axes stratégiques sur lesquels mon Ministère est totalement mobilisé. Ma principale préoccupation, c’est que le patient soit l’acteur principal de son parcours de soins. L’ensemble des professionnels de santé doit se coordonner autour des besoins du patient et garantir la qualité et la sécurité de ses soins. Si des évènements indésirables liés aux soins surviennent, ils doivent être rapidement identifiés, efficacement gérés et demain mieux prévenus.


Cette ambition impose de mobiliser tous les acteurs de la santé : les professionnels, les patients, mais aussi les associations et les élus. Les professionnels doivent être toujours mieux formés et informés sur la sécurité des soins. Enfin, nous devons soutenir la recherche et l’innovation. Ce sont les ambitions du Programme national pour la sécurité des patients.


Vous le savez, le programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 est arrivé à échéance en décembre 2013 et son évaluation a été réalisée par le Haut Conseil en Santé Publique en 2014. Dans la perspective de l’élaboration du nouveau programme, je soutiendrai des orientations tenant compte du parcours de soins du patient dans sa globalité et impliquant les établissements de santé, les établissements médicaux-sociaux et les médecins de ville. 


Le groupe piloté par le Professeur Brun-Buisson a proposé des axes forts :

Développer la prévention des infections acquises liées aux soins tout au long du parcours de santé, en impliquant les patients et les résidents des établissements

Renforcer la prévention et la maitrise de l’antibiorésistance dans l’ensemble des secteurs de l’offre de soins, c’est une priorité nationale. 

Réduire les risques infectieux associés aux actes invasifs. 


Ce nouveau programme n’est pas encore figé, il aboutira à sa forme finalisée d’ici la fin de l’année. Nous souhaitons qu’il soit pérenne et que les professionnels des trois secteurs couverts (sanitaire, ambulatoire et médico-social) se l’approprient. Je souhaite aussi une mise en cohérence des programmes et plans existants : programme national de prévention des infections, plan national d’alerte sur les  antibiotiques et programme national de sécurité du patient.

La stratégie nationale de santé nous donne un cadre d’action pour les années à venir. J’ai annoncé dans le projet de loi relatif à la santé, une réforme des agences avec la création d’un grand institut de santé publique ayant une approche globale des enjeux de veille et de prévention sanitaire. Nous allons par ailleurs réorganiser le dispositif des vigilances en nous appuyant sur les recommandations des rapports de Jean Yves Grall. 


Ces dispositions que je défendrai prochainement devant le parlement permettront de renforcer encore la sécurité sanitaire, de promouvoir la sécurité de tous et la qualité des soins. Je sais que vous y êtes très attachés ; et moi aussi.

Je vous souhaite des échanges fructueux. »

    

Je vous remercie pour votre attention, et vous souhaite un excellent colloque.

 

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