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Jour : 30 décembre 2014 (Page 1 de 2)

Hervé FERON interpelle la Ministre de la Culture et de la Communication, dans une Question Ecrite, sur la question des journalistes précaires à Radio France

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication sur la situation des salariés précaires de Radio France. Il y aurait actuellement plus d’une centaine de journalistes remplaçants réguliers en contrat à durée déterminée, les « inscrits au planning », ainsi que 80 à 90 « pigistes » rémunérés à la tâche. Si cette expérience d’inscription au planning – planning qui attribue les contrats temporaires dans le réseau des radios locales – peut s’avérer enrichissante temporairement à l’issue des études, il est aujourd’hui très courant qu’elle se prolonge au-delà de deux, trois, voire quatre ans. On retrouve ainsi des journalistes qui, à un niveau bac plus cinq, sont toujours dans une situation précaire après plus de six ans passés à Radio France. Cette situation est intenable, d’autant plus que Radio France a choisi d’ajuster ses contraintes budgétaires en diminuant drastiquement le volume de CDD, ce qui risque encore de s’aggraver selon le « Collectif des précaires de Radio France » puisque la direction aurait évoqué une nouvelle baisse de 15% du budget CDD en janvier. Dans le but de créer un véritable parcours d’embauche pour un début de carrière décent, ce Collectif estime donc nécessaire de procéder à une réforme de ce planning afin de l’améliorer en le rendant notamment plus transparent, mais aussi en « refusant l’éviction arbitraire des CDD », « en installant au moins deux personnes pour le gérer, dont une ayant des compétences en ressources humaines », ou encore « en assurant un partage équitable de la quantité de travail entre […] tous afin de permettre à chacun de défendre ses chances lors des entretien d’embauche et de pouvoir vivre décemment ». M. Féron attire l’attention de Mme la Ministre sur la légitimité des revendications des journalistes précaires de Radio France, et l’invite à agir auprès de la direction de Radio France pour ouvrir des négociations visant à l’amélioration de la situation des journalistes, condition essentielle d’un service public de l’audiovisuel exemplaire.

Hervé FERON interpelle la Ministre de la Culture et de la Communication, dans une Question Ecrite, sur la question des journalistes précaires à Radio France

M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication sur la situation des salariés précaires de Radio France. Il y aurait actuellement plus d’une centaine de journalistes remplaçants réguliers en contrat à durée déterminée, les « inscrits au planning », ainsi que 80 à 90 « pigistes » rémunérés à la tâche. Si cette expérience d’inscription au planning – planning qui attribue les contrats temporaires dans le réseau des radios locales – peut s’avérer enrichissante temporairement à l’issue des études, il est aujourd’hui très courant qu’elle se prolonge au-delà de deux, trois, voire quatre ans. On retrouve ainsi des journalistes qui, à un niveau bac plus cinq, sont toujours dans une situation précaire après plus de six ans passés à Radio France. Cette situation est intenable, d’autant plus que Radio France a choisi d’ajuster ses contraintes budgétaires en diminuant drastiquement le volume de CDD, ce qui risque encore de s’aggraver selon le « Collectif des précaires de Radio France » puisque la direction aurait évoqué une nouvelle baisse de 15% du budget CDD en janvier. Dans le but de créer un véritable parcours d’embauche pour un début de carrière décent, ce Collectif estime donc nécessaire de procéder à une réforme de ce planning afin de l’améliorer en le rendant notamment plus transparent, mais aussi en « refusant l’éviction arbitraire des CDD », « en installant au moins deux personnes pour le gérer, dont une ayant des compétences en ressources humaines », ou encore « en assurant un partage équitable de la quantité de travail entre […] tous afin de permettre à chacun de défendre ses chances lors des entretien d’embauche et de pouvoir vivre décemment ». M. Féron attire l’attention de Mme la Ministre sur la légitimité des revendications des journalistes précaires de Radio France, et l’invite à agir auprès de la direction de Radio France pour ouvrir des négociations visant à l’amélioration de la situation des journalistes, condition essentielle d’un service public de l’audiovisuel exemplaire.

Retour en arrière sur la taxe Tobin : il est urgent d’aboutir à un accord européen

M. Hervé FERON attire l’attention de M. le Ministre des Finances et des Comptes Publics sur la nécessité de parvenir à un accord au niveau européen pour mettre en œuvre une véritable Taxe sur les Transactions Financières (TTF). Depuis plusieurs années déjà, la France et l’Allemagne sont favorables à l’idée d’instaurer une taxe sur les transactions financières à l’échelle européenne, inspirée de la taxe « Tobin » imaginée en 1972 par l’économiste nobélisé du même nom, et qui avait pour but de mettre à contribution les spéculateurs sur le marché des changes. Cette taxe éponyme, censée empêcher une nouvelle crise financière comme celle que nous avons vécue en 2008, permettrait par ailleurs de dégager des marges de manœuvre budgétaires en dirigeant une partie des liquidités présentes sur les marchés financiers vers l’économie réelle, mettant ainsi les acteurs financiers à contribution. Dans sa proposition initiale, la Commission européenne envisageait de taxer les transactions financières dont au moins l’une des parties est basée dans l’UE, à hauteur de 0,1% pour les actions et les obligations et 0,01% pour les produits dérivés. Appliquée dans l’ensemble des pays de l’Union européenne, la TTF aurait permis de rapporter jusqu’à 57 milliards d’euros par ans. Or, le mardi 9 décembre 2014, les onze ministres des Finances des pays européens potentiellement signataires ont refusé de s’entendre sur une taxe qu’ils ont qualifiée comme « au rabais » car ne portant pas sur l’ensemble des produits dérivés, mais uniquement sur les « Crédit défaut Swap » (CDS), une catégorie de produits représentant seulement 3 % des dérivés. M. Hervé FERON attire donc l’attention de M. le Ministre sur l’urgence nécessité de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières à la hauteur de ses ambitions, qui constituerait un outil de justice sociale et de lutte efficace contre la spéculation financière.

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