Agir pour vous et avec vous

Mois : janvier 2015 (Page 1 de 10)

Pour le premier Conseil de Communauté de l’année, c’est une séance bien particulière qui s’est tenue et à laquelle on a pu assister ce vendredi en début d’après-midi.

Suite au renouvellement du mandat des Conseillers communautaires l’an dernier et aux demandes répétées du Groupe de Gauche, on nous avait annoncé, on nous avait même promis des évolutions dans le mode de gouvernance. Depuis, on parvenait à discerner de temps en temps quelques timides avancées mais à en juger par la séance de cet après-midi, c’est « un pas en avant, deux pas en arrière ».

Jusqu’à présent, on était habitué à des Conseils de Communauté interminables avec une quarantaine de points à l’ordre du jour, s’éternisant parfois durant 5 à 6 heures consécutives, des interventions insipides de la majorité de droite et de l’exécutif qui, loin de répondre aux propositions ou aux interrogations des Conseillers de gauche, se contentaient de formules vagues ou de propos hors sujet quand il ne s’agissait pas d’invectives désobligeantes. Rien de tout cela aujourd’hui si ce n’est la persistance d’un profond mépris. A la place, on a vu s’exercer une méthode de gouvernance qui laisse pantois.

45 minutes montre en mains, c’est le temps qui aura été consacré à la quinzaine de délibérations inscrites à l’ordre du jour. De mémoire, on n’a rarement vu, voire jamais un Conseil de Communauté aussi court. La Gauche du Grand Nancy a souvent dénoncé les modalités de travail du Conseil de Communauté avec l’examen de trop nombreuses délibérations au cours de la même séance et un temps de parole qui semblait sans fin. Alors oui il y a du changement mais on est manifestement tombé dans l’excès inverse !

45 minutes, c’est court, 3 minutes en moyenne par délibération. Les habitués des travaux de la Communauté Urbaine savent que c’est tout à fait exceptionnel mais l’explication tient aux conditions dans lesquelles s’est tenu ce premier Conseil de l’année 2015. C’est très simple, il n’aura été possible d’intervenir sur aucune des délibérations inscrites à l’ordre du jour, tant les dossiers étaient verouillés à l’avance. Le Conseil est redevenu une simple chambre d’enregistrement, où il ne nous est possible que de regarder passer les décisions prises à l’avance.

C’est véritablement navrant et irrespectueux pour la démocratie. Les belles promesses n’ont pas tardé à voler en éclats !

 

Pour le premier Conseil de Communauté de l’année, c’est une séance bien particulière qui s’est tenue et à laquelle on a pu assister ce vendredi en début d’après-midi.

Suite au renouvellement du mandat des Conseillers communautaires l’an dernier et aux demandes répétées du Groupe de Gauche, on nous avait annoncé, on nous avait même promis des évolutions dans le mode de gouvernance. Depuis, on parvenait à discerner de temps en temps quelques timides avancées mais à en juger par la séance de cet après-midi, c’est « un pas en avant, deux pas en arrière ».

Jusqu’à présent, on était habitué à des Conseils de Communauté interminables avec une quarantaine de points à l’ordre du jour, s’éternisant parfois durant 5 à 6 heures consécutives, des interventions insipides de la majorité de droite et de l’exécutif qui, loin de répondre aux propositions ou aux interrogations des Conseillers de gauche, se contentaient de formules vagues ou de propos hors sujet quand il ne s’agissait pas d’invectives désobligeantes. Rien de tout cela aujourd’hui si ce n’est la persistance d’un profond mépris. A la place, on a vu s’exercer une méthode de gouvernance qui laisse pantois.

45 minutes montre en mains, c’est le temps qui aura été consacré à la quinzaine de délibérations inscrites à l’ordre du jour. De mémoire, on n’a rarement vu, voire jamais un Conseil de Communauté aussi court. La Gauche du Grand Nancy a souvent dénoncé les modalités de travail du Conseil de Communauté avec l’examen de trop nombreuses délibérations au cours de la même séance et un temps de parole qui semblait sans fin. Alors oui il y a du changement mais on est manifestement tombé dans l’excès inverse !

45 minutes, c’est court, 3 minutes en moyenne par délibération. Les habitués des travaux de la Communauté Urbaine savent que c’est tout à fait exceptionnel mais l’explication tient aux conditions dans lesquelles s’est tenu ce premier Conseil de l’année 2015. C’est très simple, il n’aura été possible d’intervenir sur aucune des délibérations inscrites à l’ordre du jour, tant les dossiers étaient verouillés à l’avance. Le Conseil est redevenu une simple chambre d’enregistrement, où il ne nous est possible que de regarder passer les décisions prises à l’avance.

C’est véritablement navrant et irrespectueux pour la démocratie. Les belles promesses n’ont pas tardé à voler en éclats !

 

Il est encore une fois navrant que la presse n’ait pas diffusé le communiqué de presse que j’avais adressé en tant que Président du Groupe de Gauche à la Communauté Urbaine du Grand Nancy alors qu’on nous gave des déclarations de la droite.

Comme ce blog atteindra bientôt un million de visites, je sais qu’il est très lu, je vous communique donc ce que la presse ne vous a pas dit.

 

 

OUI à Vandières !

Dimanche, les Lorrains sont appelés à s’exprimer sur la gare d’interconnexion de Vandières par référendum, une première en France dont nous pouvons être fiers. A cette occasion, les élus du groupe La Gauche du Grand Nancy réaffirment leur soutien à un projet reconnu d’utilité publique. En effet, cette infrastructure, au service des Lorrains, favorisera leur mobilité et le désenclavement des territoires. Elle permettra aux Grand-Nancéiens de relier leur lieu de vie aux autres métropoles françaises et européennes, par un mode de déplacement rapide et éco-responsable : le train. Le projet participera également à la relance de la croissance économique grâce à un investissement public de 120 millions d’euros dont le secteur privé, et notamment le BTP, a grandement besoin. Aujourd’hui, il n’est plus concevable que la Lorraine demeure la seule région de France sans gare d’interconnexion TER/TGV ! Nous appelons chaque citoyen à faire preuve d’ambition pour son avenir et à se déplacer massivement dimanche pour voter « oui » au projet de Vandières.

Par ailleurs, nous ne pouvons qu’exprimer notre étonnement quant au volte-face de dernière minute d’André Rossinot et des maires de droite. Étonnement car ils se sont tous exprimés favorablement et à de nombreuses reprises pour Vandières en Conseil de Communauté. Étonnement car André Rossinot montre son peu d’intérêt pour le Grand Nancy et ses habitants. Il a volontairement surestimé la gare de Vandières (« 350 millions d’euros ») pour mieux la discréditer, lui qui d’ordinaire est enclin à sous-estimer ses propres projets (extension du Stade Marcel Picot, tramway que les contribuables du Grand Nancy continuent de payer au prix fort…). Se vantant constamment d’être respectueux de ses partenaires, il remet pourtant en cause la parole du président de la SNCF, qui a garanti le maintien des dessertes TGV Nancy-Paris. Étonnement car le vice-président au Grand Nancy, Jean-François Husson, continue de porter le projet de Vandières dans le cadre du SCOT Sud 54 qu’il préside ! Étonnement enfin car le maire de Nancy, vice-président du Grand Nancy, veut nuire à la démocratie en regroupant tous les bureaux de vote à l’hôtel de ville dans le seul but de provoquer un maximum d’abstention.

Ces comportements affectent profondément l’image de notre territoire. En cette période pré-électorale, tout nous incite à croire que le président du Grand Nancy et les maires de droite ne veulent pas « défendre les intérêts de leur ville », comme ils le prétendent, mais plutôt l’intérêt de leurs futurs candidats.

Pour le Groupe « La Gauche du Grand Nancy »,
Le président,

Hervé FÉRON

 
 
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