Agir pour vous et avec vous

Jour : 3 janvier 2015

Les syndicats d’enseignants demandent l’annulation de la revalorisation de la prime annuelle des Recteurs d’Académie qui passe de 15 200 euros à 25 620 euros (presque un doublement de la somme) et encore, il ne s’agit là que de la part fixe de cette prime. Cela correspond à un bond de 68% pour ce que l’on ose appeler une « indemnité de responsabilité ».

J’ai envie de commenter cette situation.

Il y a un certain nombre de mois, Vincent PEILLON était Ministre de l’Education nationale et comme je multipliais les questions dérangeantes, il avait chargé la Rectrice d’Académie d’alors de me rencontrer. Celle-ci m’avait invité à déjeuner et j’ai été stupéfait de constater que j’étais reçu dans un hôtel particulier mis à sa disposition, servi par du personnel de maison et que lorsque nous nous sommes quittés, la Rectrice ayant un rendez vous à l’extérieur a pris la voiture de fonction mise à sa disposition et conduite par un chauffeur.

Dans les mois qui viennent de s’écouler, j’ai vu s’accumuler les raisons de me plaindre de l’absence sur le terrain du Recteur, de sa méconnaissance des problèmes et du mépris qu’il peut avoir vis-à-vis des élus locaux, des parents d’élèves et des enseignants.

Pour la reconfiguration de la carte des Zones d’Education Prioritaire, la Ministre Najat VALLAUD-BELKACEM nous a dit à l’Assemblée Nationale à plusieurs reprises que les Recteurs étaient chargés de rencontrer les Députés pour les concerter. Nous sommes un certain nombre à avoir dit à la Ministre que la réalité était toute autre. Pour ce qui me concerne, l’Inspecteur d’Académie est venu me rencontrer pour m’informer des décisions qui étaient prises. J’ai tenté d’interpeller à plusieurs reprises le Recteur très officiellement. Il m’a été impossible de le rencontrer. Il s’est contenté de m’écrire une lettre de réponse négative vis-à-vis de ma demande au bout de trois mois, expéditive et basée sur aucun argument sérieux. Contrairement aux consignes de la Ministre, le recteur n’a absolument pas concerté les Députés et encore moins les Maires.

La Ministre a annoncé une politique volontariste en direction de la formation par l’apprentissage. La Ville de Tomblaine organisera début mai un grand forum de promotion de l’apprentissage. J’ai écrit plusieurs fois au Recteur pour lui demander son soutien auprès des établissements scolaires (il s’agissait juste de relayer l’information pour cautionner notre démarche). Le Recteur ne m’a jamais répondu.

J’ai interpellé plusieurs fois le Recteur par écrit sur le fait qu’il appartient à l’Education nationale de prendre en charge le coût des AVS qui accompagnent des enfants handicapés pendant le temps périscolaire. Jamais le Recteur ne m’a répondu alors même que la Ministre de l’Education nationale lui avait demandé d’étudier cette situation très particulière 

Nous sommes dans un contexte très populiste où il est de bon ton de dire que les collectivités locales dépensent beaucoup d’argent public, que les fonctionnaires coûtent cher et seraient des nantis. Tout cela est faux. Dans les communes, une majorité des fonctionnaires sont des travailleurs pauvres. Le gel du point d’indice depuis 2010 produit aujourd’hui malheureusement les effets redoutés et les débuts de carrière sont particulièrement touchés.

A l’heure où les RASED sont encore démantelés, à l’heure où l’Education nationale refuse de prendre en charge des AVS, à l’heure où on ferme encore des écoles, il est urgent de reconsidérer les salaires et avantages des Recteurs d’Académie, de revenir à la Raison et de considérer cela eu égard aux responsabilités réelles qui sont les leurs. 

 

 

 

Les syndicats d’enseignants demandent l’annulation de la revalorisation de la prime annuelle des Recteurs d’Académie qui passe de 15 200 euros à 25 620 euros (presque un doublement de la somme) et encore, il ne s’agit là que de la part fixe de cette prime. Cela correspond à un bond de 68% pour ce que l’on ose appeler une « indemnité de responsabilité ».

J’ai envie de commenter cette situation.

Il y a un certain nombre de mois, Vincent PEILLON était Ministre de l’Education nationale et comme je multipliais les questions dérangeantes, il avait chargé la Rectrice d’Académie d’alors de me rencontrer. Celle-ci m’avait invité à déjeuner et j’ai été stupéfait de constater que j’étais reçu dans un hôtel particulier mis à sa disposition, servi par du personnel de maison et que lorsque nous nous sommes quittés, la Rectrice ayant un rendez vous à l’extérieur a pris la voiture de fonction mise à sa disposition et conduite par un chauffeur.

Dans les mois qui viennent de s’écouler, j’ai vu s’accumuler les raisons de me plaindre de l’absence sur le terrain du Recteur, de sa méconnaissance des problèmes et du mépris qu’il peut avoir vis-à-vis des élus locaux, des parents d’élèves et des enseignants.

Pour la reconfiguration de la carte des Zones d’Education Prioritaire, la Ministre Najat VALLAUD-BELKACEM nous a dit à l’Assemblée Nationale à plusieurs reprises que les Recteurs étaient chargés de rencontrer les Députés pour les concerter. Nous sommes un certain nombre à avoir dit à la Ministre que la réalité était toute autre. Pour ce qui me concerne, l’Inspecteur d’Académie est venu me rencontrer pour m’informer des décisions qui étaient prises. J’ai tenté d’interpeller à plusieurs reprises le Recteur très officiellement. Il m’a été impossible de le rencontrer. Il s’est contenté de m’écrire une lettre de réponse négative vis-à-vis de ma demande au bout de trois mois, expéditive et basée sur aucun argument sérieux. Contrairement aux consignes de la Ministre, le recteur n’a absolument pas concerté les Députés et encore moins les Maires.

La Ministre a annoncé une politique volontariste en direction de la formation par l’apprentissage. La Ville de Tomblaine organisera début mai un grand forum de promotion de l’apprentissage. J’ai écrit plusieurs fois au Recteur pour lui demander son soutien auprès des établissements scolaires (il s’agissait juste de relayer l’information pour cautionner notre démarche). Le Recteur ne m’a jamais répondu.

J’ai interpellé plusieurs fois le Recteur par écrit sur le fait qu’il appartient à l’Education nationale de prendre en charge le coût des AVS qui accompagnent des enfants handicapés pendant le temps périscolaire. Jamais le Recteur ne m’a répondu alors même que la Ministre de l’Education nationale lui avait demandé d’étudier cette situation très particulière 

Nous sommes dans un contexte très populiste où il est de bon ton de dire que les collectivités locales dépensent beaucoup d’argent public, que les fonctionnaires coûtent cher et seraient des nantis. Tout cela est faux. Dans les communes, une majorité des fonctionnaires sont des travailleurs pauvres. Le gel du point d’indice depuis 2010 produit aujourd’hui malheureusement les effets redoutés et les débuts de carrière sont particulièrement touchés.

A l’heure où les RASED sont encore démantelés, à l’heure où l’Education nationale refuse de prendre en charge des AVS, à l’heure où on ferme encore des écoles, il est urgent de reconsidérer les salaires et avantages des Recteurs d’Académie, de revenir à la Raison et de considérer cela eu égard aux responsabilités réelles qui sont les leurs. 

 

 

 

Il y a quelques mois, avec un certain nombre de députés, j’avais cosigné une proposition de loi visant à astreindre les grandes surfaces à céder leurs invendus alimentaires à des associations caritatives. Cette proposition de loi a été déposée, mais le grand public ne le sait pas assez, les députés n’ont aucune marge de manœuvre lorsqu’ils ont la moindre proposition à faire qui ne leur aurait pas été dictée par le Gouvernement.

En effet, si cette proposition de loi a bel et bien été déposée depuis plusieurs mois, il n’est toujours pas question qu’elle arrive à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale. Il en est ainsi de toutes les bonnes intentions des députés quel que soit leur bord politique.

Cette proposition me semble être de la plus grande évidence : la logique qui consiste à penser que tout député est engagé dans le sens de l’intérêt général devrait permettre d’espérer que les 577 députés cosignent et votent une telle proposition. Il s’agit tout simplement, dans notre société de consommation, où le gaspillage alimentaire est d’année en année toujours plus important, de contraindre les magasins de commerce de détail d’une surface supérieure à 1000 m² de proposer leurs denrées alimentaires invendues mais encore consommables à une ou plusieurs associations d’aide alimentaire.

Au moment où tout le monde se souhaite une bonne année, heureuse, prospère, l’actualité malheureusement nous ramène à une terrible réalité : en France, on meurt encore des difficultés à se loger, à se nourrir, à se soigner.

Les chiffres sont édifiants : en moyenne, les Français jetteraient 20 kilos de déchets alimentaires chaque année dont 7 kilos de produits non consommés.

Considérant que cette proposition de loi dont je n’étais pas à l’origine mais que j’avais cosignée est pour l’instant restée en stand by, je souhaite proposer un amendement en ce sens au projet de loi pour la croissance et l’activité (dite loi Macron). Il est fort probable que tout sera fait pour m’empêcher de déposer cet amendement, puis pour le déclarer irrecevable. On m’opposera que l’objectif de cet amendement n’a rien à voir avec le sujet de la loi. Je constate que lorsque ça arrange bien le Gouvernement, on sait accepter des cavaliers de ce genre. Mais lorsque dans le projet de loi, au titre I et au chapitre 2, il est question de commerce, pourquoi ne pas imaginer qu’un amendement apportant cette « contrainte » au commerce ne soit intégré après l’article 11 au projet de loi ?

Je vais donc déposer cet amendement car force nous est de constater que si la démarche est juste humaniste, la contrainte qui consiste à imposer aux grandes surfaces de redistribuer des invendus encore consommables aux associations caritatives au lieu de les jeter à la poubelle n’est pas une contrainte dommageable.

Je voulais donc faire savoir publiquement que je déposerai cet amendement car je compte sur l’opinion publique et sur les médias pour me soutenir et soutenir tous les députés qui cosigneraient cet amendement.

Il y a quelques mois, avec un certain nombre de députés, j’avais cosigné une proposition de loi visant à astreindre les grandes surfaces à céder leurs invendus alimentaires à des associations caritatives. Cette proposition de loi a été déposée, mais le grand public ne le sait pas assez, les députés n’ont aucune marge de manœuvre lorsqu’ils ont la moindre proposition à faire qui ne leur aurait pas été dictée par le Gouvernement.

En effet, si cette proposition de loi a bel et bien été déposée depuis plusieurs mois, il n’est toujours pas question qu’elle arrive à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale. Il en est ainsi de toutes les bonnes intentions des députés quel que soit leur bord politique.

Cette proposition me semble être de la plus grande évidence : la logique qui consiste à penser que tout député est engagé dans le sens de l’intérêt général devrait permettre d’espérer que les 577 députés cosignent et votent une telle proposition. Il s’agit tout simplement, dans notre société de consommation, où le gaspillage alimentaire est d’année en année toujours plus important, de contraindre les magasins de commerce de détail d’une surface supérieure à 1000 m² de proposer leurs denrées alimentaires invendues mais encore consommables à une ou plusieurs associations d’aide alimentaire.

Au moment où tout le monde se souhaite une bonne année, heureuse, prospère, l’actualité malheureusement nous ramène à une terrible réalité : en France, on meurt encore des difficultés à se loger, à se nourrir, à se soigner.

Les chiffres sont édifiants : en moyenne, les Français jetteraient 20 kilos de déchets alimentaires chaque année dont 7 kilos de produits non consommés.

Considérant que cette proposition de loi dont je n’étais pas à l’origine mais que j’avais cosignée est pour l’instant restée en stand by, je souhaite proposer un amendement en ce sens au projet de loi pour la croissance et l’activité (dite loi Macron). Il est fort probable que tout sera fait pour m’empêcher de déposer cet amendement, puis pour le déclarer irrecevable. On m’opposera que l’objectif de cet amendement n’a rien à voir avec le sujet de la loi. Je constate que lorsque ça arrange bien le Gouvernement, on sait accepter des cavaliers de ce genre. Mais lorsque dans le projet de loi, au titre I et au chapitre 2, il est question de commerce, pourquoi ne pas imaginer qu’un amendement apportant cette « contrainte » au commerce ne soit intégré après l’article 11 au projet de loi ?

Je vais donc déposer cet amendement car force nous est de constater que si la démarche est juste humaniste, la contrainte qui consiste à imposer aux grandes surfaces de redistribuer des invendus encore consommables aux associations caritatives au lieu de les jeter à la poubelle n’est pas une contrainte dommageable.

Je voulais donc faire savoir publiquement que je déposerai cet amendement car je compte sur l’opinion publique et sur les médias pour me soutenir et soutenir tous les députés qui cosigneraient cet amendement.