Agir pour vous et avec vous

Jour : 15 février 2015

V. Debord (vous vous souvenez ?) n’a pas de honte. Elle a twitté :

« Lorsqu’Hervé FERON dépense 50% de sa réserve parlementaire pour ses assocs ou sa ville hors de sa circo, ça ne vous interpelle pas ? »

C’est juste un mensonge, une nouvelle agression gratuite et hypocrite.

Alors d’habitude, depuis qu’elle a perdu, je ne lui réponds pas, mais là, le mensonge est énorme.

Elle devrait expliquer qu’en 2012 le charcutage électoral qui a consisté à sortir la ville où je suis maire de ma circonscription était une basse manoeuvre. Elle devrait rappeler qu’elle a beaucoup intrigué auprès de Sarkozy pour ce charcutage, dans l’espoir de me faire perdre les législatives de 2012. Mais elle devrait rappeler aussi qu’elle a été nettement sanctionnée en 2012 pour son attitude agressive. Elle devrait dire que je l’ai battue avec 54,15% des voix ! Pas mal sur une circo qui avait été découpée pour la droite !

Elle devrait rappeler qu’à cause d’elle, ma ville de Tomblaine a depuis le député de droite, maire de Lunéville (ben oui, logique !) qui n’a mis les pieds à Tomblaine qu’une seule fois depuis 2012 (personne ne s’en souvient, personne ne le connaît) et qu’il est tellement sectaire qu’il a donné depuis à Tomblaine sur sa Réserve Parlementaire…. Zéro centime d’euro !

Elle oublie de dire que quand elle était députée, à force de lécher les pompes à Sarko, elle obtenait des sommes démesurées en réserve parlementaire et qu’elle distribuait ça uniquement aux amis des amis pour tenter de préserver un électorat. Moi, par exemple, je n’ai jamais donné de réserve parlementaire pour une église…

Elle devrait savoir que je ne suis propriétaire d’aucune association. Ce n’est en tout cas, à moi, pas ma conception…

Elle devrait dire que depuis que ma ville est en dehors de ma circonscription, j’ai continué à disposer de la somme « de base » pour la réserve parlementaire, soit 130 000€ par an.
J’ai pour principe de proposer cette enveloppe systématiquement en direction de l’enfance, la jeunesse, l’éducation, la culture, le lien social.

Elle devrait dire que sur ces 130 000€, la vérité est que la ville de Tomblaine en 2013 n’a rien reçu = 0%
En 2014, 20 000€ = 15,3 %
Et en 2015, 2 X 20 000€ (parce que sur deux projets différents) = 30,7%.

Elle devrait dire que les communes de ma circonscription qui bénéficient le plus de ma réserve parlementaire sont des communes de droite, parce que je ne suis pas sectaire comme V. Debord ou comme J. Lamblin…

Et puis, comme elle court sans cesse les plateaux de télévision pour tenter d’exister, elle devrait dire chaque fois qu’elle se fait annoncer comme « députée UMP de Meurthe et Moselle » que c’est faux, parce que je l’ai battue.
C’est donc à chaque fois un mensonge. V. Debord est une menteuse et ce ne pas bien de mentir !

Tout cela n’est même pas de la polémique politique, c’est du populisme à relents pestilentiels.

Ça rappelle un peu l’odeur de sa campagne de 2012, quand elle se disait « sniper de Sarkozy »… Et cela ne lui pas beaucoup réussi !

 

 

 

V. Debord (vous vous souvenez ?) n’a pas de honte. Elle a twitté :

« Lorsqu’Hervé FERON dépense 50% de sa réserve parlementaire pour ses assocs ou sa ville hors de sa circo, ça ne vous interpelle pas ? »

C’est juste un mensonge, une nouvelle agression gratuite et hypocrite.

Alors d’habitude, depuis qu’elle a perdu, je ne lui réponds pas, mais là, le mensonge est énorme.

Elle devrait expliquer qu’en 2012 le charcutage électoral qui a consisté à sortir la ville où je suis maire de ma circonscription était une basse manoeuvre. Elle devrait rappeler qu’elle a beaucoup intrigué auprès de Sarkozy pour ce charcutage, dans l’espoir de me faire perdre les législatives de 2012. Mais elle devrait rappeler aussi qu’elle a été nettement sanctionnée en 2012 pour son attitude agressive. Elle devrait dire que je l’ai battue avec 54,15% des voix ! Pas mal sur une circo qui avait été découpée pour la droite !

Elle devrait rappeler qu’à cause d’elle, ma ville de Tomblaine a depuis le député de droite, maire de Lunéville (ben oui, logique !) qui n’a mis les pieds à Tomblaine qu’une seule fois depuis 2012 (personne ne s’en souvient, personne ne le connaît) et qu’il est tellement sectaire qu’il a donné depuis à Tomblaine sur sa Réserve Parlementaire…. Zéro centime d’euro !

Elle oublie de dire que quand elle était députée, à force de lécher les pompes à Sarko, elle obtenait des sommes démesurées en réserve parlementaire et qu’elle distribuait ça uniquement aux amis des amis pour tenter de préserver un électorat. Moi, par exemple, je n’ai jamais donné de réserve parlementaire pour une église…

Elle devrait savoir que je ne suis propriétaire d’aucune association. Ce n’est en tout cas, à moi, pas ma conception…

Elle devrait dire que depuis que ma ville est en dehors de ma circonscription, j’ai continué à disposer de la somme « de base » pour la réserve parlementaire, soit 130 000€ par an.
J’ai pour principe de proposer cette enveloppe systématiquement en direction de l’enfance, la jeunesse, l’éducation, la culture, le lien social.

Elle devrait dire que sur ces 130 000€, la vérité est que la ville de Tomblaine en 2013 n’a rien reçu = 0%
En 2014, 20 000€ = 15,3 %
Et en 2015, 2 X 20 000€ (parce que sur deux projets différents) = 30,7%.

Elle devrait dire que les communes de ma circonscription qui bénéficient le plus de ma réserve parlementaire sont des communes de droite, parce que je ne suis pas sectaire comme V. Debord ou comme J. Lamblin…

Et puis, comme elle court sans cesse les plateaux de télévision pour tenter d’exister, elle devrait dire chaque fois qu’elle se fait annoncer comme « députée UMP de Meurthe et Moselle » que c’est faux, parce que je l’ai battue.
C’est donc à chaque fois un mensonge. V. Debord est une menteuse et ce ne pas bien de mentir !

Tout cela n’est même pas de la polémique politique, c’est du populisme à relents pestilentiels.

Ça rappelle un peu l’odeur de sa campagne de 2012, quand elle se disait « sniper de Sarkozy »… Et cela ne lui pas beaucoup réussi !

 

 

 

Aujourd’hui, le Journal du Dimanche publie la tribune que j’ai cosignée avec une cinquantaine d’autres députés socialistes, pour affirmer que « la place de la France est aux côtés de la Grèce ». Vous pouvez la retrouver dans son intégralité ci-dessous :

« La place de la France est aux côtés de la Grèce »

TRIBUNE – Tous derrière Tsipras. 50 députés socialistes, frondeurs et soutiens traditionnels du gouvernement, ont écrit un texte pour que la France soutienne vraiment le premier ministre grec. Le JDD publie en exclusivité cette tribune et la liste de ces 50 amis de Syriza. A l’initiative de Pouria Amirshahi, ces socialistes enjoignent François Hollande de prendre la tête de cette réorientation européenne qu’il avait promise en 2012.  Alors que l’Eurogroupe décidera lundi de l’avenir de la Grèce, ils voudraient que François Hollande approuve la restructuration de la dette grecque et cette volonté d’en finir avec l’austérité. 

« Au VIème siècle avant J.-C. les Grecs ont inventé la démocratie (du grec ancien démokratía, « souveraineté du peuple »). En 2015 ils font une nouvelle démonstration de leur attachement à ce modèle politique en reprenant en main leur souveraineté, confisquée depuis des années par la Troïka, dénoncée depuis sa naissance par les socialistes français.

Réhabilitation de la souveraineté populaire, sortie de la crise humanitaire, justice sociale, renaissance culturelle, le programme de Syriza durant la campagne électorale était clair, le nouveau gouvernement aspire désormais à le mettre en œuvre. Respecter leur vote c’est leur laisser la possibilité de le faire. Ainsi en est-il de la démocratie.

« Respect du vote des Grecs »

Le 5 février dernier lors de sa 5ème conférence de presse, François Hollande déclarait au sujet de la Grèce : « Le rôle de la France est de trouver une solution, de contribuer à un  accord mais dans le respect, respect du vote des Grecs mais respect des règles européennes et respect des engagements. C’est sur ces bases-là que je travaille avec nos partenaires européens ». Pourtant, la veille, d’une façon tout à fait incompréhensible, la BCE a durci les conditions de refinancement des banques grecques, alors qu’elle s’apprête à racheter massivement sur les marchés des titres privés dont la qualité de certains n’est pas garantie. Ceci n’est pas admissible. A l’inverse, une partie de la solution réside dans la monétisation de cette dette.

Le respect des objectifs budgétaires du Pacte de Stabilité et de Croissance est une obligation pour les pays de l’Union Européenne que le nouveau gouvernement grec a bien l’intention d’honorer. A l’inverse, l’application des mémorandums d’austérité imposés par la  Troïka, coalition illégitime qu’il est urgent de remplacer par une instance démocratique, n’en est pas une. Cette dernière, en conditionnant les programmes d’aide à la Grèce à des réformes structurelles ultralibérales, a plongé le pays dans une crise économique et humanitaire dévastatrice.

Parallèlement, la rigidité et l’orthodoxie allemande sur la dette grecque depuis son origine, ont participé à entraîner l’UE dans une crise toujours plus profonde.  C’est conscients des causes qui ont conduit leur pays dans la misère que les Grecs se sont levés contre les mémorandums le 25 janvier dernier. Leur imposer de nouvelles mesures d’étouffement économique serait une lourde remise en cause de leur souveraineté et ne serait pas sans conséquence sur toute l’économie européenne.

Là où il y a une volonté il y a un chemin

La Grèce est une alliée en Europe, et cette alliance peut montrer une nouvelle voie, celle d’une nouvelle orientation de la politique européenne, celle qui place l’humain au cœur des enjeux, bien devant les intérêts financiers de quelques-uns. Celle qui concilie le respect des règles communes et la détermination à construire un avenir meilleur.

La prise de conscience, y compris dans les institutions européennes, que l’austérité est une impasse fait de cette période un moment propice à la réorientation de la politique européenne. C’est sur ce nouveau chemin que doivent converger toutes les forces progressistes en Europe, côte à côte. Elles peuvent, ensemble, permettre à tous les Européens de regarder l’avenir avec confiance.

C’est au nom de cet avenir que la France doit porter une exigence politique claire qui parle aux Grecs comme à l’ensemble des peuples d’Europe, en appuyant l’exigence grecque de rendre soutenable le remboursement de sa dette, en prônant une véritable négociation européenne en lieu et  place des injonctions de la Troïka, en soutenant la réduction de l’excédent primaire que l’État grec doit dégager, garantissant les investissements indispensables au redressement économique et social du pays et à la création d’emplois.

Ainsi, la France assumera une nouvelle responsabilité politique à un moment décisif de l’histoire de l’Europe. Ce moment décisif nous engage tous, car nous pouvons ainsi obtenir la réorientation des choix de l’Union européenne. Aussi, le Parlement, et en particulier sa majorité à l’Assemblée nationale, doit être pleinement associé à la définition des positions portées par notre pays lors des prochains sommets européens.

Sophocle nous a enseigné qu’il existe des moments où la seule loi qui compte est celle de la justice. C’est celle qu’ont choisie les Grecs, c’est celle que nous devons soutenir. »

Aujourd’hui, le Journal du Dimanche publie la tribune que j’ai cosignée avec une cinquantaine d’autres députés socialistes, pour affirmer que « la place de la France est aux côtés de la Grèce ». Vous pouvez la retrouver dans son intégralité ci-dessous :

« La place de la France est aux côtés de la Grèce »

TRIBUNE – Tous derrière Tsipras. 50 députés socialistes, frondeurs et soutiens traditionnels du gouvernement, ont écrit un texte pour que la France soutienne vraiment le premier ministre grec. Le JDD publie en exclusivité cette tribune et la liste de ces 50 amis de Syriza. A l’initiative de Pouria Amirshahi, ces socialistes enjoignent François Hollande de prendre la tête de cette réorientation européenne qu’il avait promise en 2012.  Alors que l’Eurogroupe décidera lundi de l’avenir de la Grèce, ils voudraient que François Hollande approuve la restructuration de la dette grecque et cette volonté d’en finir avec l’austérité. 

« Au VIème siècle avant J.-C. les Grecs ont inventé la démocratie (du grec ancien démokratía, « souveraineté du peuple »). En 2015 ils font une nouvelle démonstration de leur attachement à ce modèle politique en reprenant en main leur souveraineté, confisquée depuis des années par la Troïka, dénoncée depuis sa naissance par les socialistes français.

Réhabilitation de la souveraineté populaire, sortie de la crise humanitaire, justice sociale, renaissance culturelle, le programme de Syriza durant la campagne électorale était clair, le nouveau gouvernement aspire désormais à le mettre en œuvre. Respecter leur vote c’est leur laisser la possibilité de le faire. Ainsi en est-il de la démocratie.

« Respect du vote des Grecs »

Le 5 février dernier lors de sa 5ème conférence de presse, François Hollande déclarait au sujet de la Grèce : « Le rôle de la France est de trouver une solution, de contribuer à un  accord mais dans le respect, respect du vote des Grecs mais respect des règles européennes et respect des engagements. C’est sur ces bases-là que je travaille avec nos partenaires européens ». Pourtant, la veille, d’une façon tout à fait incompréhensible, la BCE a durci les conditions de refinancement des banques grecques, alors qu’elle s’apprête à racheter massivement sur les marchés des titres privés dont la qualité de certains n’est pas garantie. Ceci n’est pas admissible. A l’inverse, une partie de la solution réside dans la monétisation de cette dette.

Le respect des objectifs budgétaires du Pacte de Stabilité et de Croissance est une obligation pour les pays de l’Union Européenne que le nouveau gouvernement grec a bien l’intention d’honorer. A l’inverse, l’application des mémorandums d’austérité imposés par la  Troïka, coalition illégitime qu’il est urgent de remplacer par une instance démocratique, n’en est pas une. Cette dernière, en conditionnant les programmes d’aide à la Grèce à des réformes structurelles ultralibérales, a plongé le pays dans une crise économique et humanitaire dévastatrice.

Parallèlement, la rigidité et l’orthodoxie allemande sur la dette grecque depuis son origine, ont participé à entraîner l’UE dans une crise toujours plus profonde.  C’est conscients des causes qui ont conduit leur pays dans la misère que les Grecs se sont levés contre les mémorandums le 25 janvier dernier. Leur imposer de nouvelles mesures d’étouffement économique serait une lourde remise en cause de leur souveraineté et ne serait pas sans conséquence sur toute l’économie européenne.

Là où il y a une volonté il y a un chemin

La Grèce est une alliée en Europe, et cette alliance peut montrer une nouvelle voie, celle d’une nouvelle orientation de la politique européenne, celle qui place l’humain au cœur des enjeux, bien devant les intérêts financiers de quelques-uns. Celle qui concilie le respect des règles communes et la détermination à construire un avenir meilleur.

La prise de conscience, y compris dans les institutions européennes, que l’austérité est une impasse fait de cette période un moment propice à la réorientation de la politique européenne. C’est sur ce nouveau chemin que doivent converger toutes les forces progressistes en Europe, côte à côte. Elles peuvent, ensemble, permettre à tous les Européens de regarder l’avenir avec confiance.

C’est au nom de cet avenir que la France doit porter une exigence politique claire qui parle aux Grecs comme à l’ensemble des peuples d’Europe, en appuyant l’exigence grecque de rendre soutenable le remboursement de sa dette, en prônant une véritable négociation européenne en lieu et  place des injonctions de la Troïka, en soutenant la réduction de l’excédent primaire que l’État grec doit dégager, garantissant les investissements indispensables au redressement économique et social du pays et à la création d’emplois.

Ainsi, la France assumera une nouvelle responsabilité politique à un moment décisif de l’histoire de l’Europe. Ce moment décisif nous engage tous, car nous pouvons ainsi obtenir la réorientation des choix de l’Union européenne. Aussi, le Parlement, et en particulier sa majorité à l’Assemblée nationale, doit être pleinement associé à la définition des positions portées par notre pays lors des prochains sommets européens.

Sophocle nous a enseigné qu’il existe des moments où la seule loi qui compte est celle de la justice. C’est celle qu’ont choisie les Grecs, c’est celle que nous devons soutenir. »