Agir pour vous et avec vous

Mois : mars 2015 (Page 7 de 9)

Hervé Féron adresse la question écrite que vous trouverez ci-dessous au Premier Ministre afin de lui demander de revenir sur les baisses des dotations de l’Etat aux collectivités locales. En effet, ces restrictions ont un impact considérable sur les services proposés par les communes mais également sur le tissu économique local.

 

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Monsieur le Premier Ministre sur les baisses de dotations imposées par l’Etat aux collectivités locales. Le 16 avril 2014 était présenté un plan d’économies de 50 milliards d’euros sur la dépense publique, visant à financer le Pacte de Responsabilité et de Solidarité annoncé par le Président de la République lors de ses vœux à la population le 31 décembre 2013. Dans ce cadre, les collectivités locales sont mises à contribution à travers une diminution des dotations qui leur sont attribuées par l’Etat de 11 milliards d’euros sur la période 2015-2017, soit une diminution de 30%. Ces restrictions représentent une double peine pour les collectivités locales car, non seulement leurs dotations de fonctionnement diminuent dans des proportions encore jamais vues, les obligeant à fermer des services publics en l’absence des moyens adéquats pour les financer, mais en plus, elles se voient reprocher par les professionnels du bâtiment et des travaux publics la baisse des commandes qui leur sont passées. De nombreuses manifestations étaient organisées hier, comme à Nancy où des barrages filtrants ont été mis en place par les membres de la Fédération Régionale des Travaux Publics afin d’exprimer leurs fortes inquiétudes quant à la survie des entreprises et à la préservation des emplois dans le secteur du BTP ainsi que de sensibiliser le public. En Lorraine, la baisse des dotations de l’Etat met toute une économie à mal. Le Président de la Fédération Régionale des Travaux Publics estime ainsi que l’activité du BTP a baissé de 15% en 2014. Il a également annoncé la disparition prévisible de 1.500 à 2.000 emplois cette année en Lorraine rien que dans le domaine des travaux publics, en raison des conséquences des baisses de dotations sur le carnet de commande des entreprises, si une relance des chantiers n’est pas rapidement amorcée ! Les grandes sociétés du BTP ne sont plus épargnées et commencent elles-aussi à ressentir les effets de ces restrictions budgétaires. Il y a une véritable urgence à corriger cette baisse des dotations qui constitue la pire réforme que l’on pouvait imaginer pour relancer l’économie. Alors que le Pacte de Responsabilité et de Solidarité est censé permettre de gagner 0,5% de croissance et de créer 200.000 emplois à l’horizon 2017, les baisses de dotations de l’Etat vont réduire à néant les efforts entrepris en détruisant le tissu économique local et en aggravant la situation sur le marché du travail. Pour les communes, les effets sont encore pires. Les baisses de dotations ne permettent plus aux élus locaux de faire vivre des politiques publiques adaptées aux difficultés locales. Les Maires sont progressivement réduits en situation de gérer, comme des notaires, dans des domaines de compétences obligatoires cadrés par des budgets si contraints qu’il n’y a plus de place pour des politiques publiques de proximité innovantes, imaginatives et volontaires. En étranglant les communes, on abandonne les citoyens ! Il lui demande ainsi d’entendre les appréhensions justifiées des élus locaux et des professionnels et de revenir sur ces baisses exorbitantes de dotations de l’Etat.

 

Hervé Féron adresse la question écrite que vous trouverez ci-dessous au Premier Ministre afin de lui demander de revenir sur les baisses des dotations de l’Etat aux collectivités locales. En effet, ces restrictions ont un impact considérable sur les services proposés par les communes mais également sur le tissu économique local.

 

Monsieur Hervé Féron attire l’attention de Monsieur le Premier Ministre sur les baisses de dotations imposées par l’Etat aux collectivités locales. Le 16 avril 2014 était présenté un plan d’économies de 50 milliards d’euros sur la dépense publique, visant à financer le Pacte de Responsabilité et de Solidarité annoncé par le Président de la République lors de ses vœux à la population le 31 décembre 2013. Dans ce cadre, les collectivités locales sont mises à contribution à travers une diminution des dotations qui leur sont attribuées par l’Etat de 11 milliards d’euros sur la période 2015-2017, soit une diminution de 30%. Ces restrictions représentent une double peine pour les collectivités locales car, non seulement leurs dotations de fonctionnement diminuent dans des proportions encore jamais vues, les obligeant à fermer des services publics en l’absence des moyens adéquats pour les financer, mais en plus, elles se voient reprocher par les professionnels du bâtiment et des travaux publics la baisse des commandes qui leur sont passées. De nombreuses manifestations étaient organisées hier, comme à Nancy où des barrages filtrants ont été mis en place par les membres de la Fédération Régionale des Travaux Publics afin d’exprimer leurs fortes inquiétudes quant à la survie des entreprises et à la préservation des emplois dans le secteur du BTP ainsi que de sensibiliser le public. En Lorraine, la baisse des dotations de l’Etat met toute une économie à mal. Le Président de la Fédération Régionale des Travaux Publics estime ainsi que l’activité du BTP a baissé de 15% en 2014. Il a également annoncé la disparition prévisible de 1.500 à 2.000 emplois cette année en Lorraine rien que dans le domaine des travaux publics, en raison des conséquences des baisses de dotations sur le carnet de commande des entreprises, si une relance des chantiers n’est pas rapidement amorcée ! Les grandes sociétés du BTP ne sont plus épargnées et commencent elles-aussi à ressentir les effets de ces restrictions budgétaires. Il y a une véritable urgence à corriger cette baisse des dotations qui constitue la pire réforme que l’on pouvait imaginer pour relancer l’économie. Alors que le Pacte de Responsabilité et de Solidarité est censé permettre de gagner 0,5% de croissance et de créer 200.000 emplois à l’horizon 2017, les baisses de dotations de l’Etat vont réduire à néant les efforts entrepris en détruisant le tissu économique local et en aggravant la situation sur le marché du travail. Pour les communes, les effets sont encore pires. Les baisses de dotations ne permettent plus aux élus locaux de faire vivre des politiques publiques adaptées aux difficultés locales. Les Maires sont progressivement réduits en situation de gérer, comme des notaires, dans des domaines de compétences obligatoires cadrés par des budgets si contraints qu’il n’y a plus de place pour des politiques publiques de proximité innovantes, imaginatives et volontaires. En étranglant les communes, on abandonne les citoyens ! Il lui demande ainsi d’entendre les appréhensions justifiées des élus locaux et des professionnels et de revenir sur ces baisses exorbitantes de dotations de l’Etat.

 

On a remarqué que dans la presse, souvent, des spectacles découverts par « Aux Actes Citoyens » sont annoncés sans plus, alors que lorsque ces mêmes spectacles reviennent un an, voire deux ans plus tard, dans notre région, ils sont annoncés triomphalement comme des nouveautés, des découvertes…
Ça a été le cas par exemple des Russes de « Sémianiky » qui n’avaient joué la première fois en France que dans deux endroits : au Théâtre du Rond Point…et à Tomblaine ! Ça a été le cas aussi récemment des Allemands « la famille Flötz », ou encore du nouveau spectacle de Tom Novembre (eh oui, c’est à Tomblaine qu’il avait fait sa première !). Voilà maintenant les Polonais du « Mozart Group » qui débarquent à l’Espace Chaudeau… Allez-y ! Courez-y, c’est géant !

Mais quand même, quand la presse dit « Révélation 2014 de la 10ième édition du festival de St-Étienne », sachez qu’avant St-Étienne en 2014, le Mozart Group a aussi été « révélation » du festival « Aux Actes Citoyens », véritable découvreur de talents.
Et ce n’est pas fini !

 

On a remarqué que dans la presse, souvent, des spectacles découverts par « Aux Actes Citoyens » sont annoncés sans plus, alors que lorsque ces mêmes spectacles reviennent un an, voire deux ans plus tard, dans notre région, ils sont annoncés triomphalement comme des nouveautés, des découvertes…
Ça a été le cas par exemple des Russes de « Sémianiky » qui n’avaient joué la première fois en France que dans deux endroits : au Théâtre du Rond Point…et à Tomblaine ! Ça a été le cas aussi récemment des Allemands « la famille Flötz », ou encore du nouveau spectacle de Tom Novembre (eh oui, c’est à Tomblaine qu’il avait fait sa première !). Voilà maintenant les Polonais du « Mozart Group » qui débarquent à l’Espace Chaudeau… Allez-y ! Courez-y, c’est géant !

Mais quand même, quand la presse dit « Révélation 2014 de la 10ième édition du festival de St-Étienne », sachez qu’avant St-Étienne en 2014, le Mozart Group a aussi été « révélation » du festival « Aux Actes Citoyens », véritable découvreur de talents.
Et ce n’est pas fini !

 

Vous qui doutez encore de l’importance de voter pour les départementales, lisez bien le texte ci-dessous.

A noter que la compétence culture et éducation populaire reste partagée avec les départements et les régions. C’est une véritable satisfaction, d’autant que je suis beaucoup intervenu à titre personnel sur ce sujet.

Hervé FERON

 

Adoption du projet de loi NOTRe par l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe). Ce texte constitue le troisième volet de la réforme territoriale.

Le premier volet, la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM), a créé quatorze métropoles dans le pays et a procédé à une première clarification des compétences, avec la reconnaissance de collectivités territoriales cheffes de file pour l’exercice de certaines politiques. Le deuxième volet, la loi relative à la délimitation des régions, a redessiné la carte des régions métropolitaines.

Avec cette réforme territoriale, beaucoup s’attendaient à un Acte III de la décentralisation, se traduisant par de nouveaux transferts de compétences de l’État vers les collectivités territoriales. Dans un contexte de modernisation de l’action publique, le choix a plutôt été fait de simplifier notre organisation territoriale et de clarifier les compétences des collectivités. Cette réforme représente donc en réalité l’Acte I de la modernisation de notre organisation décentralisée.

Ainsi, le projet de loi NOTRe supprime la clause générale de compétence des régions et des départements. Ces collectivités ne pourront désormais intervenir que dans les seuls domaines de compétences attribués expressément par la loi.

Dans ce cadre, les régions se voient reconnaître un pouvoir réglementaire d’adaptation des normes. Elles deviennent également les collectivités responsables, sur leur territoire, de la définition des orientations en matière de développement économique, le projet de loi leur attribuant une compétence exclusive en matière d’aides directes aux entreprises.

En parallèle, le projet de loi NOTRe renforce les intercommunalités par deux biais. D’une part, le texte prévoit l’élargissement de leur périmètre afin de les faire correspondre le plus possible aux bassins de vie. Des adaptations sont toutefois prévues, basées sur des critères géographiques ou démographiques, pour prendre en compte la diversité de nos territoires. D’autre part, ces intercommunalités se voient attribuer de nouvelles compétences pour favoriser les dynamiques communautaires.

C’est alors que la question de l’avenir des départements se pose. En effet, l’attribution de compétences stratégiques aux régions couplée à la montée en puissance des intercommunalités interroge sur le rôle des conseils départementaux au sein de notre organisation décentralisée.

Bien loin des caricatures véhiculées par certains dans un contexte de campagne électorale, le projet de loi NOTRe ne transforme pas les conseils départementaux en coquilles vides. Au contraire, le coeur de leurs actions est réaffirmé. Cette réaffirmation est d’autant plus utile que le département a un rôle prépondérant à jouer aujourd’hui en matière de solidarités et de proximité, alors que le périmètre de la plupart des régions métropolitaines s’est élargi et que les intercommunalités ne sont pas aujourd’hui en mesure de suppléer les conseils départementaux pour l’exercice de leurs compétences.

Toutefois, et c’est un fait, le champ d’action des départements est recentré. Mais il faut le souligner, c’est également le cas pour les régions. Le projet de loi supprime la clause de compétence générale pour les départements. Cette suppression est indispensable pour rendre lisible l’action publique territoriale aux yeux des citoyens.

Elle se traduit notamment par le rétrécissement des politiques départementales en matière de développement économique. Pour être précis, les conseils départementaux ne pourront plus intervenir en matière d’aides directes aux entreprises mais pourront continuer à agir dans le domaine du foncier et de l’immobilier d’entreprise sous réserve de conventionner avec le bloc communal, titulaire de cette compétence. En outre, les compétences départementales en matière de transport (non-urbain ou scolaire) sont transférées aux régions. Ces dernières, responsables de l’aménagement du territoire, bénéficieront ainsi d’une compétence globale en matière de transports.

La première lecture au Parlement a permis de revenir sur deux transferts de compétences des départements aux régions présents dans la version initiale du projet de loi. Les départements continueront à entretenir et gérer les collèges et la voirie. Pour cette dernière compétence, la qualité de l’action des départements a été reconnue sur tous les bancs.

Loin d’être dévitalisés, les conseils départementaux restent les garants de la solidarité territoriale et de la cohésion sociale. Ils continueront à venir en aide aux communes et à leurs groupements pour leurs opérations d’investissement, notamment en milieu rural, et de subventionner les filières agricoles en partenariat avec les régions.

En outre, ils restent compétents pour mettre en œuvre toute aide ou action relative à la prévention ou à la prise en charge des situations de fragilité, le développement social, l’accueil des jeunes enfants et l’autonomie des personnes.

Par ailleurs, les départements seront compétents pour élaborer conjointement avec l’État un programme d’actions destiné à renforcer l’offre de services à la population dans les zones présentant un déficit d’accessibilité des services.

Enfin, les départements continueront à gérer les allocations individuelles de solidarité que sont l’APA, la PCH et le RSA.

Il faut préciser que le projet de loi liste des compétences dont l’exercice restera partagé entre les différents niveaux de collectivités. De ce fait, les départements, comme les régions et les communes, garderont la possibilité d’agir dans le domaine du tourisme, de la culture, du sport, de la promotion des langues régionales et de l’éducation populaire.

Pour conclure, il faut souligner que l’examen parlementaire du projet de loi NOTRe n’est pas achevé et son contenu est donc encore susceptible d’évoluer. Cependant, ces évolutions se feront à la marge, car la première lecture au Parlement a permis de trouver des points d’équilibre majeurs concernant le rôle des départements et plus largement l’architecture de notre organisation décentralisée : aux régions les compétences stratégiques, aux départements les compétences de solidarité, au bloc communal les compétences de proximité.

 

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