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Mois : avril 2015 (Page 2 de 10)

« Hollande a retiré nos troupes de Lybie » (sic) : la triple boulette de l’UMP Valérie Debord

Le Lab – Europe 1, Etienne Baldit

C’est ce qu’on appelle communément un fail. Un très gros fail, en l’occurrence. Il est signé Valérie Debord, secrétaire nationale de l’UMP en charge de la famille, et concerne François Hollande et la Libye.

L’intervention militaire française de 2011 dans ce pays est récemment revenue dans le débat public. Après de nouveaux naufrages dramatiques de migrants en mer Méditerranée, qui ont fait des centaines de morts, François Hollande a notamment expliqué vouloir « réparer les erreurs du passé » en Libye, ciblant Nicolas Sarkozy et l’absence de « réflexion sur ce qui devait se passer après » l’action militaire et la chute de Mouammar Kadhafi.

Une prise de position que Valérie Debord juge purement « opportuniste ». Sur Twitter vendredi 24 avril au soir, elle a partagé en le retweetant un montage photo de deux articles du Figaro. L’un, datant de mars 2011, est titré « Libye : Hollande approuve l’intervention » ; l’autre, publié ce 23 avril, explique qu' »au sommet européen, Hollande tacle Sarkozy au sujet de la Libye ».

À un internaute qui lui faisait remarquer que François Hollande n’avait jamais caché son soutien à la participation à l’opération militaire décidée par Nicolas Sarkozy, et qu’il dénonçait surtout le manque de « service après vente » de la part des précédents gouvernements, Valérie Debord a alors répondu :

« C’est Hollande qui à peine élu a retiré nos troupes de Lybie #amateur »

Et là, c’est le drame. Premièrement parce que Valérie Debord fait une faute d’orthographe à « Libye », qu’elle écrit « Lybie ». Admettons, ce sont des choses qui arrivent. Ensuite parce que l’opération en question a pris fin le 31 octobre 2011, alors que Nicolas Sarkozy était président de la République. Mais surtout parce que soit elle dévoile un gigantesque scoop, soit elle fait une erreur monumentale au sujet des « troupes » françaises.

Nicolas Sarkozy, François Fillon et leur gouvernement avaient en effet catégoriquement refusé d’engager des troupes au sol en Libye, et ce malgré des demandes répétées émanant de la rébellion libyenne. Par « l’opération Harmattan », la France a participé à l’intervention internationale en Libye en procédant *uniquement* à des frappes aériennes, sous l’égide de l’Otan et suivant une résolution des Nations Unies.

François Hollande n’a donc pas pu « retirer » les troupes françaises de « Lybie » puisque :

1) Il n’y en avait pas.

2) L’opération avait pris fin avant son arrivée au pouvoir.

3) Ce pays n’existe pas.

Certains internautes n’ont évidemment pas manqué de faire remarquer tout cela à Valérie Debord, à l’image d’un collaborateur parlementaire du groupe écologiste à l’Assemblée nationale.

Valérie Debord a depuis, sans explication, supprimé son tweet triplement erroné. Contactée par Le Lab, elle explique ne pas avoir écrit ce tweet mais « assume » cette erreur : « C’est n’importe quoi, c’est évidemment faux et je ne partage pas du tout ce qui a été écrit. »

On peut supposer que la personne derrière cette boulette a confondu Libye et Afghanistan : François Hollande avait promis, durant sa campagne présidentielle, le retrait des troupes françaises de ce pays « à la fin de l’année 2012 ». Le retrait a commencé en juillet 2012 et ne s’est terminé que le 31 décembre 2014.

« Hollande a retiré nos troupes de Lybie » (sic) : la triple boulette de l’UMP Valérie Debord

Le Lab – Europe 1, Etienne Baldit

C’est ce qu’on appelle communément un fail. Un très gros fail, en l’occurrence. Il est signé Valérie Debord, secrétaire nationale de l’UMP en charge de la famille, et concerne François Hollande et la Libye.

L’intervention militaire française de 2011 dans ce pays est récemment revenue dans le débat public. Après de nouveaux naufrages dramatiques de migrants en mer Méditerranée, qui ont fait des centaines de morts, François Hollande a notamment expliqué vouloir « réparer les erreurs du passé » en Libye, ciblant Nicolas Sarkozy et l’absence de « réflexion sur ce qui devait se passer après » l’action militaire et la chute de Mouammar Kadhafi.

Une prise de position que Valérie Debord juge purement « opportuniste ». Sur Twitter vendredi 24 avril au soir, elle a partagé en le retweetant un montage photo de deux articles du Figaro. L’un, datant de mars 2011, est titré « Libye : Hollande approuve l’intervention » ; l’autre, publié ce 23 avril, explique qu' »au sommet européen, Hollande tacle Sarkozy au sujet de la Libye ».

À un internaute qui lui faisait remarquer que François Hollande n’avait jamais caché son soutien à la participation à l’opération militaire décidée par Nicolas Sarkozy, et qu’il dénonçait surtout le manque de « service après vente » de la part des précédents gouvernements, Valérie Debord a alors répondu :

« C’est Hollande qui à peine élu a retiré nos troupes de Lybie #amateur »

Et là, c’est le drame. Premièrement parce que Valérie Debord fait une faute d’orthographe à « Libye », qu’elle écrit « Lybie ». Admettons, ce sont des choses qui arrivent. Ensuite parce que l’opération en question a pris fin le 31 octobre 2011, alors que Nicolas Sarkozy était président de la République. Mais surtout parce que soit elle dévoile un gigantesque scoop, soit elle fait une erreur monumentale au sujet des « troupes » françaises.

Nicolas Sarkozy, François Fillon et leur gouvernement avaient en effet catégoriquement refusé d’engager des troupes au sol en Libye, et ce malgré des demandes répétées émanant de la rébellion libyenne. Par « l’opération Harmattan », la France a participé à l’intervention internationale en Libye en procédant *uniquement* à des frappes aériennes, sous l’égide de l’Otan et suivant une résolution des Nations Unies.

François Hollande n’a donc pas pu « retirer » les troupes françaises de « Lybie » puisque :

1) Il n’y en avait pas.

2) L’opération avait pris fin avant son arrivée au pouvoir.

3) Ce pays n’existe pas.

Certains internautes n’ont évidemment pas manqué de faire remarquer tout cela à Valérie Debord, à l’image d’un collaborateur parlementaire du groupe écologiste à l’Assemblée nationale.

Valérie Debord a depuis, sans explication, supprimé son tweet triplement erroné. Contactée par Le Lab, elle explique ne pas avoir écrit ce tweet mais « assume » cette erreur : « C’est n’importe quoi, c’est évidemment faux et je ne partage pas du tout ce qui a été écrit. »

On peut supposer que la personne derrière cette boulette a confondu Libye et Afghanistan : François Hollande avait promis, durant sa campagne présidentielle, le retrait des troupes françaises de ce pays « à la fin de l’année 2012 ». Le retrait a commencé en juillet 2012 et ne s’est terminé que le 31 décembre 2014.

« Hollande a retiré nos troupes de Lybie » (sic) : la triple boulette de l’UMP Valérie Debord

Le Lab – Europe 1, Etienne Baldit

C’est ce qu’on appelle communément un fail. Un très gros fail, en l’occurrence. Il est signé Valérie Debord, secrétaire nationale de l’UMP en charge de la famille, et concerne François Hollande et la Libye.

L’intervention militaire française de 2011 dans ce pays est récemment revenue dans le débat public. Après de nouveaux naufrages dramatiques de migrants en mer Méditerranée, qui ont fait des centaines de morts, François Hollande a notamment expliqué vouloir « réparer les erreurs du passé » en Libye, ciblant Nicolas Sarkozy et l’absence de « réflexion sur ce qui devait se passer après » l’action militaire et la chute de Mouammar Kadhafi.

Une prise de position que Valérie Debord juge purement « opportuniste ». Sur Twitter vendredi 24 avril au soir, elle a partagé en le retweetant un montage photo de deux articles du Figaro. L’un, datant de mars 2011, est titré « Libye : Hollande approuve l’intervention » ; l’autre, publié ce 23 avril, explique qu' »au sommet européen, Hollande tacle Sarkozy au sujet de la Libye ».

À un internaute qui lui faisait remarquer que François Hollande n’avait jamais caché son soutien à la participation à l’opération militaire décidée par Nicolas Sarkozy, et qu’il dénonçait surtout le manque de « service après vente » de la part des précédents gouvernements, Valérie Debord a alors répondu :

« C’est Hollande qui à peine élu a retiré nos troupes de Lybie #amateur »

Et là, c’est le drame. Premièrement parce que Valérie Debord fait une faute d’orthographe à « Libye », qu’elle écrit « Lybie ». Admettons, ce sont des choses qui arrivent. Ensuite parce que l’opération en question a pris fin le 31 octobre 2011, alors que Nicolas Sarkozy était président de la République. Mais surtout parce que soit elle dévoile un gigantesque scoop, soit elle fait une erreur monumentale au sujet des « troupes » françaises.

Nicolas Sarkozy, François Fillon et leur gouvernement avaient en effet catégoriquement refusé d’engager des troupes au sol en Libye, et ce malgré des demandes répétées émanant de la rébellion libyenne. Par « l’opération Harmattan », la France a participé à l’intervention internationale en Libye en procédant *uniquement* à des frappes aériennes, sous l’égide de l’Otan et suivant une résolution des Nations Unies.

François Hollande n’a donc pas pu « retirer » les troupes françaises de « Lybie » puisque :

1) Il n’y en avait pas.

2) L’opération avait pris fin avant son arrivée au pouvoir.

3) Ce pays n’existe pas.

Certains internautes n’ont évidemment pas manqué de faire remarquer tout cela à Valérie Debord, à l’image d’un collaborateur parlementaire du groupe écologiste à l’Assemblée nationale.

Valérie Debord a depuis, sans explication, supprimé son tweet triplement erroné. Contactée par Le Lab, elle explique ne pas avoir écrit ce tweet mais « assume » cette erreur : « C’est n’importe quoi, c’est évidemment faux et je ne partage pas du tout ce qui a été écrit. »

On peut supposer que la personne derrière cette boulette a confondu Libye et Afghanistan : François Hollande avait promis, durant sa campagne présidentielle, le retrait des troupes françaises de ce pays « à la fin de l’année 2012 ». Le retrait a commencé en juillet 2012 et ne s’est terminé que le 31 décembre 2014.

Hervé FERON en appelle une nouvelle fois au Ministre des Affaires Etrangères, Laurent FABIUS, au sujet du sort dramatique réservé à notre compatriote Serge ATLAOUI.

Hervé FERON le conjure d’intervenir une nouvelle fois pour tenter de le sauver, et se fait en cela le porte-parole de tous les Lorrains, de tous les Français, de tous les humanistes bouleversés par cette dramatique affaire.

La Question Ecrite posée par le Député :

Monsieur Hervé FERON alerte Monsieur le Ministre des affaires étrangères et du développement international sur le sort réservé au ressortissant français Monsieur Serge ATLAOUI après que la Cour suprême indonésienne a rejeté hier la demande de révision du procès de l’intéressé, condamné à la peine capitale. Le Député a d’ores et déjà interpellé à plusieurs reprises Monsieur le Président de la République et Monsieur le ministre des affaires étrangères et du développement international. Conscient du fait que ce dernier est déjà particulièrement sensibilisé à ce drame, le Député lui demande instamment de tenter une dernière intervention auprès des autorités indonésiennes pour sauver Serge ATLAOUI qui clame son innocence depuis de nombreuses années. Le Député considère que sans préjuger sur le fond de l’affaire et quelle que soit la vérité, il n’est pas acceptable que l’un des ressortissants français soit condamné à une peine aussi inhumaine, indigne et barbare contre laquelle la France, pays des Droits de l’Homme, œuvre au niveau international pour demander l’abolition.

Hervé FERON en appelle une nouvelle fois au Ministre des Affaires Etrangères, Laurent FABIUS, au sujet du sort dramatique réservé à notre compatriote Serge ATLAOUI.

Hervé FERON le conjure d’intervenir une nouvelle fois pour tenter de le sauver, et se fait en cela le porte-parole de tous les Lorrains, de tous les Français, de tous les humanistes bouleversés par cette dramatique affaire.

La Question Ecrite posée par le Député :

Monsieur Hervé FERON alerte Monsieur le Ministre des affaires étrangères et du développement international sur le sort réservé au ressortissant français Monsieur Serge ATLAOUI après que la Cour suprême indonésienne a rejeté hier la demande de révision du procès de l’intéressé, condamné à la peine capitale. Le Député a d’ores et déjà interpellé à plusieurs reprises Monsieur le Président de la République et Monsieur le ministre des affaires étrangères et du développement international. Conscient du fait que ce dernier est déjà particulièrement sensibilisé à ce drame, le Député lui demande instamment de tenter une dernière intervention auprès des autorités indonésiennes pour sauver Serge ATLAOUI qui clame son innocence depuis de nombreuses années. Le Député considère que sans préjuger sur le fond de l’affaire et quelle que soit la vérité, il n’est pas acceptable que l’un des ressortissants français soit condamné à une peine aussi inhumaine, indigne et barbare contre laquelle la France, pays des Droits de l’Homme, œuvre au niveau international pour demander l’abolition.

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