Agir pour vous et avec vous

Mois : octobre 2015 (Page 9 de 11)

Il y a 70 ans, le jeudi 4 octobre 1945, était promulguée l’ordonnance instaurant la sécurité sociale en France.

La sécurité sociale prend racine dans le contexte si particulier des lendemains de la Seconde Guerre Mondiale ; en 1945, il faut tout reconstruire, mais également renouer le lien social, qui s’est délité dans une société meurtrie par l’occupation et la honte de la collaboration. 

Conduite par le Centre National de la Résistance, la réflexion sur les principes de la sécurité sociale a été diffusée dans un programme intitulé, à point nommé, « Les jours heureux ». Elle fait écho à l’article 11 de la Constitution de 1946, qui charge la Nation de « garantir à tous […] la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. »

Il est indispensable de rappeler les circonstances exceptionnelles qui ont présidé à la mise en place de la « sécu », dont nous bénéficions tous naturellement aujourd’hui. Ainsi gardons-nous en mémoire que la sécurité sociale n’a pas surgi de nulle part, et qu’il s’agit de la protéger.

Le regretté Stéphane Hessel s’indignait il y a quelques années encore, dans un pamphlet qui a fait grand bruit. Grand diplomate, co-rédacteur de la Déclaration des Droits de l’Homme, il mettait le doigt sur le véritable problème auquel notre système fait face aujourd’hui : en 1945, au lendemain de la guerre, nous n’avions plus rien, l’Europe n’était que destruction. C’est alors que nous avons inventé, grâce au Conseil national de la Résistance, la solidarité nationale, la sécurité sociale, afin de faire société, et de garantir aux citoyens français un niveau décent de bien-être en les protégeant de la maladie. Stéphane Hessel faisait aussi remarquer que depuis, la France n’avait jamais cessé de produire plus de richesse et de devenir plus riche alors que l’on nous dit régulièrement que l’Etat ne peut plus assurer les coûts de ces mesures citoyennes. Le seul véritable problème qui se pose aujourd’hui est donc celui de la redistribution des richesses.

Non, ce ne sont pas des positions dogmatiques voire ringardes que de défendre nos acquis sociaux. S’ils sont justes, s’ils ont du sens, alors c’est le devoir de notre société de se donner les moyens de les défendre.

Que chacun, quels que soient ses revenus, et quel que soit le territoire qu’il habite, ait accès aux mêmes prestations de santé, tel doit être le sens de notre combat. On ne peut faire des économies sur la santé des gens, au risque de déséquilibrer l’ensemble de notre système social, et de mettre dans une situation d’isolement désespéré les Français les plus fragiles.

Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, en discussion au Parlement dans les semaines à venir, doit être l’occasion de rouvrir ce débat vital. Dans le contexte du soixante-dixième anniversaire de la sécurité sociale, les députés y apporteront une attention toute particulière et ils seront particulièrement vigilants au respect des principes de la solidarité universelle.

Il y a 70 ans, le jeudi 4 octobre 1945, était promulguée l’ordonnance instaurant la sécurité sociale en France.

La sécurité sociale prend racine dans le contexte si particulier des lendemains de la Seconde Guerre Mondiale ; en 1945, il faut tout reconstruire, mais également renouer le lien social, qui s’est délité dans une société meurtrie par l’occupation et la honte de la collaboration. 

Conduite par le Centre National de la Résistance, la réflexion sur les principes de la sécurité sociale a été diffusée dans un programme intitulé, à point nommé, « Les jours heureux ». Elle fait écho à l’article 11 de la Constitution de 1946, qui charge la Nation de « garantir à tous […] la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. »

Il est indispensable de rappeler les circonstances exceptionnelles qui ont présidé à la mise en place de la « sécu », dont nous bénéficions tous naturellement aujourd’hui. Ainsi gardons-nous en mémoire que la sécurité sociale n’a pas surgi de nulle part, et qu’il s’agit de la protéger.

Le regretté Stéphane Hessel s’indignait il y a quelques années encore, dans un pamphlet qui a fait grand bruit. Grand diplomate, co-rédacteur de la Déclaration des Droits de l’Homme, il mettait le doigt sur le véritable problème auquel notre système fait face aujourd’hui : en 1945, au lendemain de la guerre, nous n’avions plus rien, l’Europe n’était que destruction. C’est alors que nous avons inventé, grâce au Conseil national de la Résistance, la solidarité nationale, la sécurité sociale, afin de faire société, et de garantir aux citoyens français un niveau décent de bien-être en les protégeant de la maladie. Stéphane Hessel faisait aussi remarquer que depuis, la France n’avait jamais cessé de produire plus de richesse et de devenir plus riche alors que l’on nous dit régulièrement que l’Etat ne peut plus assurer les coûts de ces mesures citoyennes. Le seul véritable problème qui se pose aujourd’hui est donc celui de la redistribution des richesses.

Non, ce ne sont pas des positions dogmatiques voire ringardes que de défendre nos acquis sociaux. S’ils sont justes, s’ils ont du sens, alors c’est le devoir de notre société de se donner les moyens de les défendre.

Que chacun, quels que soient ses revenus, et quel que soit le territoire qu’il habite, ait accès aux mêmes prestations de santé, tel doit être le sens de notre combat. On ne peut faire des économies sur la santé des gens, au risque de déséquilibrer l’ensemble de notre système social, et de mettre dans une situation d’isolement désespéré les Français les plus fragiles.

Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, en discussion au Parlement dans les semaines à venir, doit être l’occasion de rouvrir ce débat vital. Dans le contexte du soixante-dixième anniversaire de la sécurité sociale, les députés y apporteront une attention toute particulière et ils seront particulièrement vigilants au respect des principes de la solidarité universelle.

Depuis deux ans, j’ai beaucoup sollicité le Ministre Patrick Kanner à propos de Vandoeuvre et du centre commercial des Nations. Alors je me suis étonné auprès de lui qu’il soit annoncé dans un quart de page de l’Est Républicain comme invité de Valérie Debord en visite prochaine à Vandoeuvre. Patrick Kanner me répond (après avoir vérifié) qu’il n’a aucune visite programmée en Meurthe-et-Moselle prochainement (il me demande même de lui transmettre cet article tant il en est étonné). Cette annonce était donc un nouveau mensonge… mensonge de campagne ?

J’ai donc proposé à mon collègue et ami maire de Vandoeuvre Stéphane Hablot, de demander à Patrick Kanner de venir à Vandoeuvre… Je devrais pouvoir y arriver.

Hervé Féron

Depuis deux ans, j’ai beaucoup sollicité le Ministre Patrick Kanner à propos de Vandoeuvre et du centre commercial des Nations. Alors je me suis étonné auprès de lui qu’il soit annoncé dans un quart de page de l’Est Républicain comme invité de Valérie Debord en visite prochaine à Vandoeuvre. Patrick Kanner me répond (après avoir vérifié) qu’il n’a aucune visite programmée en Meurthe-et-Moselle prochainement (il me demande même de lui transmettre cet article tant il en est étonné). Cette annonce était donc un nouveau mensonge… mensonge de campagne ?

J’ai donc proposé à mon collègue et ami maire de Vandoeuvre Stéphane Hablot, de demander à Patrick Kanner de venir à Vandoeuvre… Je devrais pouvoir y arriver.

Hervé Féron

A la veille de la COP21, parmi toutes les agressions que subit notre planète, c’est aujourd’hui un véritable continent sous-marin en plastique qui existe. Pourtant, il y a des solutions et parfois tout près de chez nous, par exemple à Ludres. Hervé Féron a posé une question écrite à la Ministre :

Monsieur Hervé FERON interroge Madame la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie sur l’interdiction des sacs plastique à usage unique prévue par la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. A la veille d’accueillir en France la COP21, « la pollution par les sacs plastique est un fléau contre lequel il faut lutter » comme l’a encore dit la Ministre à l’occasion du festival Ocean Climax à Bordeaux le 11 septembre dernier. Des solutions existent déjà pour remplacer les sacs plastiques à usage unique ou de petite contenance par des sacs biodégradables, à partir de fécule de pomme de terre par exemple. Des entreprises disposent de la technologie et sont prêtes à investir pour développer cette production qui permettrait également d’offrir de nouveaux débouchés pour les agriculteurs français grâce à la production de pommes de terre destinées à cette filière. Malheureusement, les industriels craignent que des dérogations soient octroyées pour prolonger l’autorisation d’utiliser des sacs dits oxo-fragmentables, en dépit de leur interdiction prévue par l’article 75 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. D’après cet article, un plastique oxo-fragmentable est dégradable mais non assimilable par les micro-organismes et non compostable conformément aux normes en vigueur applicables pour la valorisation organique des plastiques. Or, permettre l’utilisation de ces sacs, ce serait freiner le développement d’une filière réellement écologique de sacs biodégradables qui doit supporter des coûts de matière première plus élevés. Ainsi, par exemple, l’entreprise Schweitzer située à Ludres en Meurthe-et-Moselle a prévu d’investir pour la mise en place de deux lignes de production de sacs biodégradables dès le début de l’année 2016, mais cet investissement est actuellement gelé du fait des incertitudes règlementaires. Il l’interroge donc sur les intentions du gouvernement concernant l’octroi de telles dérogations, ainsi que sur les mesures prévues pour encourager la généralisation des sacs plastiques biodégradables et soutenir l’émergence d’une filière industrielle française, écologique, créatrice d’emploi et de débouchés nouveaux pour nos agriculteurs.

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