Le 25 novembre 1960, trois militantes politiques, les sœurs Mirabal, étaient assassinées en République dominicaine sur les ordres du dictateur Rafael Trujillo, devenant par là-même un symbole de résistance à toutes les formes de tyrannie. 

Commémorée partout dans le monde depuis 1999, elle est l’occasion de réaffirmer l’engagement des gouvernements, organisations internationales et ONG contre les violences faites aux femmes sous toutes les formes. « Physiques, sexuelles ou psychologiques », commises « dans la sphère privée comme publique », elles sont toutes également condamnables, selon le texte des Nations-Unies.

La violence contre les femmes demeure aujourd’hui un problème mondial. Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie, 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violences physiques ou sexuelles. En France, 1 femme sur 10 est touchée par ce type de violences. Récemment, un sondage nous avait interpelés en nous apprenant que 100% des femmes avaient déjà été victimes d’agressions sexuelles dans les transports en commun.

Afin de marquer leur soutien à la grande cause de la lutte contre les violences faites aux femmes, plusieurs personnes porteront un ruban blanc aujourd’hui. Aussi, avec le mot-dièse #ViolencesFemmes, une campagne a été lancée pour faire connaître largement la ligne téléphonique 3919, numéro d’écoute et d’orientation, anonyme et gratuit, disponible pour toutes les femmes victimes de violences, 7 jours sur 7.

En tant que député, je m’associe à cette journée nationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, et en tant que maire je demande à ce que ce courrier soit affiché dans les lieux publics que sont la mairie de Tomblaine, la bibliothèque municipale et l’espace socio-culturel Jean Jaurès.

Hervé Féron