Agir pour vous et avec vous

Mois : novembre 2015 (Page 3 de 11)

Le 25 novembre 1960, trois militantes politiques, les sœurs Mirabal, étaient assassinées en République dominicaine sur les ordres du dictateur Rafael Trujillo, devenant par là-même un symbole de résistance à toutes les formes de tyrannie. 

Commémorée partout dans le monde depuis 1999, elle est l’occasion de réaffirmer l’engagement des gouvernements, organisations internationales et ONG contre les violences faites aux femmes sous toutes les formes. « Physiques, sexuelles ou psychologiques », commises « dans la sphère privée comme publique », elles sont toutes également condamnables, selon le texte des Nations-Unies.

La violence contre les femmes demeure aujourd’hui un problème mondial. Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie, 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violences physiques ou sexuelles. En France, 1 femme sur 10 est touchée par ce type de violences. Récemment, un sondage nous avait interpelés en nous apprenant que 100% des femmes avaient déjà été victimes d’agressions sexuelles dans les transports en commun.

Afin de marquer leur soutien à la grande cause de la lutte contre les violences faites aux femmes, plusieurs personnes porteront un ruban blanc aujourd’hui. Aussi, avec le mot-dièse #ViolencesFemmes, une campagne a été lancée pour faire connaître largement la ligne téléphonique 3919, numéro d’écoute et d’orientation, anonyme et gratuit, disponible pour toutes les femmes victimes de violences, 7 jours sur 7.

En tant que député, je m’associe à cette journée nationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, et en tant que maire je demande à ce que ce courrier soit affiché dans les lieux publics que sont la mairie de Tomblaine, la bibliothèque municipale et l’espace socio-culturel Jean Jaurès.

Hervé Féron

Le 24 novembre 2015, le député Hervé Féron a posé une question orale sans débat à l’attention de la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Énergie concernant les modalités d’application de la loi sur la transition énergétique pour ce qui concerne l’interdiction des sacs plastiques, qui doivent être fixées par décret. En l’absence de la Ministre, c’est le Secrétaire d’État Secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, qui lui a répondu.

Retrouvez en vidéo la question posée par Hervé Féron :

 

Ainsi que la réponse d’Alain Vidalies :

 

Et le texte de la QOSD posée par Hervé Féron :

 

Merci Madame la Présidente.

 

Ma question s’adresse à Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

Madame la Ministre, à la veille de la Conférence sur le climat de Paris, l’adoption de la Loi de transition énergétique a été un signal fort pour montrer l’engagement de la France en faveur d’une croissance durable, plus propre et mieux équilibrée.

Car le temps presse, comme en atteste l’immense problème de la pollution plastique. A l’heure actuelle, c’est un véritable continent sous-marin qui défigure la planète, particulièrement visible en Arctique.

Afin d’y remédier, la Loi de transition énergétique prévoit l’interdiction en magasin des sacs de caisse à usage unique à partir du 1er janvier 2016, et celle des autres sacs de type « fruits et légumes » à partir du 1er janvier 2017.

Certains sacs compostables et composés de matériaux biosourcés, réservés à un usage « fruits et légumes », continueront toutefois d’être disponibles en magasin, car ils ne présentent pas de risque pour l’environnement. C’est notamment le cas des bioplastiques, entièrement  compostables.

Madame la Ministre, j’attire votre attention sur la nécessité de soutenir l’industrie bioplastique, car elle représente un grand intérêt tant sur le plan écologique que sur le plan économique.

Cette filière, détentrice d’un savoir-faire typiquement français, constitue en effet un vivier de plusieurs milliers d’emplois pour notre pays. Des entreprises disposent d’ores-et-déjà de la technologie nécessaire et sont prêtes à investir davantage pour développer cette production.

C’est notamment le cas, en Meurthe-et-Moselle, de l’usine Schweitzer à Ludres qui produit des sacs en bioplastique à partir de fécule de pomme de terre. Dans une région où le chardon abonde, il serait également possible de mettre à profit cette plante. On ouvrirait ainsi de nouveaux débouchés pour les agriculteurs français, y compris sur les terres en jachère.

Pour aider l’industrie bioplastique, il faut veiller à la mise en œuvre rapide de la Loi de transition énergétique et à la bonne rédaction du décret d’application. En particulier, il est très surprenant de voir aujourd’hui encore des sacs oxofragmentables sur le marché, et il serait inconcevable qu’une exemption en faveur de certains sacs en polyéthylène existe, car ces derniers représentent un véritable danger pour l’environnement.

Aussi, hâtons-nous de prendre ce décret, afin de donner à l’industrie bioplastique le signal volontariste attendu pour réaliser les investissements nécessaires. Pourquoi retarder sa signature plutôt que de suivre le rythme de la loi, qui prévoit l’interdiction des sacs de caisse à usage unique au 1er janvier prochain ? Les industriels du plastique, qui s’attendent depuis des années à une interdiction, ont déjà eu plusieurs mois pour s’adapter. Et les consommateurs demandent des solutions environnementales pour les plastiques.

Attendre des mois supplémentaires, c’est laisser également l’opportunité aux entreprises asiatiques de se mettre au niveau technologique et de concurrencer directement notre filière française.

Madame la Ministre, avec le bioplastique, nous avons découvert une pépite, celle d’une industrie respectueuse de l’environnement et porteuse de milliers d’emplois dans toute la France. Il est de notre devoir de la soutenir, afin de respecter pleinement l’esprit de cette Loi d’espoir et de modernité qu’est la Loi de transition énergétique. Dans la dynamique de la COP 21, il y aurait beaucoup de sens à ce que le décret d’application relatif aux sacs plastiques soit signé dès le mois de décembre prochain.

Je vous remercie.

Le 24 novembre 2015, le député Hervé Féron a posé une question orale sans débat à l’attention de la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Énergie concernant les modalités d’application de la loi sur la transition énergétique pour ce qui concerne l’interdiction des sacs plastiques, qui doivent être fixées par décret. En l’absence de la Ministre, c’est le Secrétaire d’État Secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, qui lui a répondu.

Retrouvez en vidéo la question posée par Hervé Féron :

 

Ainsi que la réponse d’Alain Vidalies :

 

Et le texte de la QOSD posée par Hervé Féron :

 

Merci Madame la Présidente.

 

Ma question s’adresse à Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

Madame la Ministre, à la veille de la Conférence sur le climat de Paris, l’adoption de la Loi de transition énergétique a été un signal fort pour montrer l’engagement de la France en faveur d’une croissance durable, plus propre et mieux équilibrée.

Car le temps presse, comme en atteste l’immense problème de la pollution plastique. A l’heure actuelle, c’est un véritable continent sous-marin qui défigure la planète, particulièrement visible en Arctique.

Afin d’y remédier, la Loi de transition énergétique prévoit l’interdiction en magasin des sacs de caisse à usage unique à partir du 1er janvier 2016, et celle des autres sacs de type « fruits et légumes » à partir du 1er janvier 2017.

Certains sacs compostables et composés de matériaux biosourcés, réservés à un usage « fruits et légumes », continueront toutefois d’être disponibles en magasin, car ils ne présentent pas de risque pour l’environnement. C’est notamment le cas des bioplastiques, entièrement  compostables.

Madame la Ministre, j’attire votre attention sur la nécessité de soutenir l’industrie bioplastique, car elle représente un grand intérêt tant sur le plan écologique que sur le plan économique.

Cette filière, détentrice d’un savoir-faire typiquement français, constitue en effet un vivier de plusieurs milliers d’emplois pour notre pays. Des entreprises disposent d’ores-et-déjà de la technologie nécessaire et sont prêtes à investir davantage pour développer cette production.

C’est notamment le cas, en Meurthe-et-Moselle, de l’usine Schweitzer à Ludres qui produit des sacs en bioplastique à partir de fécule de pomme de terre. Dans une région où le chardon abonde, il serait également possible de mettre à profit cette plante. On ouvrirait ainsi de nouveaux débouchés pour les agriculteurs français, y compris sur les terres en jachère.

Pour aider l’industrie bioplastique, il faut veiller à la mise en œuvre rapide de la Loi de transition énergétique et à la bonne rédaction du décret d’application. En particulier, il est très surprenant de voir aujourd’hui encore des sacs oxofragmentables sur le marché, et il serait inconcevable qu’une exemption en faveur de certains sacs en polyéthylène existe, car ces derniers représentent un véritable danger pour l’environnement.

Aussi, hâtons-nous de prendre ce décret, afin de donner à l’industrie bioplastique le signal volontariste attendu pour réaliser les investissements nécessaires. Pourquoi retarder sa signature plutôt que de suivre le rythme de la loi, qui prévoit l’interdiction des sacs de caisse à usage unique au 1er janvier prochain ? Les industriels du plastique, qui s’attendent depuis des années à une interdiction, ont déjà eu plusieurs mois pour s’adapter. Et les consommateurs demandent des solutions environnementales pour les plastiques.

Attendre des mois supplémentaires, c’est laisser également l’opportunité aux entreprises asiatiques de se mettre au niveau technologique et de concurrencer directement notre filière française.

Madame la Ministre, avec le bioplastique, nous avons découvert une pépite, celle d’une industrie respectueuse de l’environnement et porteuse de milliers d’emplois dans toute la France. Il est de notre devoir de la soutenir, afin de respecter pleinement l’esprit de cette Loi d’espoir et de modernité qu’est la Loi de transition énergétique. Dans la dynamique de la COP 21, il y aurait beaucoup de sens à ce que le décret d’application relatif aux sacs plastiques soit signé dès le mois de décembre prochain.

Je vous remercie.

Lundi 23 novembre, Hervé Féron a visité les installations de l’Association Adultes et Enfants Inadaptés Mentaux (AEIM) à Vandoeuvre. Accompagné du Président de l’AEIM, M. Jeanjean, le directeur général M. Horrach et leurs équipes, le député a découvert le travail remarquable que réalise l’association à l’Institut Médico-Educatif (IME) Raymond Carel. Des enfants en situation de handicap intellectuel sont accueillis et pris en charge par des équipes d’éducateurs spécialisés qui les aident à se développer par le biais d’activités spécifiques d’éveil, de motricité, de découverte de soi et de l’environnement. Une partie du site est spécialement dédiée à l’accueil d’enfants souffrant également d’un handicap physique. Le député s’est dit très impressionné par la qualité des installations et les méthodes pédagogiques développées par l’association qui lui permettent aujourd’hui de bénéficier d’une expérience considérable dans l’accompagnement des enfants handicapés mentaux et polyhandicapés.

Hervé Féron s’est ensuite rendu à la Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) Lucien Gillet qui accueille des adultes en situation de handicap intellectuel. Cela a été l’occasion pour lui de découvrir un instrument un peu particulier, le Bao-Pao, utilisé pour initier les résidents à la musique. Cet instrument électronique surprenant permet de jouer un morceau de musique préprogrammé en coupant un rayon laser avec une baguette. Effet garanti !

Lundi 23 novembre, Hervé Féron a visité les installations de l’Association Adultes et Enfants Inadaptés Mentaux (AEIM) à Vandoeuvre. Accompagné du Président de l’AEIM, M. Jeanjean, le directeur général M. Horrach et leurs équipes, le député a découvert le travail remarquable que réalise l’association à l’Institut Médico-Educatif (IME) Raymond Carel. Des enfants en situation de handicap intellectuel sont accueillis et pris en charge par des équipes d’éducateurs spécialisés qui les aident à se développer par le biais d’activités spécifiques d’éveil, de motricité, de découverte de soi et de l’environnement. Une partie du site est spécialement dédiée à l’accueil d’enfants souffrant également d’un handicap physique. Le député s’est dit très impressionné par la qualité des installations et les méthodes pédagogiques développées par l’association qui lui permettent aujourd’hui de bénéficier d’une expérience considérable dans l’accompagnement des enfants handicapés mentaux et polyhandicapés.

Hervé Féron s’est ensuite rendu à la Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) Lucien Gillet qui accueille des adultes en situation de handicap intellectuel. Cela a été l’occasion pour lui de découvrir un instrument un peu particulier, le Bao-Pao, utilisé pour initier les résidents à la musique. Cet instrument électronique surprenant permet de jouer un morceau de musique préprogrammé en coupant un rayon laser avec une baguette. Effet garanti !

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