Hervé Féron vous souhaite à tous une excellente année 2016
Agir pour vous et avec vous
Hervé Féron vous souhaite à tous une excellente année 2016
Hervé Féron vous souhaite à tous une excellente année 2016
« Avec la cruauté d’une bête sauvage, Thiers a tué la Commune en un rouge carnage », extrait de la chanson « Versaillais », hiver 1871.
Les travaux ont commencé en février 2013 sur les rues Mazagran et Poincaré, et en août 2013 sur la place elle-même. Le coût prévisionnel annoncé en 2012 était de 18,4 millions d’euros Hors Taxes pour l’ensemble du chantier. Une délibération du 3 juillet 2015 annonce un coût total de 21,457 millions d’euros Hors Taxes, soit une augmentation de plus de 3 millions d’euros. La répartition de la maîtrise d’ouvrage serait de 85% pour le Grand Nancy et 15% pour la ville.
Les élus de la minorité du Grand Nancy n’ont cessé de regretter le manque de concertation. A aucun moment ils n’ont été associés au projet. A l’arrivée, le résultat est à la hauteur de ce que l’on pouvait malheureusement craindre. Il y avait eu la Tour Thiers dans les années 1970 qui défigurait définitivement Nancy. Il y avait certainement mieux à faire au pied de cette balafre-Tour infernale que la place Thiers telle qu’on la découvre aujourd’hui. Minéralisée à l’extrême, c’est l’antithèse de ce que tout le monde préconise. Entre les erreurs du plateau de Haye et le drame architectural « d’Entre Meurtre et Canal », la place Thiers, froide, glaciale, s’impose à vous lorsque vous sortez de la gare. Les quelques petits malheureux sapins tremblotants dans des bacs à l’esthétique douteuse n’apportent pas le minimum de poésie que l’on pourrait espérer dans la ville d’Émile Gallé, de Louis Majorelle, et des frères Daum.
On a du mal à imaginer comment on pourra corriger cette tristesse coulée dans le béton. A quoi sert depuis des années de nous parler de trame verte, de ville tournée vers le végétal, de développement durable ? Si vous voulez aller prendre le train, vous risquez de rater votre train parce que les trams et bus circulent en fréquences trop rares, sur des parcours dessinés de façon hasardeuse, provoquant embouteillages sur embouteillages, transports en commun aux amplitudes horaires ne correspondant pas à la réalité des départs et arrivées ferroviaires.
Sinon, vous avez toujours la possibilité d’aller parquer pour la journée votre voiture pour pouvoir aller travailler en train à Metz ou à Paris. Il vous en coûtera une fortune car si rien n’est fait pour faciliter le transport en commun, tout est fait pour vous empêcher d’utiliser votre véhicule personnel. Places de parking en sous-terrain trop étroites, les ailes de votre voiture se souviendront des arêtes des piliers de béton et tarifs prohibitifs, le droit de se déplacer pour aller travailler est réservé à une classe privilégiée. Ce plan de circulation est une chronique d’une catastrophe annoncée.
L’Est Républicain relatait récemment, non sans humour, les erreurs d’aiguillage qui vous invitent à utiliser la voie de gauche pour accéder à l’aire de dépose courte durée, alors qu’en France on roule à droite. Personne n’a envie de s’engouffrer ainsi en sous-terrain sans savoir comment il en ressortira. Et s’il arrive à la personne qui souhaite vous déposer pour prendre votre train de stationner à l’extérieur en double-file, la police municipale a été mobilisée pour appliquer la double peine : vous subissez un plan de circulation infernal dans un nouveau dispositif incompréhensible, et en plus vous vous faites verbaliser juste parce que vous essayez de vivre le centre-ville. S’il fallait un qualificatif pour résumer ce nouveau quartier, on dirait juste : austère.
Quelles sont les solutions préconisées par la gauche du Grand Nancy :
– Organiser de véritables concertations désormais pour tous les grands projets architecturaux ou urbanistiques qui feront le Grand Nancy de demain.
– Une vraie concertation signifie prendre en compte les avis exprimés pour construire la décision et non pas en utiliser certains pour légitimer une décision déjà prise par avance
– Faire de la politique autrement, c’est-à-dire savoir reconnaître ses erreurs et revenir sur les mauvais projets
– Repenser un vrai projet de ville verte avec de véritables espaces à vivre, de la convivialité, et imaginer ensemble l’esthétique.
– Associer véritablement tous les élus communautaires aux choix budgétaires pour arrêter de commettre de telles erreurs qui nous engagent sur un tel gaspillage d’argent public.
Je souhaite à toutes et à tous une joyeuse année 2016.
Hervé Féron
« Avec la cruauté d’une bête sauvage, Thiers a tué la Commune en un rouge carnage », extrait de la chanson « Versaillais », hiver 1871.
Les travaux ont commencé en février 2013 sur les rues Mazagran et Poincaré, et en août 2013 sur la place elle-même. Le coût prévisionnel annoncé en 2012 était de 18,4 millions d’euros Hors Taxes pour l’ensemble du chantier. Une délibération du 3 juillet 2015 annonce un coût total de 21,457 millions d’euros Hors Taxes, soit une augmentation de plus de 3 millions d’euros. La répartition de la maîtrise d’ouvrage serait de 85% pour le Grand Nancy et 15% pour la ville.
Les élus de la minorité du Grand Nancy n’ont cessé de regretter le manque de concertation. A aucun moment ils n’ont été associés au projet. A l’arrivée, le résultat est à la hauteur de ce que l’on pouvait malheureusement craindre. Il y avait eu la Tour Thiers dans les années 1970 qui défigurait définitivement Nancy. Il y avait certainement mieux à faire au pied de cette balafre-Tour infernale que la place Thiers telle qu’on la découvre aujourd’hui. Minéralisée à l’extrême, c’est l’antithèse de ce que tout le monde préconise. Entre les erreurs du plateau de Haye et le drame architectural « d’Entre Meurtre et Canal », la place Thiers, froide, glaciale, s’impose à vous lorsque vous sortez de la gare. Les quelques petits malheureux sapins tremblotants dans des bacs à l’esthétique douteuse n’apportent pas le minimum de poésie que l’on pourrait espérer dans la ville d’Émile Gallé, de Louis Majorelle, et des frères Daum.
On a du mal à imaginer comment on pourra corriger cette tristesse coulée dans le béton. A quoi sert depuis des années de nous parler de trame verte, de ville tournée vers le végétal, de développement durable ? Si vous voulez aller prendre le train, vous risquez de rater votre train parce que les trams et bus circulent en fréquences trop rares, sur des parcours dessinés de façon hasardeuse, provoquant embouteillages sur embouteillages, transports en commun aux amplitudes horaires ne correspondant pas à la réalité des départs et arrivées ferroviaires.
Sinon, vous avez toujours la possibilité d’aller parquer pour la journée votre voiture pour pouvoir aller travailler en train à Metz ou à Paris. Il vous en coûtera une fortune car si rien n’est fait pour faciliter le transport en commun, tout est fait pour vous empêcher d’utiliser votre véhicule personnel. Places de parking en sous-terrain trop étroites, les ailes de votre voiture se souviendront des arêtes des piliers de béton et tarifs prohibitifs, le droit de se déplacer pour aller travailler est réservé à une classe privilégiée. Ce plan de circulation est une chronique d’une catastrophe annoncée.
L’Est Républicain relatait récemment, non sans humour, les erreurs d’aiguillage qui vous invitent à utiliser la voie de gauche pour accéder à l’aire de dépose courte durée, alors qu’en France on roule à droite. Personne n’a envie de s’engouffrer ainsi en sous-terrain sans savoir comment il en ressortira. Et s’il arrive à la personne qui souhaite vous déposer pour prendre votre train de stationner à l’extérieur en double-file, la police municipale a été mobilisée pour appliquer la double peine : vous subissez un plan de circulation infernal dans un nouveau dispositif incompréhensible, et en plus vous vous faites verbaliser juste parce que vous essayez de vivre le centre-ville. S’il fallait un qualificatif pour résumer ce nouveau quartier, on dirait juste : austère.
Quelles sont les solutions préconisées par la gauche du Grand Nancy :
– Organiser de véritables concertations désormais pour tous les grands projets architecturaux ou urbanistiques qui feront le Grand Nancy de demain.
– Une vraie concertation signifie prendre en compte les avis exprimés pour construire la décision et non pas en utiliser certains pour légitimer une décision déjà prise par avance
– Faire de la politique autrement, c’est-à-dire savoir reconnaître ses erreurs et revenir sur les mauvais projets
– Repenser un vrai projet de ville verte avec de véritables espaces à vivre, de la convivialité, et imaginer ensemble l’esthétique.
– Associer véritablement tous les élus communautaires aux choix budgétaires pour arrêter de commettre de telles erreurs qui nous engagent sur un tel gaspillage d’argent public.
Je souhaite à toutes et à tous une joyeuse année 2016.
Hervé Féron
L’interdiction des sacs plastiques à usage unique devait entrer en vigueur au 1er janvier 2016. Mais hier lundi 28 décembre était annoncé le report de cette mesure pour trois mois, nouvelle reculade sur cette promesse maintes fois repoussée. Il y a dix ans, on annonçait déjà l’interdiction des sacs plastiques à horizon 2010, mais le décret d’application de la loi ne fut jamais publié. Aujourd’hui, la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, votée en août dernier, a remis cette mesure à l’ordre du jour. Il y a urgence, alors qu’un sous-marin de plastique étouffe la planète. L’interdiction des sacs plastiques jetables est de plus indispensable pour permettre le développement de l’industrie bioplastique, filière d’avenir qui ouvrira des perspectives nouvelles pour l’emploi et pour nos agriculteurs. Mais alors que le Ministère de l’Écologie disposait de plusieurs mois pour anticiper les éventuelles difficultés juridiques, on apprend que la Commission européenne a bloqué la publication du décret pour trois mois en raison de craintes pour la libre-circulation des biens. On a peine à croire que ce problème n’ait pas été anticipé, depuis le temps qu’on parle de cette mesure ! S’il ne s’agit pas d’un manque de courage de la part du gouvernement, sous la pression de l’industrie du plastique, cela y ressemble beaucoup.