Agir pour vous et avec vous

Mois : décembre 2015 (Page 10 de 11)

Hervé Féron répond à Holger Elixmann, maire d’Hasbergen en Allemagne, ville jumelée avec Tomblaine, qui lui a écrit pour témoigner de sa solidarité avec le peuple français après les attentats du 13 novembre. Retrouvez ci-dessous ces deux courriers ainsi que, pour les non germanophones, une traduction du courrier du maire d’Hasbergen :

Traduction de la lettre du maire d’Hasbergen :

 

Amitié Tomblaine et Hasbergen

 

Très cher Monsieur Féron,

Les Hasbergiens et Hasbergiennes ont vécu avec horreur et consternation les attentats cruels en France. Les terroristes barbares ont utilisé un match de football entre la France et l’Allemagne pour attaquer notre mode de vie que le monde libre a en commun.

Très cher Monsieur Féron, nous pleurons avec nos amis de Tomblaine et la France entière les innocentes victimes de ces attentats inhumains. Sur la façade de la mairie de Hasbergen flotte le drapeau français, à côté du drapeau de la République fédérale d’Allemagne. Nous nous tenons fermement aux côtés de la France et sommes convaincus que l’Europe doit trouver une réponse commune à ces attaques.

La démocratie n’est pas un principe opérant uniquement quand tout va bien. Les islamistes criminels, qui utilisent une religion comme prétexte pour leur quête de pouvoir, se rendront compte qu’il existe une communauté des démocrates dans le monde libre. Les terroristes perdront ce combat – simplement ils ne le savent pas encore.

J’ai l’intention de venir en France l’année prochaine pour assister avec des amis à un match de football lors de l’Euro en France. Je n’envisage pas de renoncer à ce voyage du fait de ces actes criminels. Bien au contraire : nous ne nous laisserons pas intimider !

J’espère beaucoup que nous nous rencontrerons l’an prochain. Il est important de continuer à renforcer les liens entre nos deux grandes nations. L’axe Paris-Berlin est devenu essentiel dans l’intégration européenne. Il faut que cela reste ainsi, et que le travail commun se poursuive.

Je suis impatient de vous revoir et vous souhaite en attendant beaucoup de force dans ces heures sombres. Nous sommes avec nos amis en France.

 

Sincères salutation d’Hasbergen

Holger Elixmann

Maire

 

Bonne nouvelle : le décrochage scolaire est en baisse. Alors que l’on comptait, en 2010, 136.000 jeunes décrocheurs ayant quitté le système scolaire sans qualification, le Ministère de l’Education nationale en a recensé 110.000 pour l’année 2014. Ceci représente une baisse de 20% en cinq ans.

La France a également fait mieux l’an dernier que l’objectif européen de descendre sous la barre des 10 % de jeunes de 18 à 24 ans sans diplôme, avec un résultat de 9 %, ce qui représente un total de 494 000 jeunes ni en emploi ni en formation, au lieu de 620 000 cinq ans plus tôt. 

La Ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem s’est réjouie de ces résultats encourageants et a rappelé l’objectif gouvernemental de diviser le décrochage scolaire par deux d’ici 2017. Nous récoltons les fruits des actions menées depuis 2013 afin de lutter contre ce phénomène, qui ont permis de ramener dans le système scolaire 23 000 jeunes cette année-là. Les chiffres ont été tout aussi positifs en 2014, et il se pourrait bien qu’ils soient encore meilleurs en 2015. 

Afin d’aider les 110.000 jeunes restants à reprendre le chemin de l’école, Najat Vallaud-Belkacem propose différentes solutions : des parcours aménagés avec davantage de stages, des établissements innovants comme les « lycées de la seconde chance » pour les jeunes de 16 à 25 ans ayant quitté le système scolaire depuis plusieurs mois sans qualification[1], ou encore un recours accru au service civique.

Mais il faut aussi de la prévention, afin de repérer le plus vite possible les premiers signes du décrochage, comme l’absentéisme en cours ou une baisse des résultats. Pour cela, des « référents décrochage » ont été mis en place dans tous les établissements scolaires. En outre, les parents d’élèves peuvent s’adresser à tout moment à un numéro vert spécialement mis en place (0 800 12 25 00).

Bonne nouvelle : le décrochage scolaire est en baisse. Alors que l’on comptait, en 2010, 136.000 jeunes décrocheurs ayant quitté le système scolaire sans qualification, le Ministère de l’Education nationale en a recensé 110.000 pour l’année 2014. Ceci représente une baisse de 20% en cinq ans.

La France a également fait mieux l’an dernier que l’objectif européen de descendre sous la barre des 10 % de jeunes de 18 à 24 ans sans diplôme, avec un résultat de 9 %, ce qui représente un total de 494 000 jeunes ni en emploi ni en formation, au lieu de 620 000 cinq ans plus tôt. 

La Ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem s’est réjouie de ces résultats encourageants et a rappelé l’objectif gouvernemental de diviser le décrochage scolaire par deux d’ici 2017. Nous récoltons les fruits des actions menées depuis 2013 afin de lutter contre ce phénomène, qui ont permis de ramener dans le système scolaire 23 000 jeunes cette année-là. Les chiffres ont été tout aussi positifs en 2014, et il se pourrait bien qu’ils soient encore meilleurs en 2015. 

Afin d’aider les 110.000 jeunes restants à reprendre le chemin de l’école, Najat Vallaud-Belkacem propose différentes solutions : des parcours aménagés avec davantage de stages, des établissements innovants comme les « lycées de la seconde chance » pour les jeunes de 16 à 25 ans ayant quitté le système scolaire depuis plusieurs mois sans qualification[1], ou encore un recours accru au service civique.

Mais il faut aussi de la prévention, afin de repérer le plus vite possible les premiers signes du décrochage, comme l’absentéisme en cours ou une baisse des résultats. Pour cela, des « référents décrochage » ont été mis en place dans tous les établissements scolaires. En outre, les parents d’élèves peuvent s’adresser à tout moment à un numéro vert spécialement mis en place (0 800 12 25 00).

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