Agir pour vous et avec vous

Mois : décembre 2015 (Page 9 de 11)

Vous ne le savez peut-être pas, mais une publication d’une photo de femme en train d’allaiter ou bien du tableau intitulé « l’Origine du Monde » peut être supprimée, voire même entraîner la désactivation de votre compte Facebook. En revanche, publier des images montrant des combattants de Daech en train de décapiter des prisonniers n’est pas toujours sanctionné !

Sur Facebook, Twitter, Instagram et autres réseaux sociaux, on peut en effet trouver des propos homophobes, racistes,  des vidéos ultra-violentes, mais la nudité est totalement bannie. Un tel paradoxe s’explique par une conception de la liberté d’expression très différente en France et dans les pays anglo-saxons (particulièrement aux Etats-Unis).

Mais le vent est en train de tourner, et il se pourrait bien que les acteurs d’Internet changent rapidement de politique à l’encontre des propagateurs de messages de haine et d’apologie du terrorisme. Récemment, le Gouvernement a rencontré les émissaires de Facebook, Twitter, Google, Apple et Microsoft, dans le but de « [cibler] spécifiquement les activités de Daech ». En effet, Internet est l’un des principaux vecteurs de la radicalisation islamiste.  

Pour lutter contre la radicalisation sur les réseaux sociaux, les pouvoirs publics et les géants d’Internet doivent coopérer dans les situations d’urgence (on a bien vu l’utilité du « safety check » de Facebook[1] le 13 novembre dernier), mais également à long-terme, afin de favoriser le « contre-discours » face à Daech. Pour cela, il sera notamment plus facile de bloquer l’accès à des contenus appelant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie, comme le permet la Loi de lutte contre le terrorisme du 13 novembre 2014. 

L’Europe n’est pas en reste dans la lutte contre la radicalisation et la propagande terroriste en ligne. Le jeudi 3 décembre, la Commission européenne a réuni des représentants des géants du web et des 28 Etats-membres pour lancer un forum européen en ligne à cet effet.

Pour plus d’informations :

– Gouvernement : Réunion de travail avec les grands acteurs de l’Internet et des réseaux sociaux : http://www.gouvernement.fr/partage/5981-reunion-de-travail-avec-les-grands-acteurs-de-l-internet-et-des-reseaux-sociaux

– Communiqué de presse de la Commission européenne : http://europa.eu/rapid/press-release_IP-15-6243_fr.htm



[1] Outil qui permet d’envoyer d’un clic le message « Je suis en sécurité » à tous ses contacts

Vous ne le savez peut-être pas, mais une publication d’une photo de femme en train d’allaiter ou bien du tableau intitulé « l’Origine du Monde » peut être supprimée, voire même entraîner la désactivation de votre compte Facebook. En revanche, publier des images montrant des combattants de Daech en train de décapiter des prisonniers n’est pas toujours sanctionné !

Sur Facebook, Twitter, Instagram et autres réseaux sociaux, on peut en effet trouver des propos homophobes, racistes,  des vidéos ultra-violentes, mais la nudité est totalement bannie. Un tel paradoxe s’explique par une conception de la liberté d’expression très différente en France et dans les pays anglo-saxons (particulièrement aux Etats-Unis).

Mais le vent est en train de tourner, et il se pourrait bien que les acteurs d’Internet changent rapidement de politique à l’encontre des propagateurs de messages de haine et d’apologie du terrorisme. Récemment, le Gouvernement a rencontré les émissaires de Facebook, Twitter, Google, Apple et Microsoft, dans le but de « [cibler] spécifiquement les activités de Daech ». En effet, Internet est l’un des principaux vecteurs de la radicalisation islamiste.  

Pour lutter contre la radicalisation sur les réseaux sociaux, les pouvoirs publics et les géants d’Internet doivent coopérer dans les situations d’urgence (on a bien vu l’utilité du « safety check » de Facebook[1] le 13 novembre dernier), mais également à long-terme, afin de favoriser le « contre-discours » face à Daech. Pour cela, il sera notamment plus facile de bloquer l’accès à des contenus appelant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie, comme le permet la Loi de lutte contre le terrorisme du 13 novembre 2014. 

L’Europe n’est pas en reste dans la lutte contre la radicalisation et la propagande terroriste en ligne. Le jeudi 3 décembre, la Commission européenne a réuni des représentants des géants du web et des 28 Etats-membres pour lancer un forum européen en ligne à cet effet.

Pour plus d’informations :

– Gouvernement : Réunion de travail avec les grands acteurs de l’Internet et des réseaux sociaux : http://www.gouvernement.fr/partage/5981-reunion-de-travail-avec-les-grands-acteurs-de-l-internet-et-des-reseaux-sociaux

– Communiqué de presse de la Commission européenne : http://europa.eu/rapid/press-release_IP-15-6243_fr.htm



[1] Outil qui permet d’envoyer d’un clic le message « Je suis en sécurité » à tous ses contacts

« Abstention, piège à con », c’est Jean-Paul Sartre qui le disait. La bête continue à avancer sournoisement en rampant puis brutalement elle se redresse.

« Abstention, piège à con », il est terrible de constater que la décision repose aujourd’hui sur le néant.

« Abstention, piège à con », c’est Jean-Paul Sartre qui le disait. La bête continue à avancer sournoisement en rampant puis brutalement elle se redresse.

« Abstention, piège à con », il est terrible de constater que la décision repose aujourd’hui sur le néant.

Hervé Féron répond à Holger Elixmann, maire d’Hasbergen en Allemagne, ville jumelée avec Tomblaine, qui lui a écrit pour témoigner de sa solidarité avec le peuple français après les attentats du 13 novembre. Retrouvez ci-dessous ces deux courriers ainsi que, pour les non germanophones, une traduction du courrier du maire d’Hasbergen :

Traduction de la lettre du maire d’Hasbergen :

 

Amitié Tomblaine et Hasbergen

 

Très cher Monsieur Féron,

Les Hasbergiens et Hasbergiennes ont vécu avec horreur et consternation les attentats cruels en France. Les terroristes barbares ont utilisé un match de football entre la France et l’Allemagne pour attaquer notre mode de vie que le monde libre a en commun.

Très cher Monsieur Féron, nous pleurons avec nos amis de Tomblaine et la France entière les innocentes victimes de ces attentats inhumains. Sur la façade de la mairie de Hasbergen flotte le drapeau français, à côté du drapeau de la République fédérale d’Allemagne. Nous nous tenons fermement aux côtés de la France et sommes convaincus que l’Europe doit trouver une réponse commune à ces attaques.

La démocratie n’est pas un principe opérant uniquement quand tout va bien. Les islamistes criminels, qui utilisent une religion comme prétexte pour leur quête de pouvoir, se rendront compte qu’il existe une communauté des démocrates dans le monde libre. Les terroristes perdront ce combat – simplement ils ne le savent pas encore.

J’ai l’intention de venir en France l’année prochaine pour assister avec des amis à un match de football lors de l’Euro en France. Je n’envisage pas de renoncer à ce voyage du fait de ces actes criminels. Bien au contraire : nous ne nous laisserons pas intimider !

J’espère beaucoup que nous nous rencontrerons l’an prochain. Il est important de continuer à renforcer les liens entre nos deux grandes nations. L’axe Paris-Berlin est devenu essentiel dans l’intégration européenne. Il faut que cela reste ainsi, et que le travail commun se poursuive.

Je suis impatient de vous revoir et vous souhaite en attendant beaucoup de force dans ces heures sombres. Nous sommes avec nos amis en France.

 

Sincères salutation d’Hasbergen

Holger Elixmann

Maire

 

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