Agir pour vous et avec vous

Jour : 11 février 2016 (Page 1 de 2)

Le sport national pour les journalistes en mal d’inspiration et pour les sites internet populistes consiste à bouffer de l’élu. Comme s’il n’était pas suffisamment compliqué de redonner de la confiance aux Français. Parce que la seule chose qui compte, c’est l’intérêt général, les commentaires consistent à faire croire aux Français que leurs élus sont des fainéants, des menteurs, des voleurs. Aussi, à l’occasion du vote sur la réforme constitutionnelle, nombre d’articles, de commentaires ont concouru à fliquer les élus. Dans quel monde vit-on ? Qui sont ces pseudo-citoyens, ces pseudo-journalistes qui se permettent, sans savoir de quoi ils parlent, de telles affirmations ?

Le travail à l’Assemblée nationale est organisé de la façon suivante : chacun s’entendra sur le fait qu’il serait stupide d’imaginer que l’on peut organiser une discussion dans de bonnes discussions sur quelque thème que ce soit à 577. Par conséquent, pour la plupart des débats, cela se passe de la façon suivante : avant que le texte arrive dans l’hémicycle, les élus travaillent beaucoup en commissions pour instruire ce dossier, pour l’enrichir, le transformer, l’amender. Les députés sont organisés en groupes politiques. Cela signifie qu’à l’intérieur des groupes, il y a des discussions toujours en amont de la discussion dans l’hémicycle, et qu’un certain nombre de députés du groupe sont chargés d’être présents dans l’hémicycle pour porter les décisions, les prises de position du groupe.

Pendant les débats dans l’hémicycle, un grand nombre de députés sont occupés par leur fonction de député ailleurs. Ils doivent être en commission pour travailler sur les prochains textes de loi qui arriveront à l’ordre du jour de l’Assemblée, ils auditionnent pour cela des Ministres, des syndicalistes, des experts, le monde associatif. Tout cela va permettre aux députés de déposer des amendements. Dans le même temps, le député se doit d’être présent en circonscription sur des sujets très importants dans le cadre de sa fonction de député. Et c’est donc au moment du vote, parfois sur l’article, mais surtout du vote final, c’est-à-dire du vote de la loi, qu’il est important que tous les députés soient présents. Cela explique que parfois l’hémicycle est à moitié vide, mais rassurez-vous, tout le monde travaille. Je ne trouve pas très citoyen que soient organisés des lobbies de pression, parfois d’internet, auprès des députés, cet espèce de flicage et de jugement moral permanent rappelle de tristes heures de notre histoire.

Par exemple, sur le vote de la réforme constitutionnelle, j’ai largement annoncé mes positions avant, pendant et après la discussion. Je les revendique juste parce qu’elles me semblent être en conformité avec mes convictions. J’ai travaillé dans les commissions et j’ai cosigné un certain nombre d’amendements. Le lundi après-midi, je devais être dans ma circonscription puisque j’avais une réunion très importante avec le préfet, un directeur d’entreprise locale et le président national du groupe dont dépend cette entreprise. Cela dans le cadre de mes fonctions de député, l’enjeu était important, certainement plusieurs dizaines d’emplois.

Le mardi après-midi, j’étais dans l’hémicycle, j’ai d’ailleurs voté pour tous les amendements de suppression de l’article 2, et le mercredi j’étais dans l’hémicycle, en particulier au moment des explications de vote de chacun des groupes et du vote de la loi et j’ai voté contre cette loi, c’est-à-dire contre l’article 1 et contre l’article 2. Je ne suis pas en train de me justifier, j’essaie d’expliquer que ceux qui prennent la liberté de salir les députés en règle générale se trompent.

Le sport national pour les journalistes en mal d’inspiration et pour les sites internet populistes consiste à bouffer de l’élu. Comme s’il n’était pas suffisamment compliqué de redonner de la confiance aux Français. Parce que la seule chose qui compte, c’est l’intérêt général, les commentaires consistent à faire croire aux Français que leurs élus sont des fainéants, des menteurs, des voleurs. Aussi, à l’occasion du vote sur la réforme constitutionnelle, nombre d’articles, de commentaires ont concouru à fliquer les élus. Dans quel monde vit-on ? Qui sont ces pseudo-citoyens, ces pseudo-journalistes qui se permettent, sans savoir de quoi ils parlent, de telles affirmations ?

Le travail à l’Assemblée nationale est organisé de la façon suivante : chacun s’entendra sur le fait qu’il serait stupide d’imaginer que l’on peut organiser une discussion dans de bonnes discussions sur quelque thème que ce soit à 577. Par conséquent, pour la plupart des débats, cela se passe de la façon suivante : avant que le texte arrive dans l’hémicycle, les élus travaillent beaucoup en commissions pour instruire ce dossier, pour l’enrichir, le transformer, l’amender. Les députés sont organisés en groupes politiques. Cela signifie qu’à l’intérieur des groupes, il y a des discussions toujours en amont de la discussion dans l’hémicycle, et qu’un certain nombre de députés du groupe sont chargés d’être présents dans l’hémicycle pour porter les décisions, les prises de position du groupe.

Pendant les débats dans l’hémicycle, un grand nombre de députés sont occupés par leur fonction de député ailleurs. Ils doivent être en commission pour travailler sur les prochains textes de loi qui arriveront à l’ordre du jour de l’Assemblée, ils auditionnent pour cela des Ministres, des syndicalistes, des experts, le monde associatif. Tout cela va permettre aux députés de déposer des amendements. Dans le même temps, le député se doit d’être présent en circonscription sur des sujets très importants dans le cadre de sa fonction de député. Et c’est donc au moment du vote, parfois sur l’article, mais surtout du vote final, c’est-à-dire du vote de la loi, qu’il est important que tous les députés soient présents. Cela explique que parfois l’hémicycle est à moitié vide, mais rassurez-vous, tout le monde travaille. Je ne trouve pas très citoyen que soient organisés des lobbies de pression, parfois d’internet, auprès des députés, cet espèce de flicage et de jugement moral permanent rappelle de tristes heures de notre histoire.

Par exemple, sur le vote de la réforme constitutionnelle, j’ai largement annoncé mes positions avant, pendant et après la discussion. Je les revendique juste parce qu’elles me semblent être en conformité avec mes convictions. J’ai travaillé dans les commissions et j’ai cosigné un certain nombre d’amendements. Le lundi après-midi, je devais être dans ma circonscription puisque j’avais une réunion très importante avec le préfet, un directeur d’entreprise locale et le président national du groupe dont dépend cette entreprise. Cela dans le cadre de mes fonctions de député, l’enjeu était important, certainement plusieurs dizaines d’emplois.

Le mardi après-midi, j’étais dans l’hémicycle, j’ai d’ailleurs voté pour tous les amendements de suppression de l’article 2, et le mercredi j’étais dans l’hémicycle, en particulier au moment des explications de vote de chacun des groupes et du vote de la loi et j’ai voté contre cette loi, c’est-à-dire contre l’article 1 et contre l’article 2. Je ne suis pas en train de me justifier, j’essaie d’expliquer que ceux qui prennent la liberté de salir les députés en règle générale se trompent.

Jeudi 11 février, Hervé Féron a visité les locaux de la Banque alimentaire de Nancy situés sur le marché de gros de Vandoeuvre. Accueilli par Geneviève PUPIL, Présidente de l’association, il a pu découvrir le nouvel entrepôt occupé par la Banque alimentaire depuis le mois de juillet 2015. Plus spacieux que le précédent, il a permis d’améliorer les conditions de travail des salariés et bénévoles et d’augmenter la capacité de stockage. Hervé Féron a participé à financer l’équipement des chambres froides en donnant à l’association 8.000 euros au titre de la réserve parlementaire en 2015, il a ainsi pu constater la grande utilité de ces installations.

Fin janvier 2016, à l’occasion de sa dissolution, l’association des Maires de l’ex-canton de Tomblaine a remis un chèque de 2608,75 euros à la Banque alimentaire de Nancy, ce qui contribuera à l’achat d’un camion frigorifique nécessaire pour le ramassage des produits périssables.

L’équipe de la Banque alimentaire, sous l’impulsion de sa Présidente à l’énergie et à la passion communicatives, a mis en place une organisation d’un professionnalisme incontestable. Aujourd’hui, la Banque alimentaire de Nancy fournit 78 associations pour environ 24.000 bénéficiaires et doit faire face à une augmentation constante du nombre de demandeurs. Ainsi en 2015, ce sont 1900 tonnes de denrées qui ont été collectées et redistribuées.

Bravo à toute l’équipe et aux bénévoles pour leur travail extraordinaire !

Jeudi 11 février, Hervé Féron a visité les locaux de la Banque alimentaire de Nancy situés sur le marché de gros de Vandoeuvre. Accueilli par Geneviève PUPIL, Présidente de l’association, il a pu découvrir le nouvel entrepôt occupé par la Banque alimentaire depuis le mois de juillet 2015. Plus spacieux que le précédent, il a permis d’améliorer les conditions de travail des salariés et bénévoles et d’augmenter la capacité de stockage. Hervé Féron a participé à financer l’équipement des chambres froides en donnant à l’association 8.000 euros au titre de la réserve parlementaire en 2015, il a ainsi pu constater la grande utilité de ces installations.

Fin janvier 2016, à l’occasion de sa dissolution, l’association des Maires de l’ex-canton de Tomblaine a remis un chèque de 2608,75 euros à la Banque alimentaire de Nancy, ce qui contribuera à l’achat d’un camion frigorifique nécessaire pour le ramassage des produits périssables.

L’équipe de la Banque alimentaire, sous l’impulsion de sa Présidente à l’énergie et à la passion communicatives, a mis en place une organisation d’un professionnalisme incontestable. Aujourd’hui, la Banque alimentaire de Nancy fournit 78 associations pour environ 24.000 bénéficiaires et doit faire face à une augmentation constante du nombre de demandeurs. Ainsi en 2015, ce sont 1900 tonnes de denrées qui ont été collectées et redistribuées.

Bravo à toute l’équipe et aux bénévoles pour leur travail extraordinaire !

Retrouvez le communiqué des députés socialistes de la motion B en suivant ce lien.

Atteignant péniblement les 3/5ème des suffrages exprimés, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi de réforme constitutionnelle qui prévoit d’inscrire dans notre Constitution le principe de déchéance de la nationalité française pour les auteurs de crimes et délits terroristes.
 
Nous, députés socialistes, avons voté contre ce texte en conscience.
Les débats qui nous traversent dépassent largement le cadre des partis politiques. Ils engagent la conception que nous avons de la République et de notre mission de représentants du peuple.
 
Nous considérons que la Constitution, socle de nos institutions, de notre vivre ensemble, ne saurait être modifiée à la hâte, ni pour des raisons de circonstance, encore moins pour être le réceptacle de jeux politiques.
 
Inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité heurte également nos valeurs et nos convictions profondes, à un moment où, plus que jamais, il faudrait au contraire rassembler les Français autour d’elles. Chacun s’accorde à reconnaître que la mesure n’aura aucune efficacité pour lutter contre le terrorisme. Quelle que soit la rédaction du texte, on prend le risque soit de créer des apatrides, à rebours des conventions internationales signées par la France, soit de rompre l’égalité entre les citoyens en désignant nos compatriotes binationaux.
 
Nous ne laisserons pas notre nom sur un texte qui, après des semaines de débat néfaste, cause blessures et divisions dans le pays. Il consacrera une faille dans notre Constitution. Sans concéder le moindre recul face aux terroristes, nous prenons l’engagement de continuer à défendre avec la plus grande fermeté notre pacte républicain, tout ce qui fonde la cohésion et la beauté de la France.
 
Soucieux de mettre fin à cette interminable controverse, nous demandons au Président de la République de retirer dès maintenant ce projet. Nous l’invitons à ne pas laisser à la droite parlementaire un droit de vie ou de mort sur une réforme inutile, qui devient un obstacle à l’unité nationale.
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