Agir pour vous et avec vous

Mois : juin 2016 (Page 1 de 15)

***

L’exposition de la musique francophone en radio et la diversité musicale ne cessent de se dégrader depuis plusieurs années. Sur certaines radios, 10 titres francophones peuvent représenter jusqu’à 75 % des diffusions francophones mensuelles. Certains artistes sont ainsi diffusés des dizaines de fois par jour sur une même radio ; on subit un véritable matraquage. En outre, certaines radios diffusent des artistes francophones mais à des heures d’écoute non significatives, notamment la nuit. Cet aspect important, sur lequel j’avais personnellement interpellé la Ministre de la Culture, a été traité dans le cadre de la loi Création Architecture et Patrimoine,  dont le texte de la commission mixte paritaire a été adopté par l’Assemblée nationale. Les modifications intervenues en faveur des quotas de chansons francophones tiennent compte de ces stratégies radiophoniques de matraquage.

Malgré cela, la création en chanson française est plus qu’en péril ; elle est aujourd’hui quasiment empêchée par l’impossibilité d’exposition et de diffusion. Les artistes émergents, souvent de jeunes artistes, qui écrivent eux-mêmes les musiques et les paroles en français, n’ont aucune chance de pouvoir accéder aux médias radio et télévision, qui constituent pourtant le passage obligé pour beaucoup d’entre eux, tout le monde n’écoutant pas de la musique sur Internet.

Un artiste ne peut plus faire valoir sa différence car il doit passer sous la toise d’un directeur artistique. Il n’y a aucune approche artistique dans l’évaluation de la proposition ; il n’y a qu’une approche commerciale qui contraint le jeune artiste à un formatage appauvrissant.

Pour que la langue française perdure à travers la chanson, et que la création en chanson soit mieux défendue, en tant que député membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, j’ai proposé dans le cadre du projet de loi « Création, architecture et patrimoine » de créer un label discographique public de promotion et de diffusion d’artistes émergents en chanson française dans des styles musicaux les plus divers, du rap à la chanson classique. Les possibilités sont importantes : rien qu’en 2014, 6700 titres nouveaux ont été produits et sont interprétés en Français (rap, rock, variété, jazz, slam, …).

Un tel label public permettrait d’apporter un soutien technique et logistique aux artistes et créateurs émergents et leur permettrait d’accéder à une visibilité publique par le biais des médias, alors qu’aujourd’hui moins de 2% du financement de l’action culturelle par l’État et les collectivités territoriales est destiné à la chanson.

Il ne s’agirait en aucun cas de porter atteinte à la liberté éditoriale des radios ou des télévisions, mais d’utiliser le réseau d’influence de ce label public pour porter à la connaissance des programmateurs les talents émergents en chanson française.

Alors même que les Français plébiscitent les chanteurs francophones (15 des 20 meilleures ventes d’albums en 2014 ont concerné des artistes chantant en français), une plus large proportion de la production française pourrait ainsi être mise en avant. D’autres pistes que ce label pourraient être évoquées, comme la nécessité pour les scènes de musiques actuelles (SMAC) de s’ouvrir davantage à la chanson et à la création en français. Pourquoi ne pas imaginer qu’un label public puisse être partenaire privilégié du réseau des SMAC ? Ou qu’une SMAC elle-même se voit confier une mission de service public en remplissant une fonction de label ?

Je regrette qu’il n’ait pas été possible d’examiner cette proposition, qui avait pourtant recueilli un accueil très favorable parmi les députés, dans le cadre des débats qui se sont achevés autour du projet de loi « Création », et qui aurait pu aller plus loin que la seule modification sur les quotas radiophoniques. Depuis la loi de 1994, les parlementaires ont procédé à plusieurs modifications de cette législation, et ils continueront à le faire, car les évolutions numériques finiront toujours par la rendre inadaptée. 

La solution d’un label serait plus pertinente pour soutenir la chanson française et avec elle, c’est tout un pan de notre économie que nous pourrions relever. La chanson française, qui est une discipline artistique à part entière, contribue en effet au patrimoine culturel français. Il est donc urgent de trouver des solutions pour permettre à la création en français de perdurer.

***

***

L’exposition de la musique francophone en radio et la diversité musicale ne cessent de se dégrader depuis plusieurs années. Sur certaines radios, 10 titres francophones peuvent représenter jusqu’à 75 % des diffusions francophones mensuelles. Certains artistes sont ainsi diffusés des dizaines de fois par jour sur une même radio ; on subit un véritable matraquage. En outre, certaines radios diffusent des artistes francophones mais à des heures d’écoute non significatives, notamment la nuit. Cet aspect important, sur lequel j’avais personnellement interpellé la Ministre de la Culture, a été traité dans le cadre de la loi Création Architecture et Patrimoine,  dont le texte de la commission mixte paritaire a été adopté par l’Assemblée nationale. Les modifications intervenues en faveur des quotas de chansons francophones tiennent compte de ces stratégies radiophoniques de matraquage.

Malgré cela, la création en chanson française est plus qu’en péril ; elle est aujourd’hui quasiment empêchée par l’impossibilité d’exposition et de diffusion. Les artistes émergents, souvent de jeunes artistes, qui écrivent eux-mêmes les musiques et les paroles en français, n’ont aucune chance de pouvoir accéder aux médias radio et télévision, qui constituent pourtant le passage obligé pour beaucoup d’entre eux, tout le monde n’écoutant pas de la musique sur Internet.

Un artiste ne peut plus faire valoir sa différence car il doit passer sous la toise d’un directeur artistique. Il n’y a aucune approche artistique dans l’évaluation de la proposition ; il n’y a qu’une approche commerciale qui contraint le jeune artiste à un formatage appauvrissant.

Pour que la langue française perdure à travers la chanson, et que la création en chanson soit mieux défendue, en tant que député membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, j’ai proposé dans le cadre du projet de loi « Création, architecture et patrimoine » de créer un label discographique public de promotion et de diffusion d’artistes émergents en chanson française dans des styles musicaux les plus divers, du rap à la chanson classique. Les possibilités sont importantes : rien qu’en 2014, 6700 titres nouveaux ont été produits et sont interprétés en Français (rap, rock, variété, jazz, slam, …).

Un tel label public permettrait d’apporter un soutien technique et logistique aux artistes et créateurs émergents et leur permettrait d’accéder à une visibilité publique par le biais des médias, alors qu’aujourd’hui moins de 2% du financement de l’action culturelle par l’État et les collectivités territoriales est destiné à la chanson.

Il ne s’agirait en aucun cas de porter atteinte à la liberté éditoriale des radios ou des télévisions, mais d’utiliser le réseau d’influence de ce label public pour porter à la connaissance des programmateurs les talents émergents en chanson française.

Alors même que les Français plébiscitent les chanteurs francophones (15 des 20 meilleures ventes d’albums en 2014 ont concerné des artistes chantant en français), une plus large proportion de la production française pourrait ainsi être mise en avant. D’autres pistes que ce label pourraient être évoquées, comme la nécessité pour les scènes de musiques actuelles (SMAC) de s’ouvrir davantage à la chanson et à la création en français. Pourquoi ne pas imaginer qu’un label public puisse être partenaire privilégié du réseau des SMAC ? Ou qu’une SMAC elle-même se voit confier une mission de service public en remplissant une fonction de label ?

Je regrette qu’il n’ait pas été possible d’examiner cette proposition, qui avait pourtant recueilli un accueil très favorable parmi les députés, dans le cadre des débats qui se sont achevés autour du projet de loi « Création », et qui aurait pu aller plus loin que la seule modification sur les quotas radiophoniques. Depuis la loi de 1994, les parlementaires ont procédé à plusieurs modifications de cette législation, et ils continueront à le faire, car les évolutions numériques finiront toujours par la rendre inadaptée. 

La solution d’un label serait plus pertinente pour soutenir la chanson française et avec elle, c’est tout un pan de notre économie que nous pourrions relever. La chanson française, qui est une discipline artistique à part entière, contribue en effet au patrimoine culturel français. Il est donc urgent de trouver des solutions pour permettre à la création en français de perdurer.

***

Les médias communiquent régulièrement sur ce sujet : les Centres de Vacances et de Loisirs coûtent de plus en plus cher aux parents qui font de plus en plus le choix de ne plus inscrire leurs enfants pour ces vacances collectives.
En effet, en 2006, la France, toujours avide de légiférer tous azimuts, a créé le CEE, Contrat d’Engagement Éducatif pour cadrer les conditions d’embauche des animateurs de Centres de Vacances. Et voilà que la Cour de Justice Européenne en 2010 a décidé que la règle selon laquelle un travailleur doit bénéficier d’un repos consécutif de 11 heures par période de 24 heures, doit s’appliquer dans le cadre du CEE.

Une fois de plus ceux qui créent la règle ne connaissent rien à la réalité du terrain.
Toute personne qui a vécu une colo dans sa vie sait pertinemment qu’il est impossible de fonctionner dans ces conditions !
Résultat, il y a actuellement deux sortes de Centres de Vacances :
– ceux qui ne respectent pas cette règle, qui trichent donc et que l’absurdité des technocrates a rendu hors la loi par la force des choses.
– et ceux qui se sont mis en conformité et qui doivent donc embaucher deux fois plus d’animateurs, avec des frais de déplacement, de salaires, d’hébergement supplémentaires. Il en résulte que le coût de la colo proposé aux parents explose… Et les familles ne peuvent pas suivre.

Hervé Féron avait déposé une Proposition de Loi pour contourner ce problème il y a un an, il s’agissait de proposer un statut de volontariat de l’animation (avec indemnités), sous la forme du volontariat des Sapeurs-Pompiers qui ne pose pas problème, lui. Cette PPL avait été soutenue par le Groupe Socialiste.
Elle n’est jamais arrivée à l’ordre du jour de l’Assemblée, bloquée par le Président de l’Assemblée, car le Gouvernement est contre (on n’arrive pas à savoir pourquoi).
On a à faire à un entêtement d’un collaborateur du Ministre qui était déjà en poste auprès de la précédente Ministre.
Hervé Féron cherche juste une solution si celle-ci ne convient pas, il demande à ce qu’on en propose une autre, mais depuis 2010, les Gouvernements ne se préoccupent pas de ce problème qu’ils doivent considérer comme mineur…
On est très loin des engagements courageux, héroïques des grands Ministres Socialistes d’une époque lointaine, qui ont permis la reconnaissance de l’Éducation Populaire et du Droit aux vacances pour tous…

Alors, lors de l’examen du Projet de Loi Égalité-Citoyenneté, dans lequel il n’est pas du tout question d’Éducation Populaire (!) Hervé Féron a proposé par voie d’amendement ce statut du volontariat de l’animation.
Pour faire court, la commission avait donné un avis favorable, mais la Commission des Finances l’a rejeté sous prétexte que les cotisations sociales créeraient des dépenses supplémentaires (sic !), alors l’amendement a été modifié pour être présenté en séance (à force de l’adapter, il devient tordu, il se vide de plus en plus de son sens premier et il s’expose plus facilement à tous les contradicteurs).
En séance, on a eu droit à un grand numéro :
– la Rapporteure (socialiste !) a dit que la Commission avait donné un avis favorable, mais qu’à titre personnel, elle voyait certaines difficultés (on constatait au passage qu’elle n’avait rien compris à l’amendement proposé…),
– la droite et un communiste exprimaient par principe un avis opposé, montrant là aussi qu’ils ne savaient pas de quoi on parlait…
– les députés socialistes ne se sont pas mouillés…
– le Ministre a donné un avis défavorable.
Dé-ses-pé-rant !

Hervé Féron a rappelé que cela concernait chaque année 200 000 animateurs, souvent des jeunes, et des centaines de milliers d’enfants et de parents,…
Rappelant les valeurs de l’Éducation Populaire et le Droit aux Vacances pour tous, il a dénoncé « l’immobilisme qui finira par tuer les Centres de Vacances »…
Le Ministre a finalement reconnu être d’accord avec le diagnostic d’Hervé Féron. Il s’est engagé à organiser un groupe de travail pour proposer une solution avant le retour de ce Projet de Loi en 2ième lecture à l’Assemblée Nationale si Hervé Féron acceptait de retirer son amendement.
Hervé Féron a dit retenir l’engagement du Ministre et a accepté à cette condition de retirer son amendement.

Il faudra maintenant être vigilant, il appartiendra aux Fédérations d’Éducation Populaire, aux  organisateurs de Centres de Vacances, aux  parents de se mobiliser et d’exiger maintenant que le Ministre tienne ses engagements.
Il ne serait pas acceptable qu’on « oublie » cette promesse, ou qu’on nous ressorte une solution suicidaire pour les Centres de Vacances qui les obligeraient à embaucher des animateurs supplémentaires et donc à augmenter les coûts des séjours. Il en va de l’avenir des Centres de Vacances.

Ci-dessous, extraits du débat :

Les médias communiquent régulièrement sur ce sujet : les Centres de Vacances et de Loisirs coûtent de plus en plus cher aux parents qui font de plus en plus le choix de ne plus inscrire leurs enfants pour ces vacances collectives.
En effet, en 2006, la France, toujours avide de légiférer tous azimuts, a créé le CEE, Contrat d’Engagement Éducatif pour cadrer les conditions d’embauche des animateurs de Centres de Vacances. Et voilà que la Cour de Justice Européenne en 2010 a décidé que la règle selon laquelle un travailleur doit bénéficier d’un repos consécutif de 11 heures par période de 24 heures, doit s’appliquer dans le cadre du CEE.

Une fois de plus ceux qui créent la règle ne connaissent rien à la réalité du terrain.
Toute personne qui a vécu une colo dans sa vie sait pertinemment qu’il est impossible de fonctionner dans ces conditions !
Résultat, il y a actuellement deux sortes de Centres de Vacances :
– ceux qui ne respectent pas cette règle, qui trichent donc et que l’absurdité des technocrates a rendu hors la loi par la force des choses.
– et ceux qui se sont mis en conformité et qui doivent donc embaucher deux fois plus d’animateurs, avec des frais de déplacement, de salaires, d’hébergement supplémentaires. Il en résulte que le coût de la colo proposé aux parents explose… Et les familles ne peuvent pas suivre.

Hervé Féron avait déposé une Proposition de Loi pour contourner ce problème il y a un an, il s’agissait de proposer un statut de volontariat de l’animation (avec indemnités), sous la forme du volontariat des Sapeurs-Pompiers qui ne pose pas problème, lui. Cette PPL avait été soutenue par le Groupe Socialiste.
Elle n’est jamais arrivée à l’ordre du jour de l’Assemblée, bloquée par le Président de l’Assemblée, car le Gouvernement est contre (on n’arrive pas à savoir pourquoi).
On a à faire à un entêtement d’un collaborateur du Ministre qui était déjà en poste auprès de la précédente Ministre.
Hervé Féron cherche juste une solution si celle-ci ne convient pas, il demande à ce qu’on en propose une autre, mais depuis 2010, les Gouvernements ne se préoccupent pas de ce problème qu’ils doivent considérer comme mineur…
On est très loin des engagements courageux, héroïques des grands Ministres Socialistes d’une époque lointaine, qui ont permis la reconnaissance de l’Éducation Populaire et du Droit aux vacances pour tous…

Alors, lors de l’examen du Projet de Loi Égalité-Citoyenneté, dans lequel il n’est pas du tout question d’Éducation Populaire (!) Hervé Féron a proposé par voie d’amendement ce statut du volontariat de l’animation.
Pour faire court, la commission avait donné un avis favorable, mais la Commission des Finances l’a rejeté sous prétexte que les cotisations sociales créeraient des dépenses supplémentaires (sic !), alors l’amendement a été modifié pour être présenté en séance (à force de l’adapter, il devient tordu, il se vide de plus en plus de son sens premier et il s’expose plus facilement à tous les contradicteurs).
En séance, on a eu droit à un grand numéro :
– la Rapporteure (socialiste !) a dit que la Commission avait donné un avis favorable, mais qu’à titre personnel, elle voyait certaines difficultés (on constatait au passage qu’elle n’avait rien compris à l’amendement proposé…),
– la droite et un communiste exprimaient par principe un avis opposé, montrant là aussi qu’ils ne savaient pas de quoi on parlait…
– les députés socialistes ne se sont pas mouillés…
– le Ministre a donné un avis défavorable.
Dé-ses-pé-rant !

Hervé Féron a rappelé que cela concernait chaque année 200 000 animateurs, souvent des jeunes, et des centaines de milliers d’enfants et de parents,…
Rappelant les valeurs de l’Éducation Populaire et le Droit aux Vacances pour tous, il a dénoncé « l’immobilisme qui finira par tuer les Centres de Vacances »…
Le Ministre a finalement reconnu être d’accord avec le diagnostic d’Hervé Féron. Il s’est engagé à organiser un groupe de travail pour proposer une solution avant le retour de ce Projet de Loi en 2ième lecture à l’Assemblée Nationale si Hervé Féron acceptait de retirer son amendement.
Hervé Féron a dit retenir l’engagement du Ministre et a accepté à cette condition de retirer son amendement.

Il faudra maintenant être vigilant, il appartiendra aux Fédérations d’Éducation Populaire, aux  organisateurs de Centres de Vacances, aux  parents de se mobiliser et d’exiger maintenant que le Ministre tienne ses engagements.
Il ne serait pas acceptable qu’on « oublie » cette promesse, ou qu’on nous ressorte une solution suicidaire pour les Centres de Vacances qui les obligeraient à embaucher des animateurs supplémentaires et donc à augmenter les coûts des séjours. Il en va de l’avenir des Centres de Vacances.

Ci-dessous, extraits du débat :

Hervé Féron est intervenu en Commission des Affaires culturelles lors de l’audition de Mme Frédérique Bredin, Présidente du Centre National du Cinéma (CNC) :

***

« Depuis 1989, le CNC propose différents dispositifs d’éducation à l’image comme « Collège au cinéma » et «  Lycéens et apprentis au cinéma ». Ces opérations visent à faire visionner des œuvres cinématographiques à des adolescents, pour leur fournir les bases d’une culture cinématographique grâce à un accompagnement pédagogique de leurs enseignants. En étudiant le dernier bilan de Collège au Cinéma pour l’année 2012-2013, on constate que c’est une réussite, pourtant, vous n’évoquez pas véritablement les éléments qui pourraient être améliorés.

La sélection des films reste insuffisamment transparente et démocratique. Des comités de pilotage départementaux ou régionaux choisissent les films visionnés sur une liste établie par une commission nationale. Lorsqu’on les consulte, les professeurs demandent des films bien différents de ceux choisis, et préfèreraient des films exploitables dans leur matière. Le cinéma compte énormément de classiques et de chefs d’œuvre, et nombre d’entre eux seraient plébiscités par les enseignants et leurs élèves. Pourquoi ne pas laisser les professeurs choisir eux-mêmes les films qu’ils étudieront en classe ?

Pour la première fois, les Instituts français s’associent à la Fête du Cinéma pour multiplier les diffusions de films français à l’étranger. Ce partenariat nouveau entre le CNC et les Instituts français est logique et nécessaire pour renforcer la place du cinéma français et le rayonnement de la France dans le monde, et on peut se demander pourquoi il n’a pas été mis en place plus tôt. Cependant, à peine 29 Instituts sur une centaine dans le monde y ont participé.

Ne pensez-vous pas que la prochaine édition devrait en mobiliser davantage ? Selon quelles modalités un Institut français peut-il participer à la fête du cinéma ? Des contraintes ont-elles pu empêcher une meilleure participation des instituts, et si oui, comment les résoudre ?

A la lecture du bilan du CNC, on apprend que ce sont toujours les films les plus chers, avec les moyens les plus conséquents, qui sont les plus rentables. Cela étant, les films les plus chers sont aussi ceux qui occasionnent le plus de pertes ; pour les 25 films les plus chers, les dépenses non recouvrées s’élèvent à 182 millions d’euros, là où elles sont de 11 millions d’euros pour les 19 films les moins chers. Si les pertes sont mutualisées, les bénéfices sont quant à eux privés. Par conséquent, les films qui sont, en moyenne, les plus susceptibles de générer des pertes, sont les plus aidés ; les films à plus petit budget sortent perdants. »

***

« Anciens articles