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Jour : 15 février 2017

Depuis quatre ans, Hervé Féron a rencontré à plusieurs reprises Julien Moulin, PDG de la société European Gas Limited (EGL), devenue en juillet 2015 la Française de l’Energie (FDE). La FDE devait coopérer avec le laboratoire GéoRessources de l’Université de Lorraine dans le cadre d’un projet de recherche autour du gaz de houille intitulé REGALOR et c’est comme cela qu’ils se sont rencontrés.

Le sous-sol lorrain contient d’énormes réserves de gaz de houille, pouvant représenter l’équivalent de neuf ans de consommation française en gaz, avec jusqu’à 371 milliards de mètres cubes et 1300 emplois directs et indirects à la clé. Ce projet est véritablement novateur car la campagne de forage qui a débuté en Lorraine en septembre 2016 constitue la première exploitation de gaz de houille en Europe de l’Ouest.

Hervé Féron est intervenu à plusieurs reprises auprès des Ministres de l’Ecologie, de l’Economie, de l’Enseignement Supérieur et auprès du Conseil Régional pour soutenir ce projet. Sur le plan financier, une aide de la Caisse des dépôts a été obtenue avec une prise de participation à hauteur de 500 000 euros.

Hervé Féron a notamment soutenu la demande de renouvellement des permis d’exploration « Bleue Lorraine Sud » et « Bleu Lorraine » auprès de la Ministre de l’Ecologie. Il avait ainsi rencontré en avril 2015 le conseiller « énergie » de Ségolène Royal afin de lui démontrer que les différents risques évoqués au sujet du gaz de houille[1] étaient infondés.

En effet, les réserves de gaz de houille, contrairement au gaz de schiste, sont exploitables sans recourir à la fracturation hydraulique. Par ailleurs, contrairement à d’autres bassins -notamment en Alsace -, il n’est pas envisageable qu’une dissolution des roches se réalise en Lorraine. Enfin, la cimentation, le coffrage et le tubage du puits sur cette zone est assurée avec les meilleures techniques disponibles par une société qui procède à des forages depuis plus d’un siècle.

Hervé Féron a suivi l’examen de la Proposition de loi portant réforme du code minier, qui intègre le droit à l’environnement dans les règles d’exploitation des ressources souterraines ou sous-marines. Si ce texte acte – et c’est une bonne chose – l’interdiction définitive du gaz de schiste, il ne portera pour autant pas atteinte au développement de l’extraction du gaz de houille.

Considérant que l’extraction du gaz de houille ne provoque pas de dégât écologique et qu’elle représente une véritable opportunité en ressources de gaz et en créations d’emplois, Hervé Féron continue à demander plus de courage politique tant au niveau du Ministère compétent que de la nouvelle Région pour accompagner la recherche avec le laboratoire GéoRessources de l’Université de Lorraine ainsi que l’exploitation qui en résulte par la FDE.

Retrouvez, ci-dessous, l’article de l’Est Républicain de ce lundi 13 février à ce sujet :

 


[1] Mouvement de terrains, fuite de gaz et risques pour les aquifères

Depuis quatre ans, Hervé Féron a rencontré à plusieurs reprises Julien Moulin, PDG de la société European Gas Limited (EGL), devenue en juillet 2015 la Française de l’Energie (FDE). La FDE devait coopérer avec le laboratoire GéoRessources de l’Université de Lorraine dans le cadre d’un projet de recherche autour du gaz de houille intitulé REGALOR et c’est comme cela qu’ils se sont rencontrés.

Le sous-sol lorrain contient d’énormes réserves de gaz de houille, pouvant représenter l’équivalent de neuf ans de consommation française en gaz, avec jusqu’à 371 milliards de mètres cubes et 1300 emplois directs et indirects à la clé. Ce projet est véritablement novateur car la campagne de forage qui a débuté en Lorraine en septembre 2016 constitue la première exploitation de gaz de houille en Europe de l’Ouest.

Hervé Féron est intervenu à plusieurs reprises auprès des Ministres de l’Ecologie, de l’Economie, de l’Enseignement Supérieur et auprès du Conseil Régional pour soutenir ce projet. Sur le plan financier, une aide de la Caisse des dépôts a été obtenue avec une prise de participation à hauteur de 500 000 euros.

Hervé Féron a notamment soutenu la demande de renouvellement des permis d’exploration « Bleue Lorraine Sud » et « Bleu Lorraine » auprès de la Ministre de l’Ecologie. Il avait ainsi rencontré en avril 2015 le conseiller « énergie » de Ségolène Royal afin de lui démontrer que les différents risques évoqués au sujet du gaz de houille[1] étaient infondés.

En effet, les réserves de gaz de houille, contrairement au gaz de schiste, sont exploitables sans recourir à la fracturation hydraulique. Par ailleurs, contrairement à d’autres bassins -notamment en Alsace -, il n’est pas envisageable qu’une dissolution des roches se réalise en Lorraine. Enfin, la cimentation, le coffrage et le tubage du puits sur cette zone est assurée avec les meilleures techniques disponibles par une société qui procède à des forages depuis plus d’un siècle.

Hervé Féron a suivi l’examen de la Proposition de loi portant réforme du code minier, qui intègre le droit à l’environnement dans les règles d’exploitation des ressources souterraines ou sous-marines. Si ce texte acte – et c’est une bonne chose – l’interdiction définitive du gaz de schiste, il ne portera pour autant pas atteinte au développement de l’extraction du gaz de houille.

Considérant que l’extraction du gaz de houille ne provoque pas de dégât écologique et qu’elle représente une véritable opportunité en ressources de gaz et en créations d’emplois, Hervé Féron continue à demander plus de courage politique tant au niveau du Ministère compétent que de la nouvelle Région pour accompagner la recherche avec le laboratoire GéoRessources de l’Université de Lorraine ainsi que l’exploitation qui en résulte par la FDE.

Retrouvez, ci-dessous, l’article de l’Est Républicain de ce lundi 13 février à ce sujet :

 


[1] Mouvement de terrains, fuite de gaz et risques pour les aquifères

Lundi matin, Hervé Féron a accompagné M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle en visite au Dynapôle de Ludres, en présence de Pierre Boileau le Maire.

Il s’agissait de mieux connaître les deux entreprises que sont APF Entreprises et Alsa, et Monsieur le Préfet a rappelé que cela n’était pas une première puisque d’autres visites d’entreprises avaient déjà eu lieu en présence du député.

La matinée a commencé avec M. Michael Leclair, Directeur de l’APF-Entreprises de Ludres, qui est à la fois une Entreprise Adaptée (E.A.) et un Établissement et Service d’Aide par le Travail (E.S.A.T.), qui cumule de nombreuses activités et s’adapte constamment à la demande et aux évolutions du marché du travail, comme par exemple les nouvelles activités de numérisation. D’où l’importance d’une extrême flexibilité des employés en termes de savoir-faire et de formation mais aussi d’une modularité de l’espace de l’entreprise. Bien que bénéficiant de marchés réservés, l’APF se détourne des métiers habituellement dévolus à l’I.A.E. (Insertion par l’Activité Économique) pour mettre en place des productions industrielles de qualité. L’E.S.A.T. emploie actuellement 32 personnes avec un agrément de l’ARS et subit un très fort « turn-over ». De son côté, l’E.A. compte 25 salariés.

La deuxième visite s’est déroulée à l’Entreprise Alsa, à quelques mètres de là. Avec son Directeur, Pascal Maury, ce fut l’occasion de découvrir le savoir-faire d’une entreprise lorraine vieille de 121 ans, portée sur la qualité et la sécurité et qui est un acteur majeur de l’économie et de l’emploi sur notre bassin nancéien avec un chiffre d’affaire de 120 millions d’euros, plus de 25 000 tonnes de produits en 2015 et un centre de Recherche et Développement très performant.

Ce genre de visites permet d’enrichir la réflexion concernant les problématiques économiques et de l’emploi sur le bassin et le Dynapôle de Ludres, et sur les thématiques de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire.

Lundi matin, Hervé Féron a accompagné M. le Préfet de Meurthe-et-Moselle en visite au Dynapôle de Ludres, en présence de Pierre Boileau le Maire.

Il s’agissait de mieux connaître les deux entreprises que sont APF Entreprises et Alsa, et Monsieur le Préfet a rappelé que cela n’était pas une première puisque d’autres visites d’entreprises avaient déjà eu lieu en présence du député.

La matinée a commencé avec M. Michael Leclair, Directeur de l’APF-Entreprises de Ludres, qui est à la fois une Entreprise Adaptée (E.A.) et un Établissement et Service d’Aide par le Travail (E.S.A.T.), qui cumule de nombreuses activités et s’adapte constamment à la demande et aux évolutions du marché du travail, comme par exemple les nouvelles activités de numérisation. D’où l’importance d’une extrême flexibilité des employés en termes de savoir-faire et de formation mais aussi d’une modularité de l’espace de l’entreprise. Bien que bénéficiant de marchés réservés, l’APF se détourne des métiers habituellement dévolus à l’I.A.E. (Insertion par l’Activité Économique) pour mettre en place des productions industrielles de qualité. L’E.S.A.T. emploie actuellement 32 personnes avec un agrément de l’ARS et subit un très fort « turn-over ». De son côté, l’E.A. compte 25 salariés.

La deuxième visite s’est déroulée à l’Entreprise Alsa, à quelques mètres de là. Avec son Directeur, Pascal Maury, ce fut l’occasion de découvrir le savoir-faire d’une entreprise lorraine vieille de 121 ans, portée sur la qualité et la sécurité et qui est un acteur majeur de l’économie et de l’emploi sur notre bassin nancéien avec un chiffre d’affaire de 120 millions d’euros, plus de 25 000 tonnes de produits en 2015 et un centre de Recherche et Développement très performant.

Ce genre de visites permet d’enrichir la réflexion concernant les problématiques économiques et de l’emploi sur le bassin et le Dynapôle de Ludres, et sur les thématiques de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire.