Agir pour vous et avec vous

Jour : 6 mars 2017

Ce mercredi 8 mars 2017 à 20h30, à l’occasion de la journée mondiale des Droits des Femmes, la réalisatrice yéménite, Khadija Al Salami, sera à l’Espace Jean Jaurès afin de présenter son film « Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée ». Elle répond ainsi à l’invitation d’Hervé Féron, dans le cadre d’Aux Actes Citoyens. Le prix d’entrée est de 5 € et le public aura l’occasion d’échanger avec la réalisatrice sur le film et aussi sur la situation actuelle au Yémen, où il n’y a pas d’âge légal pour se marier. Alors que le monde semble ignorer que le Yémen subit une guerre civile destructrice.  

Ce long métrage engagé raconte l’histoire vraie d’une petite fille de 10 ans qui sera mariée de force et mis au ban de la société car se refusant à son époux. Violée, battue, elle trouvera la force de s’enfuir pour porter l’affaire devant la justice. Ce film a été tourné au Yémen, dans des conditions extrêmement difficiles et a été reconnu et primé dans de nombreux festivals, dont celui de Doha. Bien qu’interdit par la censure au Yémen, de nombreux yéménites ont pu se le procurer via le téléchargement illégal.

Hervé Féron a déjà travaillé à deux reprises avec Khadija Al Salami, dans un premier temps, à l’occasion d’un colloque qu’il a organisé en juin 2016, à l’Assemblée nationale, pour faire la lumière sur le risque qui pèse sur le patrimoine culturel yéménite, dans le cadre de cette guerre civile. Ce colloque réunissait les meilleurs spécialistes du monde du patrimoine yéménite. Khadija Al Salami avait alors présenté son film à l’assistance et s’était engagé un débat très enrichissant.

Ensuite, Najat Vallaud-Belkacem, très sensible à la démarche de cette courageuse réalisatrice, sur proposition d’Hervé Féron, l’a invitée à présenter son film le 25 novembre dernier (journée mondiale de l’ONU contre les violences faites aux Femmes), au Ministère de l’Éducation Nationale, dans le cadre des Entretiens de Jean Zay. Hervé Féron avait présenté la soirée avec Najat Vallaud-Belkacem.

Alors que « Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée » sera diffusé ce mercredi à Tomblaine, il ne faut pas ignorer la situation désastreuse et meurtrière dans laquelle est enfermée le pays depuis mars 2015. Malheureusement, elle ne bénéficie pas du même traitement médiatique que les guerres civiles irakienne et syrienne alors qu’en novembre 2016, ce conflit avait causé la mort de plus de 7 000 personnes (dont un tiers d’enfants, les écoles étant particulièrement visées) et avait fait près de 37 000 blessés, provoqué le déplacement de 3 000 000 de yéménites et contraint 200 000 personnes à l’exil. Enfin, depuis vendredi, les États-Unis ont intensifié leurs bombardements contre AQPA (Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique) faisant peser un danger toujours plus grand sur les civils et sur les sites d’exception du patrimoine yéménite.

Le lendemain, jeudi 9 mars, le film sera diffusé, toujours en présence de Khadija Al Salami, à la Maison Régionale des Sports de Tomblaine devant plus de 200 collégiens et lycéens afin de les sensibiliser aux problématiques du mariage forcé et des inégalités entre les femmes et les hommes.

Ce mercredi 8 mars 2017 à 20h30, à l’occasion de la journée mondiale des Droits des Femmes, la réalisatrice yéménite, Khadija Al Salami, sera à l’Espace Jean Jaurès afin de présenter son film « Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée ». Elle répond ainsi à l’invitation d’Hervé Féron, dans le cadre d’Aux Actes Citoyens. Le prix d’entrée est de 5 € et le public aura l’occasion d’échanger avec la réalisatrice sur le film et aussi sur la situation actuelle au Yémen, où il n’y a pas d’âge légal pour se marier. Alors que le monde semble ignorer que le Yémen subit une guerre civile destructrice.  

Ce long métrage engagé raconte l’histoire vraie d’une petite fille de 10 ans qui sera mariée de force et mis au ban de la société car se refusant à son époux. Violée, battue, elle trouvera la force de s’enfuir pour porter l’affaire devant la justice. Ce film a été tourné au Yémen, dans des conditions extrêmement difficiles et a été reconnu et primé dans de nombreux festivals, dont celui de Doha. Bien qu’interdit par la censure au Yémen, de nombreux yéménites ont pu se le procurer via le téléchargement illégal.

Hervé Féron a déjà travaillé à deux reprises avec Khadija Al Salami, dans un premier temps, à l’occasion d’un colloque qu’il a organisé en juin 2016, à l’Assemblée nationale, pour faire la lumière sur le risque qui pèse sur le patrimoine culturel yéménite, dans le cadre de cette guerre civile. Ce colloque réunissait les meilleurs spécialistes du monde du patrimoine yéménite. Khadija Al Salami avait alors présenté son film à l’assistance et s’était engagé un débat très enrichissant.

Ensuite, Najat Vallaud-Belkacem, très sensible à la démarche de cette courageuse réalisatrice, sur proposition d’Hervé Féron, l’a invitée à présenter son film le 25 novembre dernier (journée mondiale de l’ONU contre les violences faites aux Femmes), au Ministère de l’Éducation Nationale, dans le cadre des Entretiens de Jean Zay. Hervé Féron avait présenté la soirée avec Najat Vallaud-Belkacem.

Alors que « Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée » sera diffusé ce mercredi à Tomblaine, il ne faut pas ignorer la situation désastreuse et meurtrière dans laquelle est enfermée le pays depuis mars 2015. Malheureusement, elle ne bénéficie pas du même traitement médiatique que les guerres civiles irakienne et syrienne alors qu’en novembre 2016, ce conflit avait causé la mort de plus de 7 000 personnes (dont un tiers d’enfants, les écoles étant particulièrement visées) et avait fait près de 37 000 blessés, provoqué le déplacement de 3 000 000 de yéménites et contraint 200 000 personnes à l’exil. Enfin, depuis vendredi, les États-Unis ont intensifié leurs bombardements contre AQPA (Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique) faisant peser un danger toujours plus grand sur les civils et sur les sites d’exception du patrimoine yéménite.

Le lendemain, jeudi 9 mars, le film sera diffusé, toujours en présence de Khadija Al Salami, à la Maison Régionale des Sports de Tomblaine devant plus de 200 collégiens et lycéens afin de les sensibiliser aux problématiques du mariage forcé et des inégalités entre les femmes et les hommes.