Agir pour vous et avec vous

Mois : juin 2017 (Page 5 de 14)

Si vous souhaitez montrer que vous n’êtes pas abstentionniste, mais que vous confirmez votre rejet de la droite conservatrice. Si vous souhaitez montrer ostensiblement que vous ne voulez pas des opportunistes candidats d’En Marche, parce qu’il y a danger absolu, vous pouvez voter blanc.

Pour cela vous pouvez mettre une enveloppe vide dans l’urne, votre vote sera reconnu comme vote blanc.

C’est aujourd’hui le seul geste citoyen qui vous permettra d’exprimer votre indignation.

Si vous souhaitez montrer que vous n’êtes pas abstentionniste, mais que vous confirmez votre rejet de la droite conservatrice. Si vous souhaitez montrer ostensiblement que vous ne voulez pas des opportunistes candidats d’En Marche, parce qu’il y a danger absolu, vous pouvez voter blanc.

Pour cela vous pouvez mettre une enveloppe vide dans l’urne, votre vote sera reconnu comme vote blanc.

C’est aujourd’hui le seul geste citoyen qui vous permettra d’exprimer votre indignation.

Comment définira-t-on dans le dictionnaire pour la postérité le candidat 
En Marche ?

C’est un « suiviste » qui cède à une mode. Il s’habille uniquement avec 
« de la marque »,
comme disent les jeunes. Et dans ce cas, il s’agit de la marque « Macron »…
En fait, ce type de candidat est…franchisé (même si ce n’est pas la 
franchise qui
l’étouffe), franchisé Macron.
En quelque sorte, on est franchisé Mac ron, comme on est franchisé Mac Do.
De là à penser que En Marche est à la politique ce que le fastfood est à 
la gastronomie !…

Comment définira-t-on dans le dictionnaire pour la postérité le candidat 
En Marche ?

C’est un « suiviste » qui cède à une mode. Il s’habille uniquement avec 
« de la marque »,
comme disent les jeunes. Et dans ce cas, il s’agit de la marque « Macron »…
En fait, ce type de candidat est…franchisé (même si ce n’est pas la 
franchise qui
l’étouffe), franchisé Macron.
En quelque sorte, on est franchisé Mac ron, comme on est franchisé Mac Do.
De là à penser que En Marche est à la politique ce que le fastfood est à 
la gastronomie !…

Madame, Monsieur,

Je ne serai pas au deuxième tour, j’ai perdu. Je suis désolé pour vous qui m’avez soutenu, aidé, stimulé.

Depuis 2 jours, vous êtes des centaines à me témoigner votre amitié, votre soutien, à m’écrire des choses très gentilles sur mon activité de député pendant 10 ans, au service de toutes et tous. Les messages affluent de toute part et reprennent souvent le mot injustice. Je vous remercie pour tout cela, mais il faut savoir accepter la défaite.

Commençons par voir le côté positif : Benoît Hamon avait obtenu 6,5%, j’ai obtenu 14%.

J’ai certainement la plus grande responsabilité sur les épaules pour cette défaite mais je pensais avoir fait une belle campagne et surtout pouvoir m’appuyer sur le travail réalisé pendant ces 10 années. Je souhaite remercier ici, toutes les personnes qui m’ont fait confiance, celles qui ont voté pour moi et les autres.

Je ne remercierai jamais assez les centaines de personnes qui se sont mobilisées pour me témoigner leur soutien, pour distribuer mes tracts, pour coller mes affiches jour et nuit. Les candidats qui restent en liste paient des entreprises de collage, personne ne sait où ils trouvent l’argent pour cela. Moi, ce sont des militants, des jeunes, qui se sont investis gratuitement jour et nuit avec générosité et enthousiasme.

Merci de tout cœur à Stéphane Hablot, à Manu et Michèle Donati, à Pierre Baumann, Valérie Ephritikhine, Ouardi Hafiane, Pascal Jacquemin, Jacqueline Hermouet-Pajot, Daniel Mougin, Mathieu Klein, Bertrand Masson, Claude Lombard et son équipe, Joss, Kate, Hugo et ses équipes de jeunes extraordinaires, Abakar Athier, Matthieu Gadon, Tolga Gul, Yolande Nomewa, Philippe Collot, Hinde Magada, Sylvie Crunchant, André Quintus, Nicolas Moura, Matthieu Leiritz, Stéphane Barbier, Evelyne Beaudeux-Weiss, Pépone, Louis Lebon, Jacky Charpentier, Henri Ban. Je commets forcément une erreur en énumérant ainsi des noms, car j’omets de citer des dizaines d’amis et de militants qui se sont impliqués dans cette campagne, mais je ne les oublie pas et je ne les oublierai pas.

Bien sûr je remercie Evelyne Gareaux pour son engagement de toujours, sa finesse d’analyse, sa solidarité à toute épreuve. Elle est une femme admirable et altruiste, j’ai beaucoup apprécié de travailler avec elle.

Ce matin, je viens de signer les courriers de licenciements de mes trois assistants parlementaires. Je les remercie ainsi que Claude qui a été une assistante parlementaire bénévole. Je leur dois énormément à tous les quatre. Vous devez tous savoir qu’ils ont été fiables, honnêtes, travailleurs. Dans notre pays, le métier d’assistant parlementaire est mal connu, leur statut doit être amélioré, ils ne sont pas beaucoup payés eu égard à leur niveau de formation, ils travaillent beaucoup, ils sont intègres. Les journalistes qui les salissent n’ont pas de honte.


 J’ai attendu deux jours pour écrire ces quelques lignes parce que la défaite est dure à digérer. Il y a eu des traitrises et des coups bas, mais je n’en veux à personne, tout cela est immédiatement oublié, sans intérêt.

Dans ce contexte national, où le dégagisme a été savamment cultivé par le matraquage médiatique populiste depuis plusieurs années, n’importe quel âne qui aurait obtenu l’investiture En Marche (même tardivement et par défaut), aurait été élu.

J’ai la prétention de croire mes amis qui m’écrivent qu’il ne doit pas y avoir là une remise en cause personnelle. Je suis fier de ne pas avoir souhaité l’investiture En Marche, je suis fier d’avoir affiché clairement mes valeurs, mes convictions, ma famille, je suis fier d’être resté droit, je suis toujours debout.

Je peux dire clairement que j’ai subi un contexte défavorable :

  • Ma circonscription a été charcutée par Sarkozy, sur commande de Valérie Debord. Cette tricherie a permis d’enlever de la circonscription, la ville où j’étais Maire et où, lors du dernier scrutin uninominal auquel j’ai participé, j’avais obtenu 79,79% des voix.
  • J’ai été accusé d’être un cumulard par les éternels donneurs de leçon. Ceux qui commentent, qui ont un avis sur tout. Qui ont surtout un avis… Je rappelle que les gens qui m’ont élu Maire trois fois savaient que j’étais député par ailleurs. Les gens qui m’ont élu député deux fois, savaient que j’étais Maire par ailleurs. Je n’ai rien volé, je n’ai pas menti, je n’ai eu cesse de travailler dans l’intérêt général. Dans ces conditions, les donneurs de leçon ne sont que médiocrité.

Mes inquiétudes :

Je suis très inquiet de ce que va devenir l’Assemblée Nationale, qui n’aura plus l’expertise permanente des élus de proximité que sont les Maires. Elle sera massivement composée d’opportunistes qui iront tous à la gamelle, alors que je pensais que pour être un bon député, il fallait d’abord avoir du courage.

L’Assemblée Nationale sera composée de gens qui n’auront aucun lien avec la population, complètement
hors-sol, leur projet n’est pas de vous représenter.

Je suis inquiet pour tous ces gens qui vont souffrir. La hausse de la CSG affaiblira encore plus les retraités. L’utilisation des ordonnances pour légiférer affaiblira la démocratie, ce sont les technocrates de Bercy qui, plus que jamais, vont décider de votre sort. Les petits arrangements avec l’Allemagne de Merkel, c’est l’autoroute au service des banques et des puissants.

Je suis venu en politique par la Mairie. J’ai exercé mes fonctions de député avec ma culture de Maire parce que ce sont les plus faibles, les plus démunis, les gens de tous les jours qui m’intéressent.

Je suis inquiet pour les collectivités à qui Emmanuel Macron veut reprendre 8 milliards en 5 ans alors qu’elles sont exsangues. Si les grosses intercommunalités peuvent se permettre encore de dépenser de façon inconsidérée, les communes n’ont plus de marge de manœuvre pour faire vivre les politiques publiques. Celles qui apportent du service de proximité et qui garantissent la cohésion sociale.

Je suis inquiet pour tous ces gens qui se sont fait abuser. Qui ont cru qu’on allait leur supprimer la taxe d’habitation comme ça. Si cette promesse est tenue, comment sera-t-elle compensée ? Par l’augmentation des impôts fonciers ? Par l’augmentation des impôts sur le revenu ? Par une nouvelle saignée sur les communes ce qui aura un impact sur le quotidien des gens ?

Je suis inquiet pour tous ces gens qui ne sont pas venu voter, c’est-à-dire pour l’autre vague, la vague abandonnique. Laisser les autres décider pour vous-même c’est accepter définitivement la fracture.

Le phénomène En Marche :

Les médias, qui ne pensent qu’à créer du scoop plutôt que d’informer sur l’actualité, nous ont présenté le candidat Macron comme symbole de modernisme. Or, il ne faut pas confondre « moderne » et « progrès ». Dans moderne, il y a mode, c’est une mode. Toutes les modes sont dangereuses parce qu’elles abrutissent le peuple. Il n’y a rien de nouveau dans le mouvement En Marche, que des opportunistes, des gens qui ont un parcours personnel politique, des revanchards. Ils seront tous faibles parce qu’ils ont fait allégeance dans le cadre d’une charte qui les engage à se taire.

Emmanuel Macron ? Rien de nouveau, l’envoyé des banques (rappelez-vous que quand vous payez vos impôts, l’essentiel sert à payer les intérêts de la dette de l’État aux banques), Ministre de l’Économie de Hollande, au bilan catastrophique. Edouard Philippe ? Rien de nouveau, homme politique de droite. Jean-Michel Blanquer ? Rien de nouveau, il est Ministre de l’Éducation Nationale, c’est l’ancien directeur de la DGESCO (haut fonctionnaire de l’Éducation Nationale), c’est un technocrate qui s’est reconverti dans la politique, comme certains candidats En Marche aux législatives en Meurthe-et-Moselle. Rappelons aussi qu’il était le directeur de cabinet du Ministre de l’Éducation Nationale sous Sarkozy qui a supprimé 80 000 postes dans l’Éducation Nationale. François Bayrou, Ministre de la Justice ! N’est vraiment pas un nouveau en politique, il a commencé par critiquer les décisions de juges sur twitter, pour un Ministre de la Justice ont fait beaucoup mieux. II est chargé de la moralisation de la vie politique, lui qui est le roi des cumulards. J’ai été député en même temps que François Bayrou de 2007 à 2012. Je me souviens qu’il lui a été reconnu 83 semaines d’activités en 5 ans à l’Assemblée Nationale, soit 3 mois par an ! Amendement signé : 0, rapport écrit : 0, proposition de loi écrite : 0, proposition de loi signée : 0, questions écrites : 1, questions orales : 0, la moralisation de la vie politique est en route…

Localement :

Je le redis, je n’ai pas d’amertume, je veux juste dénoncer les méthodes de journalistes de l’Est Républicain. Pendant tout mon mandat, ils n’ont pas couvert la moindre de mes actions de député. J’ai été rapporteur deux fois du budget de la Culture : pas un mot. Je suis à l’origine de la loi contraignant les grandes surfaces à céder leur surplus alimentaire aux associations caritatives : pas un mot. Je suis auteur de contributions adressées au Président de la République et signées par des dizaines de députés sur le droit à vieillir dans la dignité ou encore sur la place de l’Éducation Populaire : pas un mot. Lors de la visite à ma demande de Ségolène Royal à l’usine Schweitzer à Ludres, l’Est Républicain a couvert l’événement en une page entière : pas un mot sur mon implication pour permettre que soit signé dans les temps le décret pour le bioplastique qui a assuré le développement par la suite de cette entreprise.

Par contre, ces journalistes qui ne transmettent pas l’information colportent des bruits de caniveau. Ils portent sur moi des accusations mensongères sur leur compte facebook. 3 semaines avant le premier tour des élections, ils relaient une rumeur nauséabonde concernant ma famille et mon intégrité, 3 jours avant le premier tour ils relaient une rumeur nauséabonde concernant mon assistante parlementaire. Le soir même, France 3 ouvrait son journal en qualifiant ce genre d’informations de « boules puantes ». Rappelez-vous que, ce jour-là, ce journaliste publiait deux articles concernant la deuxième circonscription : un article à la gloire du candidat du Front National et un article qui m’attaquait au sujet de mon assistante parlementaire.

Ce journaliste était venu me voir avec d’autres informations, j’ai tout démonté, j’ai démontré ainsi qu’il venait avec des informations fausses, qui n’avaient pas d’autres buts que de me nuire. Ces rumeurs ont été produites sur commande de Valérie Debord par une dame, conseillère municipale de Tomblaine, peu intelligente, peu cultivée mais aigrie, méchante et à la vulgarité légendaire.

Le respect que j’ai pour le métier de journaliste me laisse à penser que ce monsieur, ce jour-là, n’a pas été journaliste mais qu’il a été lanceur de boules puantes.

Appel à voter massivement :

Pour la première fois de ma vie, dimanche, je vais voter blanc. J’appelle massivement les électrices et les électeurs et bien sûr y compris tous les abstentionnistes du premier tour à venir voter dimanche prochain et à voter blanc. Dans la deuxième circonscription, voter blanc permettra de confirmer que très largement, une fois de plus, les électeurs de la deuxième circonscription n’ont pas voulu de Valérie Debord. Voter blanc permettra aussi de démontrer qu’Emmanuel Macron est élu par défaut et que Laurent Garcia a été investi tardivement et par défaut par En Marche. Il n’est pas un nouveau venu en politique, il a été au MoDem, puis à l’UDF, puis il a toujours géré avec l’UMP / LR, puis il a demandé pendant des mois l’investiture En Marche qu’on ne voulait pas lui donner, j’appelle cela de l’opportunisme.

Sur la 4ème circonscription, on a le choix là aussi entre un opportuniste d’En Marche et un politicien de droite qui n’a pas appelé à voter contre Marine Le Pen. Je vous appelle à voter blanc.


Cher(e)s ami(e)s, je vous renouvelle mes remerciements chaleureux, je n’ai que de l’amour pour vous. J’organiserai prochainement une petite fête. Nous avons à travailler à reconstruire l’espoir, la sincérité autour des belles valeurs qui nous ont rendus si forts. Je suis debout, je suis le Maire de Tomblaine, il n’y a pas d’avenir sans projets et j’ai de beaux projets.

Sénèque disait « la vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie ». Alors dansons ! Nous sommes plus forts que jamais !

Hervé Féron

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