Je ne serai pas présent au Conseil de Métropole du 13 juillet, parce que 
 les méthodes
 de son Président et de sa majorité sont insupportables.
 André Rossinot veut tout décider. Il a le plus grand mépris pour les 
 maires. Alors que
 les gens votent nombreux aux élections municipales parce qu’ils ont 
 confiance en leur
 maire, il les décrédibilise en leur confisquant leurs domaines de 
 compétences.
 Mais il a aussi le plus grand mépris pour la minorité qui ne peut jamais 
 rien proposer,
 il s’oppose à tout, il n’y a aucune place pour la discussion.
 Avant le Conseil de Métropole du 30 juin, j’ai interpellé trois fois 
 André Rossinot pour lui
 dire que les Conseils Municipaux devaient être réunis ce même jour pour 
 désigner les
 grands électeurs et que nous n’aurions donc pas le temps de couvrir tout 
 l’ordre du jour.
 Je proposais le report d’un certain nombre de délibération à début 
 septembre.
 Mais il n’accepte jamais une proposition de l’opposition, ce 
 caporalisme, c’est son côté
 Macronien.
 Je lui avais d’ailleurs proposé de reporter le point concernant le 6ième 
 PLHD, qui était
 un très mauvais projet de délibération. Comme d’habitude, il a fait mine 
 de m’écouter,
 me demandant même de lui produire une note d’explication (car parfois il 
 ne connait
 même pas le contenu des délibérations). Cette note, il ne l’a jamais 
 lue. Il n’a pas reporté
 de délibérations à septembre, maintenant donc son Conseil.
 Par contre, en cours de Conseil, il a décalé le projet de délib 
 concernant le PLHD, parce
 que Valérie Debord était en retard (absente du Bureau, elle est arrivée 
 avec trois heures
 de retard). En effet en son absence, personne n’était en mesure de 
 défendre une proposition
 usine à gaz aussi absurde…
 Quand celle-ci est arrivée, elle nous a fait son numéro, donnant des 
 leçons d’humanisme
 tous azimuts avec sa légendaire nervosité. Puis lorsque nous sommes 
 intervenus, il n’y a
 pas eu de place pour la discussion. Après, on s’étonnera que Valérie 
 Debord énerve les
 gens…
 Je reviendrai sur le fond sur cette délibération pour que le grand 
 public soit au courant,
 qu’il sache comment est géré cette Métropole et quel avenir on lui 
 réserve. Elle n’a
 d’autres intention de renforcer le pouvoir des Vice-Présidents de la 
 majorité, au détriment
 de la vie des gens.
 Rossinot donne raison a Debord, car son seul souci est de conserver sa 
 très fragile majorité,
 et tous les godillots de sa « majorité » sont au garde à vous et votent 
 sans savoir ce qu’ils
 font !
 Et puis soudain, alors que javais l’impression une fois de plus de 
 m’être fait berné, et
 que cette délibération ainsi votée allait être imposée comme un 
 non-choix aux communes,
 André Rossinot, nous informait que le Conseil allait être écourté et 
 qu’un autre Conseil
 serait programmé le 13 juillet ! Ainsi, en avait-il décidé. Il se prend 
 pour notre chef de service.
 Peut-être aurait-il pu nous demander notre avis sur cette date du 13 ? 
 Ou bien n’avait-il
 pas envie que nous y soyons trop nombreux, pour passer très vite sur des 
 sujets qui fâchent ?
 Mais il n’avait pas prévu que la méthode irriterait dans son propre 
 camps et qu’il y aurait
 absentéisme…
 Mais la raison soudaine de cette décision vient certainement du fait que 
 l’heure tournait
 et qu’il fallait se presser d’aller faire la Cour à Macron en visite à 
 Nancy, le coller aux basques
 pour tenter d’apparaitre sur la photo.
 A ce moment là le Conseil de Métropole perdait de son intérêt…
 Mais on peut légitimement se poser la question : qui a eu l’idée 
 d’inviter Macron à Nancy
 Henart ou Rossinot ? qui a intérêt à flatter le monarque pour tenter 
 d’exister nationalement,
 récupérer un poste ou (re)constituer des réseaux occultes qui n’existent 
 plus ?
 Et puis comment se fait-il que personne ne se soit ému des dépenses 
 pharaoniques générées
 par ce déplacement du Gouvernement qui n’a servi à rien. Combien ont 
 couté la totalité de
 ces déplacements, les services de sécurité, la cinquantaine de chambres 
 au Grand Hôtel de la
 Reine ? Cela valait le coup d’interrompre le Conseil de Métropole pour 
 poser ses questions
 pour des représentants du Peuple ?
 Je viens d’expliquer que chaque fois qu’André Rossinot me fait croire 
 qu’une discussion sera
 possible, il me trompe, il me ment. Pourquoi irai-je perdre mon temps à 
 lui assurer son quorum
 quand ses godillots, eux, sont en vacances ?