Bel article sur Gosh dans Culturebox le magazine de France Télévisions :
Gosh, le nouveau souffle reggae de la chanson française
Publié le 18/09/2017 à 09H58
Gosh et une image de son clip « ça me saoule ».
© Capture d’écran France 3 Lorraine
Chanteur depuis plusieurs années sous le nom d’Hugo F., le jeune auteur-compositeur-interprète originaire de Lorraine sort son premier EP 5 titres chez Wagram. Désormais, il s’appelle Gosh et son premier titre, « ça me saoule », a dépassé le million de vues sur le web. Textes drôles et pertinents, mélodies aux tonalités reggae, le jeune artiste de 26 ans poursuit son aventure musicale en beauté.
A Tromblaine, petite commune de 8500 habitants près de Nancy, tout le monde connaît Hugo Féron. Et pour cause : il est le fils du député-maire socialiste de la ville, Hervé Féron. Le démon de la musique l’a pris tout petit : le piano, d’abord, puis la guitare. Qui aurait pensé que le jeune lorrain finirait par signer un album chez une grande maison parisienne ? En fait, il a pris son temps.
Gosh et ses musiciens.
© Capture d’écran France 3 Lorraine
Hugo Féron alias Hugo F. alias Gosh
Pendant plusieurs années, il s’est produit sous le nom d’Hugo F. Rencontrée lors d’une tournée, Nicoletta l’a pris sous son aile et lui a proposé d’assurer ses premières parties, notamment au Bataclan. Outre un duo avec Manu Dibango, le jeune chanteur peut également s’enorgueillir d’avoir foulé à deux reprises la scène de l’Olympia : en première partie de Gérald Dahan (mai 2015) et lors du gala pour l’Association de recherche sur Alzheimer organisé par Pierre Souchon (février 2016).
Plus d’un million de vues sur internet
Désormais, Hugo s’appelle Gosh : c’est le surnom que lui donnent ses copains et le nom que sa maison de disques a retenu. Sorti en mars dernier, son premier single, « ça me saoule » a cartonné sur Youtube avec plus d’un million de vues. Le clip est signé Olivier Bourdon, le fils de l’ex-Inconnu Didier Bourdon. Le jeune homme y détaille tout ce qui l’ennuie dans la vie : la télé-réalité (qui lui « donne la nausée »), les faux-culs, les faux-jetons, les critiques, la censure… Bref, une critique en règle de la société, mais qu’il veut constructive : « On dénonce mais on fait des propositions aussi. C’est ce qui m’intéresse, parce que si je ne faisais que dénoncer, c’est facile. Il faut proposer, même quand on est jeune » confie Gosh.
Pour l’heure, le jeune lorrain n’a pas encore cédé à l’appel des sirènes de la capitale et poursuit sa vie paisible sur le berges de la Meurthe, dans la banlieue de Nancy. Fan de Bob Marley, Ray Charles, Brel et Brassens, il reconnaît que ses influences datent du siècle dernier. Mais compte bien « apporter un nouveau souffle » à la chanson française. Le pari ambitieux d’un artiste à suivre.