Agir pour vous et avec vous

Mois : février 2018 (Page 1 de 15)

Le Président de la Métropole du Grand Nancy avait envisagé, il y a 12 ans, un projet d’aménagement, sur la Plaine
 de la Méchelle à Tomblaine (entre la Meurthe, l’étang de la Méchelle et le Stade Marcel Picot), pour requalifier ce 
site, rendre plus esthétiques et fonctionnels les parkings du stade et aménager les bords de Meurthe de façon qualitative…
En tant que Maire de Tomblaine, j’avais validé ce projet.
Pour ce faire, il avait demandé à l’EPFL (Etablissement Public Foncier de Lorraine) de réserver ces terrains, sur lesquels
quelques maisons étaient encore habitées… Ces acquisitions ont été faites pour le compte du Grand Nancy, en « pressant » 
même parfois leurs occupants à vendre… 
Mais, depuis… on ne parle plus de ce projet. Le Grand Nancy a donc gelé ces terrains sur Tomblaine empêchant tout 
développement depuis 12 ans ou aménagement souhaitable.

A plusieurs reprises, ces maisons abandonnées et devenues donc insalubres ont été squattées. Ce qui génère sur ce quartier
de l’insécurité, de l’insalubrité et de la délinquance. J’ai plusieurs fois interpellé le Grand Nancy et l’EPFL à ce sujet. Des 
évènements dramatiques s’y sont même déroulés. Mais on sait comment dans cette agglomération sont traités les Maires…
Les maisons (destinées à terme à la destruction, depuis plusieurs années…) ont été murées !

Je rappelle que ce site particulier nécessite d’être sécurisé en permanence (affluences lors des matches de foot, 3000 élèves

à la Cité Scolaire toute proche,…)

Comme tous les Maires, j’ai reçu un beau courrier le 23 février du Préfet de Meurthe et Moselle, nous annonçant que « compte
tenu des prévisions climatiques annoncées, il a décidé le déclenchement du niveau 2 du dispositif hivernal pour les personnes
sans abri… »
Il ajoute d’ailleurs « j’attire votre attention sur la nécessité de repérer les familles et les personnes isolées en situation de précarité
qui pourraient être en danger pendant cette période… »

On est dans une hypocrisie incroyable ! Ce genre de courrier n’a pas d’autre objectif pour l’Etat que de fuir ses responsabilités et
de les transférer sur le dos des maires, qui, eux, sont exsangues et n’ont plus de moyens d’agir en raison des coupes sombres opérées 
sur les dotations de l’Etat. 

J’ai été informé ce week-end que ces maisons étaient à nouveau squattées. Apparemment une dizaine de SDF au 93, boulevard Jean 
Jaurès avec des chiens (juste en face de la caserne des pompiers !) et un certain nombre de Roms dans plusieurs maisons au 113 et 
au 115, boulevard Jean Jaurès (c’est à dire juste en face de l’entrée du Stade Marcel Picot), avec des tas d’immondices à l’extérieur.

J’ai téléphoné immédiatement au secrétariat du Préfet de Meurthe et Moselle lundi matin, demandant à le rencontrer ou à lui parler
au téléphone, étant donné la notion d’urgence : aujourd’hui, mon problème n’est pas l’occupation illégale de ces maisons, mon
inquiétude, mon urgence, ma priorité, c’est de protéger ces personnes contre la faim et le froid. Il m’a été répondu que cela allait
être difficile, car monsieur le Préfet ne serait pas disponible avant plusieurs jours ! On me proposait de rencontrer quelqu’un d’autre…

Non, mais… allo !!! J’hallucine ! Il n’y a pas plus urgent et grave  que cette situation !
J’ai été député 10 ans, quand j’appelais le Préfet sur une difficulté importante, il me recevait dans l’heure qui suivait ! Mais je vous parle
d’un temps où les députés n’étaient pas hors sol, ils étaient proches de la réalité de la vie des gens, ils n’étaient pas tous au garde à vous…

J’ai immédiatement adressé un courrier pour raconter tout cela au Préfet, au Président de la Métropole et à l’EPFL. J’ai doublé mes courriers 
d’un mail dès lundi, étant donné l’urgence. Au Stade Marcel Picot, juste en face, l’ASNL jouait lundi soir, la presse évoque une température
qui avoisinait moins 17 degrés !!!

Personne ne m’a répondu. Personne ne s’émeut. Personne ne bouge. Que puis-je faire ? Les Maires sont seuls et complètement démunis.
Cela ne peut plus durer. Je vais écrire au Ministre de l’Intérieur, mais en attendant, je redoute le pire.
Hervé Féron.

Le Président de la Métropole du Grand Nancy avait envisagé, il y a 12 ans, un projet d’aménagement, sur la Plaine
 de la Méchelle à Tomblaine (entre la Meurthe, l’étang de la Méchelle et le Stade Marcel Picot), pour requalifier ce 
site, rendre plus esthétiques et fonctionnels les parkings du stade et aménager les bords de Meurthe de façon qualitative…
En tant que Maire de Tomblaine, j’avais validé ce projet.
Pour ce faire, il avait demandé à l’EPFL (Etablissement Public Foncier de Lorraine) de réserver ces terrains, sur lesquels
quelques maisons étaient encore habitées… Ces acquisitions ont été faites pour le compte du Grand Nancy, en « pressant » 
même parfois leurs occupants à vendre… 
Mais, depuis… on ne parle plus de ce projet. Le Grand Nancy a donc gelé ces terrains sur Tomblaine empêchant tout 
développement depuis 12 ans ou aménagement souhaitable.

A plusieurs reprises, ces maisons abandonnées et devenues donc insalubres ont été squattées. Ce qui génère sur ce quartier
de l’insécurité, de l’insalubrité et de la délinquance. J’ai plusieurs fois interpellé le Grand Nancy et l’EPFL à ce sujet. Des 
évènements dramatiques s’y sont même déroulés. Mais on sait comment dans cette agglomération sont traités les Maires…
Les maisons (destinées à terme à la destruction, depuis plusieurs années…) ont été murées !

Je rappelle que ce site particulier nécessite d’être sécurisé en permanence (affluences lors des matches de foot, 3000 élèves

à la Cité Scolaire toute proche,…)

Comme tous les Maires, j’ai reçu un beau courrier le 23 février du Préfet de Meurthe et Moselle, nous annonçant que « compte
tenu des prévisions climatiques annoncées, il a décidé le déclenchement du niveau 2 du dispositif hivernal pour les personnes
sans abri… »
Il ajoute d’ailleurs « j’attire votre attention sur la nécessité de repérer les familles et les personnes isolées en situation de précarité
qui pourraient être en danger pendant cette période… »

On est dans une hypocrisie incroyable ! Ce genre de courrier n’a pas d’autre objectif pour l’Etat que de fuir ses responsabilités et
de les transférer sur le dos des maires, qui, eux, sont exsangues et n’ont plus de moyens d’agir en raison des coupes sombres opérées 
sur les dotations de l’Etat. 

J’ai été informé ce week-end que ces maisons étaient à nouveau squattées. Apparemment une dizaine de SDF au 93, boulevard Jean 
Jaurès avec des chiens (juste en face de la caserne des pompiers !) et un certain nombre de Roms dans plusieurs maisons au 113 et 
au 115, boulevard Jean Jaurès (c’est à dire juste en face de l’entrée du Stade Marcel Picot), avec des tas d’immondices à l’extérieur.

J’ai téléphoné immédiatement au secrétariat du Préfet de Meurthe et Moselle lundi matin, demandant à le rencontrer ou à lui parler
au téléphone, étant donné la notion d’urgence : aujourd’hui, mon problème n’est pas l’occupation illégale de ces maisons, mon
inquiétude, mon urgence, ma priorité, c’est de protéger ces personnes contre la faim et le froid. Il m’a été répondu que cela allait
être difficile, car monsieur le Préfet ne serait pas disponible avant plusieurs jours ! On me proposait de rencontrer quelqu’un d’autre…

Non, mais… allo !!! J’hallucine ! Il n’y a pas plus urgent et grave  que cette situation !
J’ai été député 10 ans, quand j’appelais le Préfet sur une difficulté importante, il me recevait dans l’heure qui suivait ! Mais je vous parle
d’un temps où les députés n’étaient pas hors sol, ils étaient proches de la réalité de la vie des gens, ils n’étaient pas tous au garde à vous…

J’ai immédiatement adressé un courrier pour raconter tout cela au Préfet, au Président de la Métropole et à l’EPFL. J’ai doublé mes courriers 
d’un mail dès lundi, étant donné l’urgence. Au Stade Marcel Picot, juste en face, l’ASNL jouait lundi soir, la presse évoque une température
qui avoisinait moins 17 degrés !!!

Personne ne m’a répondu. Personne ne s’émeut. Personne ne bouge. Que puis-je faire ? Les Maires sont seuls et complètement démunis.
Cela ne peut plus durer. Je vais écrire au Ministre de l’Intérieur, mais en attendant, je redoute le pire.
Hervé Féron.

Au Grand Nancy les budgets se suivent et la méthode ne change pas… La présentation du budget est un exercice qui ressemble plus à une justification du malaise permanent et le pauvre article de presse de complaisance qui suit le lendemain en page 5 ne vous informe pas, il ne s’agit que d’insister sur les affirmations ressassées et sur l’autosatisfaction d’affichage de la majorité du Grand Nancy, comme pour tenter de s’en convaincre soit même. Tous ces gens-là ne sont pas crédibles.
C’est pourquoi, j’ai boycotté cette mascarade qu’ils appellent Conseil de Métropole ce vendredi.
Mais, il faut que vous soyez informés, alors voici quelques éléments de précisions factuels (donc incontestables) que je vous invite à faire circuler sur les réseaux sociaux :

– on nous dit qu’il a fallu faire des économies partout pour absorber les 20 millions en moins dus aux baisses de dotations de l’Etat…
mensonge, puisque si on considère la période de 2010 à 2015, le Grand Nancy a vu ses recettes de fonctionnement augmenter de…40 millions !
Elles ont augmenté parce qu’ils ont augmenté les taux de fiscalité (et si André Rossinot ironise de façon méprisante à propos du vote de l’opposition  sur les taux, il faut vous expliquer que cette année nous avons voté pour, parce qu’ils n’augmentent pas, et les autres années quand les taux augmentaient, nous avons voté contre… logique, non ?).

Elles ont augmenté parce qu’ils ont aussi augmenté les tarifs des services publics, vous payez donc la note.

On nous dit aussi avec fierté que le taux de la CFE n’a pas augmenté depuis 2011… C’est réducteur et le dire comme ça au grand public s’apparente à une escroquerie. La CFE est la contribution qui a succédé en partie à la Taxe Professionnelle. Quand elle a été mise en place, le Grand Nancy a voté un taux des plus élevé, étranglant ainsi bon nombre de petites commerçants et artisans (on se demande après pourquoi des locaux commerciaux sont vides en centre ville de Nancy, à Laxou,…)
Et aujourd’hui, ils se vantent de ne pas avoir augmenté les taux de la CFE depuis !!!

La vérité, c’est que le Grand Nancy s’est surendetté, la presse ne vous le dit jamais : c’est la Métropole qui a le plus mauvais rapport dette par habitant de France ! Je le dis chaque année, et chaque année le fossé se creuse, la situation s’aggrave.

La vérité c’est que le Grand Nancy compense ses dérapages budgétaires en spéculant sur les terrains de certaines villes de banlieue dont il fait l’acquisition parfois même à l’euro symbolique, et qu’il revend très cher à des investisseurs privés à qui il demande en plus de financer les aménagements (qui sont pourtant de la compétence du Grand Nancy). Cela dissuade les investisseurs privés et empêche le développement cohérent de ces petites communes.

La vérité, c’est aussi le mode de gouvernance. Tout se décide au plus haut niveau, alors on fait des erreurs qui coûtent une fortune au Grand Nancy, et met son avenir en péril. L’après Rossinot sera plombé pour des décennies. 
Oui, une fortune en investissement : le choix du tram et le choix de le prolonger (là encore, nous sommes les seuls en France !), le Palais des Congrès, la Place Thiers, que les Grands Nancéens n’arrivent toujours pas à appeler « Place Simone Veil », tant cette Place est laide, inhumaine, minérale. Et maintenant le projet Grand Nancy Thermal… (On est tellement ridicule à toujours voilà se nommer « Grand », tout ce qu’on annonce est « Grand »… N’avez-vous jamais remarqué que ceux qui cherche à se grandir sont petits ?)
Alors Nancy Thermal , là aussi on nous ment en permanence. Au début, on nous disait que ça ne coûterait rien aux Grands Nancéiens en investissement, que tout serait payé par le privé délégataire. Et puis on nous a annoncé triomphalement que la Région allait participer (cela veut bien dire qu’ils savaient pertinemment qu’il y aurait un coût en investissement pour la collectivité, ils nous mentaient déjà). Aujourd’hui on apprend qu’il y aurait effondrement (c’est le cas de le dire) et que cela nous coûterait donc 25 millions !
Mais là encore on nous berne, ça ne sera pas 25 millions, ce sera 25 + les 5 millions que la Région nous donnerait ! J’ai demandé au Président du Grand Nancy une réunion spécifique d’information et de débat pour tous les conseillers métropolitains.

Mais ce qui nous plombe aussi c’est que tout ces équipements qui ne sont que le choix du Prince, nous coûtent cher, très cher ensuite en fonctionnement : le tram bien sûr avec tous ses dysfonctionnements, le Palais des Congrès, la Place Thiers avec elle aussi ses dysfonctionnements, et le Grand Nancy Thermal, pour lequel on nous annonçait au début 1,3 millions d’euros annuels en fonctionnement (dont la justification laisse d’ailleurs à désirer), ce qui impliquera la fermeture d’une ou deux piscines sur le Grand Nancy (voir le rapport d’orientation budgétaire). Aujourd’hui, on nous parle de 3 millions annuels pour le Grand Nancy. Mais qui décide de tout ça ?
Voilà pourquoi, il faut faire des économies et le service public est dégradé, voilà pourquoi les tarifs augmentent, les objets hétérogènes sont ramassés plus rarement, les collectes diverses sont espacées, les voiries secondaires dans les villes de banlieue ne sont plus suffisamment entretenues. Vous êtes toutes et tous pris en otages.

Le système est simple : il y a des instances « démocratiques » uniquement pour faire beau, des commissions, un Conseil de Développement Durable,… Ce CDC par exemple est composé de personnes qualifiées qui travaillent sérieusement pour émettre des préconisations. Et bien ce CDD n’est jamais sollicité pour avis, ou bien nous, les Conseillers Métropolitains, nous n’en sommes jamais mis au courant. Nous avions réussi à faire inscrire dans le règlement du Conseil de Métropole que chaque fois qu’arriverait une délibération en Conseil et que le CDD aurait travaillé sur ce sujet, son avis devrait être annexé à la délibération pour instruire les Conseillers Métropolitains avant leur vote. Depuis le début du mandat, cela n’a JAMAIS été respecté.

Les Commissions ? Beaucoup de rapports tardifs, sur table, elles sont réunies à des heures qui ne conviennent pas aux gens qui travaillent. La Métropole est difficilement accessible, cela signifie pour beaucoup poser une demi-journée de congé pour une réunion vide de sens…
Si vous demandez une subvention, ou si un maire demande des travaux sur sa commune, la décision est prise en amont, par le président, certains vice-présidents ou la direction générale (c’est à dire des fonctionnaires…) Quand les dossiers arrivent en commissions, ils ont donc été écrémés et les Conseillers Métropolitains ne sont pas informés de ce qui a été écarté, c’est comme ça. Il leur est donc demandé essentiellement de donner leur avis sur ce qui a déjà été retenu . Dans ce système autocrate, on nous prend pour des guignols.

Deux exemples :
– En 2001, le Grand Nancy, que le fait de ne pas respecter la loi ne dérange pas, avait déposé un permis de construire pour le Stade Marcel Picot à Tomblaine, que j’avais validé, mais qu’il n’a jamais respecté. Il n’a, entre autres, jamais réalisé les abords qualitatifs du stade.
Depuis 17 ans je demande que les horribles grillages soient remplacés. L’an dernier, on a enfin daigné me répondre. Mais pour faire des économies (sic), on n’a réalisé que la partie côté rue Jean Moulin, on m’a formellement promis que le côté Boulevard Jean Jaurès serait réalisé en 2018. On se souvient de la satisfaction des élus de cette majorité qui se sont appropriés le résultat de cette superbe nouvelle clôture rue Jean Moulin. Et bien aujourd’hui, on ne les entend plus, ils font profil bas. Car rien n’est prévu au Budget 2018 pour la clôture boulevardJean Jaurès ! On m’a menti, une fois de plus. Ils n’ont même pas le courage d’assumer leurs décisions, car les Commissions n’ont pas été saisies de ce choix, et dans le Budget, il n’y a rien à ce sujet… Voilà comment ils traitent les maires, voilà comment ils vous traitent.
– Depuis 10 ans, je demande des travaux de mises aux normes et de confort au COSEC de Tomblaine. Il s’agit d’un gymnase qui a été financé à l’époque par le Syndicat Intercommunal Scolaire, la Ville de Tomblaine avait donc participé à cet investissement. Mais comme le Grand Nancy veut tout maîtriser, il a pris compétence pour cela (et chaque nouvelle compétence lui permet de recevoir des dotations).
Ce gymnase est obsolète, les vestiaires, l’électricité, les circulations, les issues de secours, tout est à revoir. La cité scolaire compte 3000 élèves sensés utiliser ce gymnase, il faut y ajouter des associations, dont un club Tomblainois : l’ASPTT Nancy-Tomblaine Basket. Je vous parle souvent de ce club dont l’équipe féminine leader en Nationale 3 est la meilleure équipe du Grand Est.
Les supporters des clubs visiteurs ironisent sur les conditions d’accueil, nous en sommes la risée. Il n’y a pas de lieu de convivialité pour l’après-match. Pour aller aux toilettes, les spectateurs doivent traverser les vestiaires des joueuses ! Pour pénétrer dans la salle sur des tribunes précaires et insuffisantes, le public doit utiliser les issues de secours ! Et comme il n’y a.aucun sas, cela provoque une déperdition de chaleur permanente,…
L’an dernier, enfin, on me répond « il faut commanditer une étude » (petite musique si souvent entendues) ! Cela a donc été budgèté en 2017 et cela a eu un coût significatif !
L’étude pertinente démontre la nécessité d’engager ces travaux. Pour des raisons toujours d’économies, on m’a promis que ces travaux seraient étalés sur 2018 et 2019. Ok…

Arrive le budget : ces travaux ne sont pas prévus en 2018, je n’en suis même pas informé. Quel mépris !
Voilà pourquoi vous continuerez à vivre ces matches dans ces conditions de précarité.

Voilà comment ça se passe à la Métropole du Très Grand Nancy, univers impitoyable.

Au Grand Nancy les budgets se suivent et la méthode ne change pas… La présentation du budget est un exercice qui ressemble plus à une justification du malaise permanent et le pauvre article de presse de complaisance qui suit le lendemain en page 5 ne vous informe pas, il ne s’agit que d’insister sur les affirmations ressassées et sur l’autosatisfaction d’affichage de la majorité du Grand Nancy, comme pour tenter de s’en convaincre soit même. Tous ces gens-là ne sont pas crédibles.
C’est pourquoi, j’ai boycotté cette mascarade qu’ils appellent Conseil de Métropole ce vendredi.
Mais, il faut que vous soyez informés, alors voici quelques éléments de précisions factuels (donc incontestables) que je vous invite à faire circuler sur les réseaux sociaux :

– on nous dit qu’il a fallu faire des économies partout pour absorber les 20 millions en moins dus aux baisses de dotations de l’Etat…
mensonge, puisque si on considère la période de 2010 à 2015, le Grand Nancy a vu ses recettes de fonctionnement augmenter de…40 millions !
Elles ont augmenté parce qu’ils ont augmenté les taux de fiscalité (et si André Rossinot ironise de façon méprisante à propos du vote de l’opposition  sur les taux, il faut vous expliquer que cette année nous avons voté pour, parce qu’ils n’augmentent pas, et les autres années quand les taux augmentaient, nous avons voté contre… logique, non ?).

Elles ont augmenté parce qu’ils ont aussi augmenté les tarifs des services publics, vous payez donc la note.

On nous dit aussi avec fierté que le taux de la CFE n’a pas augmenté depuis 2011… C’est réducteur et le dire comme ça au grand public s’apparente à une escroquerie. La CFE est la contribution qui a succédé en partie à la Taxe Professionnelle. Quand elle a été mise en place, le Grand Nancy a voté un taux des plus élevé, étranglant ainsi bon nombre de petites commerçants et artisans (on se demande après pourquoi des locaux commerciaux sont vides en centre ville de Nancy, à Laxou,…)
Et aujourd’hui, ils se vantent de ne pas avoir augmenté les taux de la CFE depuis !!!

La vérité, c’est que le Grand Nancy s’est surendetté, la presse ne vous le dit jamais : c’est la Métropole qui a le plus mauvais rapport dette par habitant de France ! Je le dis chaque année, et chaque année le fossé se creuse, la situation s’aggrave.

La vérité c’est que le Grand Nancy compense ses dérapages budgétaires en spéculant sur les terrains de certaines villes de banlieue dont il fait l’acquisition parfois même à l’euro symbolique, et qu’il revend très cher à des investisseurs privés à qui il demande en plus de financer les aménagements (qui sont pourtant de la compétence du Grand Nancy). Cela dissuade les investisseurs privés et empêche le développement cohérent de ces petites communes.

La vérité, c’est aussi le mode de gouvernance. Tout se décide au plus haut niveau, alors on fait des erreurs qui coûtent une fortune au Grand Nancy, et met son avenir en péril. L’après Rossinot sera plombé pour des décennies. 
Oui, une fortune en investissement : le choix du tram et le choix de le prolonger (là encore, nous sommes les seuls en France !), le Palais des Congrès, la Place Thiers, que les Grands Nancéens n’arrivent toujours pas à appeler « Place Simone Veil », tant cette Place est laide, inhumaine, minérale. Et maintenant le projet Grand Nancy Thermal… (On est tellement ridicule à toujours voilà se nommer « Grand », tout ce qu’on annonce est « Grand »… N’avez-vous jamais remarqué que ceux qui cherche à se grandir sont petits ?)
Alors Nancy Thermal , là aussi on nous ment en permanence. Au début, on nous disait que ça ne coûterait rien aux Grands Nancéiens en investissement, que tout serait payé par le privé délégataire. Et puis on nous a annoncé triomphalement que la Région allait participer (cela veut bien dire qu’ils savaient pertinemment qu’il y aurait un coût en investissement pour la collectivité, ils nous mentaient déjà). Aujourd’hui on apprend qu’il y aurait effondrement (c’est le cas de le dire) et que cela nous coûterait donc 25 millions !
Mais là encore on nous berne, ça ne sera pas 25 millions, ce sera 25 + les 5 millions que la Région nous donnerait ! J’ai demandé au Président du Grand Nancy une réunion spécifique d’information et de débat pour tous les conseillers métropolitains.

Mais ce qui nous plombe aussi c’est que tout ces équipements qui ne sont que le choix du Prince, nous coûtent cher, très cher ensuite en fonctionnement : le tram bien sûr avec tous ses dysfonctionnements, le Palais des Congrès, la Place Thiers avec elle aussi ses dysfonctionnements, et le Grand Nancy Thermal, pour lequel on nous annonçait au début 1,3 millions d’euros annuels en fonctionnement (dont la justification laisse d’ailleurs à désirer), ce qui impliquera la fermeture d’une ou deux piscines sur le Grand Nancy (voir le rapport d’orientation budgétaire). Aujourd’hui, on nous parle de 3 millions annuels pour le Grand Nancy. Mais qui décide de tout ça ?
Voilà pourquoi, il faut faire des économies et le service public est dégradé, voilà pourquoi les tarifs augmentent, les objets hétérogènes sont ramassés plus rarement, les collectes diverses sont espacées, les voiries secondaires dans les villes de banlieue ne sont plus suffisamment entretenues. Vous êtes toutes et tous pris en otages.

Le système est simple : il y a des instances « démocratiques » uniquement pour faire beau, des commissions, un Conseil de Développement Durable,… Ce CDC par exemple est composé de personnes qualifiées qui travaillent sérieusement pour émettre des préconisations. Et bien ce CDD n’est jamais sollicité pour avis, ou bien nous, les Conseillers Métropolitains, nous n’en sommes jamais mis au courant. Nous avions réussi à faire inscrire dans le règlement du Conseil de Métropole que chaque fois qu’arriverait une délibération en Conseil et que le CDD aurait travaillé sur ce sujet, son avis devrait être annexé à la délibération pour instruire les Conseillers Métropolitains avant leur vote. Depuis le début du mandat, cela n’a JAMAIS été respecté.

Les Commissions ? Beaucoup de rapports tardifs, sur table, elles sont réunies à des heures qui ne conviennent pas aux gens qui travaillent. La Métropole est difficilement accessible, cela signifie pour beaucoup poser une demi-journée de congé pour une réunion vide de sens…
Si vous demandez une subvention, ou si un maire demande des travaux sur sa commune, la décision est prise en amont, par le président, certains vice-présidents ou la direction générale (c’est à dire des fonctionnaires…) Quand les dossiers arrivent en commissions, ils ont donc été écrémés et les Conseillers Métropolitains ne sont pas informés de ce qui a été écarté, c’est comme ça. Il leur est donc demandé essentiellement de donner leur avis sur ce qui a déjà été retenu . Dans ce système autocrate, on nous prend pour des guignols.

Deux exemples :
– En 2001, le Grand Nancy, que le fait de ne pas respecter la loi ne dérange pas, avait déposé un permis de construire pour le Stade Marcel Picot à Tomblaine, que j’avais validé, mais qu’il n’a jamais respecté. Il n’a, entre autres, jamais réalisé les abords qualitatifs du stade.
Depuis 17 ans je demande que les horribles grillages soient remplacés. L’an dernier, on a enfin daigné me répondre. Mais pour faire des économies (sic), on n’a réalisé que la partie côté rue Jean Moulin, on m’a formellement promis que le côté Boulevard Jean Jaurès serait réalisé en 2018. On se souvient de la satisfaction des élus de cette majorité qui se sont appropriés le résultat de cette superbe nouvelle clôture rue Jean Moulin. Et bien aujourd’hui, on ne les entend plus, ils font profil bas. Car rien n’est prévu au Budget 2018 pour la clôture boulevardJean Jaurès ! On m’a menti, une fois de plus. Ils n’ont même pas le courage d’assumer leurs décisions, car les Commissions n’ont pas été saisies de ce choix, et dans le Budget, il n’y a rien à ce sujet… Voilà comment ils traitent les maires, voilà comment ils vous traitent.
– Depuis 10 ans, je demande des travaux de mises aux normes et de confort au COSEC de Tomblaine. Il s’agit d’un gymnase qui a été financé à l’époque par le Syndicat Intercommunal Scolaire, la Ville de Tomblaine avait donc participé à cet investissement. Mais comme le Grand Nancy veut tout maîtriser, il a pris compétence pour cela (et chaque nouvelle compétence lui permet de recevoir des dotations).
Ce gymnase est obsolète, les vestiaires, l’électricité, les circulations, les issues de secours, tout est à revoir. La cité scolaire compte 3000 élèves sensés utiliser ce gymnase, il faut y ajouter des associations, dont un club Tomblainois : l’ASPTT Nancy-Tomblaine Basket. Je vous parle souvent de ce club dont l’équipe féminine leader en Nationale 3 est la meilleure équipe du Grand Est.
Les supporters des clubs visiteurs ironisent sur les conditions d’accueil, nous en sommes la risée. Il n’y a pas de lieu de convivialité pour l’après-match. Pour aller aux toilettes, les spectateurs doivent traverser les vestiaires des joueuses ! Pour pénétrer dans la salle sur des tribunes précaires et insuffisantes, le public doit utiliser les issues de secours ! Et comme il n’y a.aucun sas, cela provoque une déperdition de chaleur permanente,…
L’an dernier, enfin, on me répond « il faut commanditer une étude » (petite musique si souvent entendues) ! Cela a donc été budgèté en 2017 et cela a eu un coût significatif !
L’étude pertinente démontre la nécessité d’engager ces travaux. Pour des raisons toujours d’économies, on m’a promis que ces travaux seraient étalés sur 2018 et 2019. Ok…

Arrive le budget : ces travaux ne sont pas prévus en 2018, je n’en suis même pas informé. Quel mépris !
Voilà pourquoi vous continuerez à vivre ces matches dans ces conditions de précarité.

Voilà comment ça se passe à la Métropole du Très Grand Nancy, univers impitoyable.

 

Décidément à Tomblaine c’est la fête toutes les semaines !
Et quand la fête est spontanée, participative, fraternelle et sincère, elle ne peut 
être que réussie.
A Tomblaine, comme ailleurs, on vit les uns à côté des autres et parfois, on ne se 
connait pas bien, on ne se reconnait pas, on ne se parle même pas. Etre âgé est souvent 
synonyme d’isolement, de solitude et plus encore quand on est d’origine étrangère.

Alors, pour la quatrième année consécutive nous avons partagé une soirée pas comme
les autres, pour les personnes âgées, non pas d’origine étrangère, mais de toutes origines.
Une soirée sereine, qui a réuni 170 Tomblainois originaires du Tchad, de Centre Afrique, de Tunisie, 
du Maroc, d’Algérie, de Madagascar, d’Italie, du Portugal, d’Espagne, d’Argentine, de Turquie, 
des quatre coins de France, et parfois même… de Tomblaine !
17 personnes résidant au Foyer Marcel Grandclerc étaient même présentes et avaient préparé
des desserts ! Le repas Antillais avait été concocté par Lambert Marthély et sa nièce Kevina 
Crocheray.
C’est Sébastien, animateur municipal qui avait préparé un petit apéritif dont il a le secret…
Il faut remercier tous les bénévoles, les élus, les employés municipaux qui se sont mobilisés
avec enthousiasme pour que cette soirée soit du bonheur partagé.

Côté spectacle, Tolga Gul avait invité deux jeunes avec qui il prend des cours de Saz (guitare
traditionnelle turque). 

Hasret Tatar et Sabir Kilinc ont donc interprété quelques belles chansons
turques accompagnés au Saz et à la guitare.
Puis, ce sont 8 enfants tomblainois qui ont fait une démonstration de hip hop, encadrés par de
jeunes adultes qu’on à vu grandir à Tomblaine, Radouane Magada, Amer Boufelfel et Jean-Marc.

Cette démonstration de danse urbaine a été très appréciée par les personnes âgées…  « le choc 
des cultures » !

Une belle surprise a clôturé la soirée : Freestyle Gospell, une chorale Gospell extraordinaire de 
talent. Johanna Jacques Sébastien est une jeune tomblainoise, conseillère municipale, chacun sait 
qu’elle chante divinement bien, on l’a souvent entendue se produire à Tomblaine, elle fait partie 
aussi de cette chorale.

Six chanteuses à l’énergie positive débordante, accompagnée par un excellent pianiste ont 
enthousiasmé le public, sur un répertoire de grands standards Gospell.

Elles sont belles, elles sont pétillantes, par leur qualité de voix et d’harmonie, leur bonheur de 
chanter ensemble est communicatif. Freestyle Gospell a enchanté la soirée.

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