Didier Lockwood fabuleux violoniste de jazz nous a quittés aujourd’hui beaucoup, beaucoup trop tôt.
À Tomblaine, à l’invitation d' »Aux Actes Citoyens », il était venu jouer plusieurs fois. On se souvient de l’extraordinaire « le jazz et la diva » qu’il interprétait avec Caroline Casadesus et qui lui avait valu une Victoire de la Musique. Plus récemment il nous avait fait partager son dernier spectacle « l’improvisible », mis en scène par Alain Sachs.
Didier Lockwood était un grand artiste, attachant dans la vie comme sur scène. J’entendrai longtemps encore le son de son violon, avec lui le jazz était divin.
Mois : février 2018 (Page 4 de 15)
Le Grand Nancy est coupable historiquement. À l’époque, coupable d’avoir choisi dans la précipitation, sans concertation aucune, pour ne pas dire de façon occulte, une technologie nouvelle, dont la qualité n’était ni éprouvée, ni démontrée : le tram Bombardier.
C’est ainsi le développement économique, la qualité de la vie au quotidien, les équilibres budgétaires du Grand Nancy, mais avant tout les usagers qui étaient sacrifiés pour des décennies à venir. Et, circonstances aggravantes, le risque était amplifié par l’accélération pour empêcher tout débat, toute critique, et permettre une inauguration mémorable en présence de madame Chirac, sans vergogne, en pleine période électorale.
Rappelez vous que la transaction conclue en 2005 avec Bombardier portait sur un coût de maintenance annuel de… 2 millions d’euros ! Or, l’expert mandaté par le Tribunal Administratif avait constaté pour l’année 2007… 2,6 millions d’euros de maintenance !!!
En coulisses, plus personne ne contestait l’idée que ce choix avait été une erreur catastrophique techniquement et financièrement. Le discours public n’a eu cesse de présenter une version plus édulcorée.
C’est comme ça que la spéculation sur des terrains (savamment organisée via l’ADUAN, la SOLOREM, l’EPFL, et tous les outils qui vont bien mis en place pour une maitrise totale), terrains sur certaines communes de banlieue a permis au Grand Nancy une variable d’ajustement budgétaire.
Voilà, ça c’est déjà de la vieille histoire, mais les « responsables » sont toujours en place, les méthodes aussi et on en paie toujours les tristes conséquences.
Et puis, il y a eu récidive ! Deux agglomérations seulement en France avaient opté pour le tram Bombardier : Caen et Nancy. La multitude d’autres agglomérations n’était pas tombée dans le panneau. En 2012, on apprend que Caen décide d’abandonner pour passer au tramway classique sur fer… Et bien, pas Nancy ! On a décidé d’en reprendre au moins pour 10 ans. Nous avons été la risée de toute la France.
Vous avez dit masochistes ? Non, il s’agissait d’abord de ne pas reconnaître les erreurs et de ne pas entendre l’opposition et la population dire « on vous avait prévenus ».
En 2012 donc, on décide de prolonger et pour pallier aux difficultés techniques chroniques, on engage 14 millions (!) pour remettre à neuf un matériel qui n’avait que 12 ans.
Un rapport avait été diligenté par le ministère des Transports quand le Grand Nancy l’avait appelé à l’aide en 2008, il disait : « … car le système de tramways sur pneu TVR souffre de déraillements fréquents, entraînant des retards, des accidents, et de l’usure particulièrement rapide de certaines pièces. Résultat : des usagers mécontents et des frais de maintenance au-delà des prévisions. »
Bon, aujourd’hui, on nous raconte que tout ça devrait changer et il a été annoncé (et là c’est médiatisé…) « la volonté de tourner une fois pour toutes la page du tram Bombardier » !
Le Grand Nancy est coupable historiquement. À l’époque, coupable d’avoir choisi dans la précipitation, sans concertation aucune, pour ne pas dire de façon occulte, une technologie nouvelle, dont la qualité n’était ni éprouvée, ni démontrée : le tram Bombardier.
C’est ainsi le développement économique, la qualité de la vie au quotidien, les équilibres budgétaires du Grand Nancy, mais avant tout les usagers qui étaient sacrifiés pour des décennies à venir. Et, circonstances aggravantes, le risque était amplifié par l’accélération pour empêcher tout débat, toute critique, et permettre une inauguration mémorable en présence de madame Chirac, sans vergogne, en pleine période électorale.
Rappelez vous que la transaction conclue en 2005 avec Bombardier portait sur un coût de maintenance annuel de… 2 millions d’euros ! Or, l’expert mandaté par le Tribunal Administratif avait constaté pour l’année 2007… 2,6 millions d’euros de maintenance !!!
En coulisses, plus personne ne contestait l’idée que ce choix avait été une erreur catastrophique techniquement et financièrement. Le discours public n’a eu cesse de présenter une version plus édulcorée.
C’est comme ça que la spéculation sur des terrains (savamment organisée via l’ADUAN, la SOLOREM, l’EPFL, et tous les outils qui vont bien mis en place pour une maitrise totale), terrains sur certaines communes de banlieue a permis au Grand Nancy une variable d’ajustement budgétaire.
Voilà, ça c’est déjà de la vieille histoire, mais les « responsables » sont toujours en place, les méthodes aussi et on en paie toujours les tristes conséquences.
Et puis, il y a eu récidive ! Deux agglomérations seulement en France avaient opté pour le tram Bombardier : Caen et Nancy. La multitude d’autres agglomérations n’était pas tombée dans le panneau. En 2012, on apprend que Caen décide d’abandonner pour passer au tramway classique sur fer… Et bien, pas Nancy ! On a décidé d’en reprendre au moins pour 10 ans. Nous avons été la risée de toute la France.
Vous avez dit masochistes ? Non, il s’agissait d’abord de ne pas reconnaître les erreurs et de ne pas entendre l’opposition et la population dire « on vous avait prévenus ».
En 2012 donc, on décide de prolonger et pour pallier aux difficultés techniques chroniques, on engage 14 millions (!) pour remettre à neuf un matériel qui n’avait que 12 ans.
Un rapport avait été diligenté par le ministère des Transports quand le Grand Nancy l’avait appelé à l’aide en 2008, il disait : « … car le système de tramways sur pneu TVR souffre de déraillements fréquents, entraînant des retards, des accidents, et de l’usure particulièrement rapide de certaines pièces. Résultat : des usagers mécontents et des frais de maintenance au-delà des prévisions. »
Bon, aujourd’hui, on nous raconte que tout ça devrait changer et il a été annoncé (et là c’est médiatisé…) « la volonté de tourner une fois pour toutes la page du tram Bombardier » !