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Jour : 9 mai 2019 (Page 1 de 2)

On peut toujours pavoiser…

Ce vendredi 10 mai, la Ville de Tomblaine, comme de nombreuses villes en France sera pavoisée, à la demande de monsieur le Préfet.
Vous vous demanderez peut-être pourquoi ces couleurs bleu-blanc-rouge seront levées ainsi, deux jours après le 8 mai, dont chacun connaît mieux la signification…
Depuis 2006, la France commémore officiellement le 10 mai la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition.

Hasard, du calendrier, les ONG se mobilisent actuellement pour tenter d’empêcher la France de livrer à nouveau des armes à l’Arabie Saoudite et aux Émirats qui s’en serviront dans leur terrible guerre au Yémen.
C’est un patrimoine culturel de l’Humanité qui est ainsi saccagé, massacré au Yémen, mais ce sont aussi des populations civiles qui sont opprimées et parfois même décimées.
Je vous invite à regarder le film « Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée » de la réalisatrice yéménite Khadidja al-Salami. On y découvre l’horreur de l’esclavage des enfants et des pratiques pédophiles légales…
J’avais invité Khadidja d’abord à présenter son film à l’Assemblée Nationale, puis au Ministère de l’Education Nationale, avec Najat Vallaud Belkacem, dans le cadre des entretiens de Jean Zay.
Puis le 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, j’avais invité Khadidja al-Salami à Tomblaine. Son film, puis son témoignage sur une histoire trop vraie, nous avaient tous bouleversés, d’abord à l’Espace Jean Jaurès devant un public nombreux, puis le lendemain devant 300 collégiens et lycéens particulièrement intéressés.
Demain 10 mai, nous les Français, nous serons fiers de nos villes pavoisées pour une commémoration si noble, mais comment pouvons-nous supporter que notre pays vende des armes et cautionnent ainsi l’innommable au quotidien ? Le Yémen souffre et le monde des puissants l’ignore.

On peut toujours pavoiser…

Ce vendredi 10 mai, la Ville de Tomblaine, comme de nombreuses villes en France sera pavoisée, à la demande de monsieur le Préfet.
Vous vous demanderez peut-être pourquoi ces couleurs bleu-blanc-rouge seront levées ainsi, deux jours après le 8 mai, dont chacun connaît mieux la signification…
Depuis 2006, la France commémore officiellement le 10 mai la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition.

Hasard, du calendrier, les ONG se mobilisent actuellement pour tenter d’empêcher la France de livrer à nouveau des armes à l’Arabie Saoudite et aux Émirats qui s’en serviront dans leur terrible guerre au Yémen.
C’est un patrimoine culturel de l’Humanité qui est ainsi saccagé, massacré au Yémen, mais ce sont aussi des populations civiles qui sont opprimées et parfois même décimées.
Je vous invite à regarder le film « Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée » de la réalisatrice yéménite Khadidja al-Salami. On y découvre l’horreur de l’esclavage des enfants et des pratiques pédophiles légales…
J’avais invité Khadidja d’abord à présenter son film à l’Assemblée Nationale, puis au Ministère de l’Education Nationale, avec Najat Vallaud Belkacem, dans le cadre des entretiens de Jean Zay.
Puis le 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, j’avais invité Khadidja al-Salami à Tomblaine. Son film, puis son témoignage sur une histoire trop vraie, nous avaient tous bouleversés, d’abord à l’Espace Jean Jaurès devant un public nombreux, puis le lendemain devant 300 collégiens et lycéens particulièrement intéressés.
Demain 10 mai, nous les Français, nous serons fiers de nos villes pavoisées pour une commémoration si noble, mais comment pouvons-nous supporter que notre pays vende des armes et cautionnent ainsi l’innommable au quotidien ? Le Yémen souffre et le monde des puissants l’ignore.

Le 8 mai à Tomblaine.

La commémoration de la fin de la guerre, chaque 8 mai à Tomblaine est toujours l’occasion d’associer les enfants des écoles, leurs parents et enseignants. La journée commence alors par un tournoi de football pour les filles et les garçons. 

 
Dans mon discours, j’ai expliqué « Célébrer la fin de la guerre, c’est célébrer la Paix en République. C’est en faire résonner les valeurs Liberté-Egalité-Fraternité. Ce tournoi de football amical permet de décliner ces valeurs par le respect de l’autre, des règles et de l’arbitre, le goût de l’effort, l’esprit d’équipe, la Fraternité. »
Gandhi disait « L’avenir de notre pays repose sur les petits pieds fragiles de nos enfants ».

Au monument aux morts, ce sont les élèves de l’école Jules Ferry qui ont chanté la Marseillaise et les enfants du Conseil Municipal d’enfants ont dit le texte de la chanson de Jean Ferrat « Nuit et Brouillard ».
C’est ainsi, par la participation des enfants qu’avec les anciens combattants, nous leur transmettons les leçons de l’Histoire, c’est un devoir de mémoire collectif.

« Nuit et Brouillard », a été le titre du film d’Alain Resnais, puis une chanson écrite par Jean Ferrat pour rendre hommage aux victimes des déportations. Son père, juif, émigré de Russie et naturalisé français en 1928, avait été arrêté, puis séquestré au camp de Drancy, avant d’être déporté à Auschwitz, où il est mort le mois suivant. Jean Ferrat n’avait alors que 12 ans.
Alors, il est important de rappeler l’origine du titre « Nuit et Brouillard ». C’est en fait le nom d’une terrible directive que le maréchal allemand Keith avait signée en 1941 ordonnant que « les personnes représentant une menace pour le troisième Reicht ou la Wehrmacht dans les territoires occupés soient transférés en Allemagne et disparaissent dans le secret absolu »… Terrible.

Lors de cette belle cérémonie patriotique, par un temps peu clément, j’ai remis au nom de la Secrétaire d’Etat auprès de madame la Ministre des armées, la Médaille d’Honneur des Porte-Dapeaux à monsieur Gill Dupree, médaille décernée normalement pour 30 ans passés comme porte-drapeau, mais en réalité ce sont 52 années de service et fidélité qu’a données monsieur Dupree.
 
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