Agir pour vous et avec vous

Mois : juillet 2019 (Page 12 de 14)

Notre ami et comédien Daniel Gros organise chaque année un festival très sympa, dans la région de Modane dans les Alpes intitulé « Merci les potes ».
Il m’a invité pour un concert, ce que je n’avais plus fait sous cette forme depuis… 30 ans ! J’y suis allé hier mercredi, avec le chanteur Hugo F qui m’a accompagné au chant et à la guitare. Comme par ailleurs il est aussi mon fils, on se connait et il n’a pas été difficile de monter en quelques répétitions quelques chose de présentable… avec en prime, une nouvelle chanson écrite la semaine dernière « la macronite aigüe ».
Rentrés dans la nuit (arrivés à Tomblaine à 8h du matin), j’étais à la mairie à 10h30.
Retrouver des vieux copains, rencontrer des artistes, jouer avec mon fils en complicité, un public hyper sympa, que du bonheur !
Merci pour l’accueil chaleureux à Daniel Gros et à toute l’équipe du festival « Merci les potes ».

Notre ami et comédien Daniel Gros organise chaque année un festival très sympa, dans la région de Modane dans les Alpes intitulé « Merci les potes ».
Il m’a invité pour un concert, ce que je n’avais plus fait sous cette forme depuis… 30 ans ! J’y suis allé hier mercredi, avec le chanteur Hugo F qui m’a accompagné au chant et à la guitare. Comme par ailleurs il est aussi mon fils, on se connait et il n’a pas été difficile de monter en quelques répétitions quelques chose de présentable… avec en prime, une nouvelle chanson écrite la semaine dernière « la macronite aigüe ».
Rentrés dans la nuit (arrivés à Tomblaine à 8h du matin), j’étais à la mairie à 10h30.
Retrouver des vieux copains, rencontrer des artistes, jouer avec mon fils en complicité, un public hyper sympa, que du bonheur !
Merci pour l’accueil chaleureux à Daniel Gros et à toute l’équipe du festival « Merci les potes ».

Je suis très fier d’avoir affiché dans la salle d’attente de mon bureau à la Mairie de Tomblaine le texte ci-dessous, ainsi que ce tableau de Norman Rockwell, intitulé « notre problème à tous » (The Problème We all Live With) qui représentait Ruby Bridges, cette petite fille noire, première à avoir été intégrée dans une école pour enfants blancs aux États Unis. Prenez le temps de lire cette terrible histoire jusqu’au bout, le sujet reste d’actualité de par le monde, le problème est universel et nous concerne tous.

 

Ruby BRIDGES

Ruby Bridges Hall, née le 8 septembre 1954 à Tylertown au Mississippi, est une enfant afro-américaine connue pour être la première enfant noire à intégrer une école pour enfants blancs en 1960, à l’époque où la ségrégation prend officiellement fin aux États-Unis. Pour son premier jour d’école, elle fut escortée par la police car de nombreux manifestants racistes et favorables à la ségrégation protestaient contre le fait qu’une enfant « de couleur » aille dans une école « de blancs ». Son image est passée à la postérité grâce au tableau de Norman Rockwell: Notre problème à tous (The Problem We All Live With).
Son intégration scolaire
Ruby Bridges s’installa avec ses parents à La Nouvelle Orléans (Louisiane), à l’âge de 6 ans, en 1960. À cette date, ses parents répondirent à un appel à volontaires pour que leur fille participe à l’intégration dans le nouveau système scolaire mis en place à La Nouvelle-Orléans. Elle devint ainsi la première enfant noire à aller à la William Frantz Elementary School et la première enfant afro-américaine à fréquenter une école blanche, alors que pendant les années 1960 la ségrégation scolaire était toujours une norme très répandue dans une bonne partie des États-Unis.
À cause de l’opposition des Blancs à intégrer les Noirs, elle eut besoin de protection pour entrer à l’école. Mais, les officiers de police locaux et de l’État refusant de la protéger, elle fut accompagnée par des marshall fédéraux. Sa mère l’avait prévenue qu’il « pourrait y avoir beaucoup de gens près de cette nouvelle école » : en effet, elle fut accueillie par une foule hurlante de parents blancs racistes qu’elle devrait traverser pour arriver à l’école. Comme elle le décrit, « de la voiture, je pouvais voir la foule, mais puisque je vivais à La Nouvelle-Orléans, je croyais que c’était Mardi Gras. Il y avait une grande foule de personnes près de l’école. Elles lançaient des choses et me criaient dessus, mais ce genre de choses arrivait à La Nouvelle-Orléans au Mardi Gras ».
La scène a été commémorée par Norman Rockwell dans un tableau intitulé Notre problème à tous (The Problem We All Live With).
Quand Ruby arriva à l’école, des parents blancs entrèrent aussi mais sortirent leurs enfants de l’établissement. Tous les enseignants, à l’exception d’une professeur blanche, refusèrent également de faire cours s’il y avait une enfant noire dans l’école. Seule Barbara Henry, qui était originaire de Boston, au Massachusetts, accepta de faire cours à Ruby. Pendant un an, Mme Henry enseigna donc uniquement à Ruby, comme si elle enseignait à toute une classe.

Les suites
Son père perdit son emploi et ses grands-parents, agriculteurs du Mississippi, furent renvoyés de leurs terres.
Ruby Bridges, aujourd’hui Ruby Bridges Hall, vit toujours à La Nouvelle-Orléans. Elle est la porte-parole de la Ruby Bridges Foundation, fondée en 1999 pour promouvoir « les valeurs de la tolérance, du respect et de l’appréciation des différences ». Décrivant la mission de cette association, elle dit : « le racisme est une maladie d’adulte et nous devons cesser d’utiliser nos enfants pour la propager ».
Le 27 octobre 2006, la municipalité d’Alameda, en Californie, a ouvert une école élémentaire portant le nom de Ruby Bridges et a fait une déclaration en son honneur.
Elle a été reçue par le président Obama à la Maison-Blanche le 15 juillet 2011.

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