À partir d’un certain âge, l’anniversaire n’est pas une bonne nouvelle… mais quand on reçoit autant de témoignages de sympathie, j’avoue que c’est réjouissant. À une époque où la critique, l’insulte, l’agression facile, la suspicion ont envahi notre quotidien, cette petite phrase anodine « bon anniversaire » vous arrive comme une bouffée d’oxygène et rend l’anniversaire finalement agréable. Par rapport à « bonjour », »bonsoir »,
« ça va ? », ça ne se dit qu’une fois par an, alors ça prend encore plus de sens et de force. Et du coup, on a la sensation que c’est sincère, que l’autre est positif pour vous et vous veut du bien.
Je peux vous dire que ça marche, ça fait du bien.
Bon, hier ma journée a été consacrée aux remerciements (!) et vous avez été plusieurs centaines à me souhaiter mes 36 ans… directement, par sms, messenger, mail… en français, en italien et même en turc ! J’ai essayé de répondre à tout le monde (j’ai même répondu en turc) et si j’ai zappé quelqu’un, j’en suis désolé, je vous dit MERCI collectivement.
Tant de gentillesse et d’attention, par les temps qui courent, ça donne de la force. Du coup, comme je suis gourmand et épicurien, je veux bien que ce soit mon anniversaire tous les jours !
À partir d’un certain âge, l’anniversaire devient une bonne nouvelle…
Ah, au fait… je vous aime tous.
Hervé Féron.