Agir pour vous et avec vous

Mois : août 2019 (Page 7 de 16)

Retrouvez les épisodes précédents sur mon site herveferon.fr

La dette, c’est le nerf de la guerre. Quand le remboursement de la dette nous étouffe au point de ne plus pouvoir fonctionner normalement, de ne plus pouvoir envisager des investissements qui seraient nécessaires, c’est que depuis longtemps on a mal géré.

J’ai été le premier à le dire, il y a 10 ans, en Conseil de Communauté Urbaine et à multiples reprises : « Monsieur le Président, dans le rapport dette par habitant, vous êtes la dernière Communauté Urbaine de France ! »  Et je l’ai dit et redit, jusqu’à ce que d’autres reprennent également cette remarque… L’irresponsabilité, c’est de ne jamais avoir voulu l’admettre et de ne jamais nous avoir répondu en proposant une stratégie cohérente pour redresser cette situation.
Comme je relançais cette alerte régulièrement, souvent l’exécutif du Grand Nancy ironisait en disant que je rabâchais… Seulement voilà, aujourd’hui la Métropole du Grand Nancy, parmi toutes les Métropoles et les Communautés Urbaines de France est  la dernière de la classe dans le rapport dette par habitant.
Ils peuvent toujours chipoter, c’est un fait. Ils disent « telle Métropole n’a pas inclus les transports en commun dans son budget… », mais la Métropole du Grand Nancy, elle, ne nous parle jamais des centaines d’hectares réservés par l’EPFL pour son compte et qu’elle devra payer un jour, terrains sur lesquels elle devra aussi financer des projets pour assumer ses engagements… Ça c’est de la dette cachée qui s’ajoute à la dette…
La dette cumulée au 31 décembre 2018 est de 685 millions (excusez du peu). Ils prétendent que « notre capacité de désendettement se bonifie sensiblement (sur un an) par l’amélioration des niveaux d’épargne… » Comment cela est-il possible ? En augmentant les tarifs des services publics, en affaiblissant ces services publics (ramassage des ordures, bus…) en diminuant les enveloppes dévolues au Communes pour l’entretien des voiries et leur sécurité, en n’entretenant pas les petits équipements (ceux qui servent à la population, les gymnases…).

Ces affirmations posées lors du vote du Budget 2019 ne sont que recherches désespérées d’alibis… Et comme par hasard, ils ne nous ont pas présenté, à cette occasion et malgré nos demandes, de perspectives sur les années à venir concernant cette capacité d’autofinancement…
Et puis il vient se rajouter à tout cela, les dépenses fastueuses, pour ne pas dire les cadeaux faits aux entreprises privées par centaines de millions d’euros, exemple le projet de Grand Nancy Thermal dont on reparlera… Il vient aussi se rajouter les investissements nécessaires et incontournables, car on a trop pris de retard, comme la ligne 1 de transports en commun. Mais là aussi, les choix ne sont pas les bons et il est programmé un projet dommageable sur le plan écologique et beaucoup plus coûteux que d’autres solutions qui n’ont pas été explorées sérieusement…

Toujours à l’occasion de ce budget, « ils » ont fait voté (à tous ceux qui ont bien voulu le voter) rien que pour les 3 années suivantes 2019 – 2020 – et 2021, l’ouverture des AP (autorisations de programme pour investissements) : soit 12 AP dites « récurrentes » pour 273 millions d’euros et 12 AP de projets pour 226 millions d’euros ! C’est à dire 449 millions d’ici 2021 ! Alors qu’ils n’ont plus du tout de marge de manœuvre, ils savent pertinemment qu’une grande partie de ces 500 millions ne pourra être couverte que par de nouveaux emprunts engagés !

Cela signifie au moins trois éléments :

– Messieurs, Mesdames, habitants du Grand Nancy, nous allons être endettés à l’horizon 2021 , vous, moi et tous les contribuables, à hauteur de plus d’un milliard d’euros !!!

– Ils jouent la politique de l’autruche et tout cela éclatera après les élections municipales de mars 2020, quand une partie des responsables de cette situation ne sera plus là pour l’assumer ! Bonjour l’héritage !

– Dès 2021, si rien n’a été corrigé, il y aura une explosion des impôts levés par la Métropole, c’est inéluctable.

En conclusion, il faut changer la majorité de la Métropole pour une autre politique budgétaire raisonnable… 

Il est temps que les élus se saisissent de ce sujet essentiel et qu’on n’arrête d’abandonner les choix politiques aux techniciens !

Il y a urgence à être un minimum sérieux !

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La dette, c’est le nerf de la guerre. Quand le remboursement de la dette nous étouffe au point de ne plus pouvoir fonctionner normalement, de ne plus pouvoir envisager des investissements qui seraient nécessaires, c’est que depuis longtemps on a mal géré.

J’ai été le premier à le dire, il y a 10 ans, en Conseil de Communauté Urbaine et à multiples reprises : « Monsieur le Président, dans le rapport dette par habitant, vous êtes la dernière Communauté Urbaine de France ! »  Et je l’ai dit et redit, jusqu’à ce que d’autres reprennent également cette remarque… L’irresponsabilité, c’est de ne jamais avoir voulu l’admettre et de ne jamais nous avoir répondu en proposant une stratégie cohérente pour redresser cette situation.
Comme je relançais cette alerte régulièrement, souvent l’exécutif du Grand Nancy ironisait en disant que je rabâchais… Seulement voilà, aujourd’hui la Métropole du Grand Nancy, parmi toutes les Métropoles et les Communautés Urbaines de France est  la dernière de la classe dans le rapport dette par habitant.
Ils peuvent toujours chipoter, c’est un fait. Ils disent « telle Métropole n’a pas inclus les transports en commun dans son budget… », mais la Métropole du Grand Nancy, elle, ne nous parle jamais des centaines d’hectares réservés par l’EPFL pour son compte et qu’elle devra payer un jour, terrains sur lesquels elle devra aussi financer des projets pour assumer ses engagements… Ça c’est de la dette cachée qui s’ajoute à la dette…
La dette cumulée au 31 décembre 2018 est de 685 millions (excusez du peu). Ils prétendent que « notre capacité de désendettement se bonifie sensiblement (sur un an) par l’amélioration des niveaux d’épargne… » Comment cela est-il possible ? En augmentant les tarifs des services publics, en affaiblissant ces services publics (ramassage des ordures, bus…) en diminuant les enveloppes dévolues au Communes pour l’entretien des voiries et leur sécurité, en n’entretenant pas les petits équipements (ceux qui servent à la population, les gymnases…).

Ces affirmations posées lors du vote du Budget 2019 ne sont que recherches désespérées d’alibis… Et comme par hasard, ils ne nous ont pas présenté, à cette occasion et malgré nos demandes, de perspectives sur les années à venir concernant cette capacité d’autofinancement…
Et puis il vient se rajouter à tout cela, les dépenses fastueuses, pour ne pas dire les cadeaux faits aux entreprises privées par centaines de millions d’euros, exemple le projet de Grand Nancy Thermal dont on reparlera… Il vient aussi se rajouter les investissements nécessaires et incontournables, car on a trop pris de retard, comme la ligne 1 de transports en commun. Mais là aussi, les choix ne sont pas les bons et il est programmé un projet dommageable sur le plan écologique et beaucoup plus coûteux que d’autres solutions qui n’ont pas été explorées sérieusement…

Toujours à l’occasion de ce budget, « ils » ont fait voté (à tous ceux qui ont bien voulu le voter) rien que pour les 3 années suivantes 2019 – 2020 – et 2021, l’ouverture des AP (autorisations de programme pour investissements) : soit 12 AP dites « récurrentes » pour 273 millions d’euros et 12 AP de projets pour 226 millions d’euros ! C’est à dire 449 millions d’ici 2021 ! Alors qu’ils n’ont plus du tout de marge de manœuvre, ils savent pertinemment qu’une grande partie de ces 500 millions ne pourra être couverte que par de nouveaux emprunts engagés !

Cela signifie au moins trois éléments :

– Messieurs, Mesdames, habitants du Grand Nancy, nous allons être endettés à l’horizon 2021 , vous, moi et tous les contribuables, à hauteur de plus d’un milliard d’euros !!!

– Ils jouent la politique de l’autruche et tout cela éclatera après les élections municipales de mars 2020, quand une partie des responsables de cette situation ne sera plus là pour l’assumer ! Bonjour l’héritage !

– Dès 2021, si rien n’a été corrigé, il y aura une explosion des impôts levés par la Métropole, c’est inéluctable.

En conclusion, il faut changer la majorité de la Métropole pour une autre politique budgétaire raisonnable… 

Il est temps que les élus se saisissent de ce sujet essentiel et qu’on n’arrête d’abandonner les choix politiques aux techniciens !

Il y a urgence à être un minimum sérieux !

Souvenez-vous de cette manifestation, organisée le 26 juin 2019, pour rendre hommage aux commerçants et anciens commerçants du centre-ville. L’Est Républicain consacre un supplément de 16 pages de grande qualité qui revient sur l’histoire de l’Avenue de la République, de la Ville de Tomblaine et de ses commerçants. Il sera distribué avec le journal du dimanche 25 août 2019. Ne le manquez surtout pas !

Souvenez-vous de cette manifestation, organisée le 26 juin 2019, pour rendre hommage aux commerçants et anciens commerçants du centre-ville. L’Est Républicain consacre un supplément de 16 pages de grande qualité qui revient sur l’histoire de l’Avenue de la République, de la Ville de Tomblaine et de ses commerçants. Il sera distribué avec le journal du dimanche 25 août 2019. Ne le manquez surtout pas !

 

Les cahiers de l’été – épisode 5 – esthétique, écologie, qualité de vie…

 

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Quand on parle de bilan sur le grand Nancy aujourd’hui en matière d’urbanisme, d’environnement et de qualité de la vie, force est de considérer l’ensemble du bilan du règne Rossinot et pour ce qui concerne la Ville-centre, il faudra que ce triste bilan soit assumé par le tandem Rossinot-Hénart, tant la situation s’est dégradée et précipitée pendant ce dernier mandat…

Globalement, il faut bien se rendre à l’évidence, ces deux-là n’ont pas le sens de l’esthétique, ça se saurait. Si la transformation de la Place Stanislas a été plutôt une réussite, elle a surtout été pensée et voulue par des experts.

Pour le reste où que l’on se tourne, que l’on parle des réalisations ou des projets… c’est moche ! Je sais, il est subjectif de le dire comme ça, mais comme chacun sait que ce ressenti est partagé très largement, on parlera donc de « subjectivité très partagée »…

 

Plusieurs raisons à cela, me semble-t-il :

 

1) A force de travailler trop souvent avec le(s) même(s) architecte(s), avec les mêmes promoteurs, on tisse des liens amicaux et ceux-ci se sentent suffisamment puissants pour s’engager dans des projets irresponsables, ils ne craignent rien. Alors, c’est laid, pas fonctionnel, c’est minéral, mais ça rapporte gros…

 

2)  A force de ne pas respecter impunément les règles de l’urbanisme, ou bien de les faire évoluer à sa guise (quand on a le pouvoir de modifier un PLU et qu’en même temps on est Maître d’Ouvrage sur de grands projets, on est en permanence juge et partie) on finit par faire n’importe quoi et surtout pas dans l’intérêt public.

 

3) On peut légitimement se poser la question aujourd’hui : « où sont passés les Bâtiments de France ? »… Car le nombre de réalisations ou de projets qui insultent l’histoire et le patrimoine interroge… Si vous voulez faire la moindre modification de façade chez vous et que vous avez à faire aux Bâtiments de France, chacun sait que la tolérance sera minime. Est-ce à dire que le Grand Nancy s’assied en permanence sur les préconisations des BF ?

J’en veux pour preuve l’immense quartier « Nancy Grand Cœur », le Grand Nancy Thermal, l’ancienne église du noviciat des Jésuites rue St Dizier, le projet de la tour « Emblème » face à l’Excelsior » (petite tour Thiers)… L’autre jour, je dînais à la terrasse d’un restaurant rue Gustave Simon, par une belle soirée d’été… Face à moi, l’arrière du Musée des Beaux Arts.. Qu’est-ce que c’est moche ! Comment a-t-on pu laisser faire ça ? Juste à côté de la superbe façade du bâtiment ancien qui était avant l’AG (Association Générale des Étudiants de Nancy). Et aucun effort pour corriger ça, de grandes baies vitrées avec des rideaux tristes, qui ne font même pas propres de l’extérieur on a l’impression d’un bâtiment qui pleure…

 

4) Autre raison, les projets ne sont jamais partagés, chaque fois la concertation n’est que de principe. On interroge les gens sur des projets décidés au préalable et qui s’imposent à eux.

 

5) Hélas, il est encore une autre raison de cette énorme débâcle, qui, elle, est structurelle. On ne peut pas se déplacer à Nancy, on a fermé la Place Stanislas avant que de penser les déplacements et en particulier les transports en commun. On a fait monter à Brabois les universités, avant que de penser comment les gens allaient y aller quotidiennement. Alors la Ville Centre se vide, elle n’est plus attractive, les commerçants sont mécontents, les habitants partent. Il faut donc « faire du chiffre », faire revenir des habitants pour ne pas passer en-dessous du plancher en nombre d’habitants qui fera perdre des dotations de l’Etat… D’autant plus que les finances ne sont pas florissantes. Voilà comment on construit des bâtiments à remplir, peu importe l’esthétique, peu importe l’absence de verdure.

 

L’erreur c’est de n’avoir que des intentions spéculatives (au sens calculateur, à la recherche de bénéfices financiers) sans avoir de projet philosophique et humain.

L’erreur, c’est aussi de croire qu’en construisant des « cages à lapins » à perte de vue dans des quartiers inhumains et inaccessibles, on va donner envie de venir habiter là. Alors, ils imaginent y mettre des bureaux, du tertiaire, à 1h40 en TGV de Paris ! Mais, le résultat est le même : qui aurait envie de venir s’installer là dans ces conditions ?

On va donc refaire le coup du quartier « Entre Meurthe et Canal », A. Rossinot actionne son réseau d’influence et les premiers occupants sont… Pôle Emploi ! Installé là en précurseur tout seul au milieu du Grand Chantier de Nancy Grand Cœur. Quelle tristesse !

 

Chronique d’une mort annoncée… ou nouveau quartier sans vie et sans âme programmé.

 

La Ville est en effet étouffée. Allez vous promener dans les grandes villes du nord de l’Europe, tout près de nous, en Allemagne, en Belgique, en Hollande… Partout, on développe l’idée de la campagne qui reprend ses droits en cœur de ville, on y trouve des arbres, des espaces à vivre, de vraies prairies au milieu de la ville, où l’on pratique la fauche tardive pour favoriser la biodiversité, des voies vertes, des cheminements doux…  Si l’on avait mis autant d’argent et de moyens dans un tel projet qu’on en a mis pour construire « Nancy Grand Cœur », quelle belle ambition pourrait-on ainsi partager pour le Grand Nancy et la qualité de la vie…

À Nancy, on a définitivement raté ce rendez-vous, la Place CharlesIII, le quartier « Entre Meurthe et Canal », Nancy Grand Coeur, la Place Veil sont terriblement minéralisés, le projet de la tour « Emblème »…

 

La politique à Nancy… c’est du béton !!!

 

Et voilà que soudain, à quelques encablures des élections municipales, Laurent Hénart se met à évoquer, via la presse, la transition écologique ! On croit rêver, on entend déjà les petits oiseaux… Qui peut y croire avec un bilan pareil ?

Bien sûr que l’urgence est d’abord écologique, bien sûr que nous avons tous le devoir de changer nos modes de vie pour sauver la planète. Mais les actes ont été en parfaite contradiction avec un discours aseptisé et prononcé trop tardivement.

 

Et puis l’esthétique, ! Franchement, le Plateau de Haye, Entre Meurthe et Canal, Nancy Grand Cœur, et bientôt Grand Nancy Thermal ! On a envie de dire « arrêtez le massacre ! »

Ça, on pourra dire que Laurent Hénart et André Rossinot auront laissé leur empreinte, avec une dominante constante : « c’est moche ! »

 

Il ne faudra pas oublier que l’exécutif du Grand Nancy aura été complice (voire acteur) de cette politique. Par contre, il faut reconnaître qu’André Rossinot est un fin stratège. Même si la ficelle est un peu grosse et qu’on nous ressert la même supercherie à chaque fois en terme de communication…

 

Tout est dans la dialectique. Cela commence par les éléments de langage qui sont communiqués régulièrement aux bons petits soldats de l’exécutif. Cela nous donne des rapports interminables en Conseil de Métropole qui décrivent une vie idyllique et des réalisations de rêve sur le Grand Nancy.

 

Et puis, on dénomme… Avez-vous remarqué qu’on ne dit plus « un aveugle », on dit « un non-voyant ». On ne dit plus « un sourd » on dit « une personne malentendante », on ne dit plus « un chômeur », on dit « un demandeur d’emploi » (et maintenant on ne dit d’ailleurs plus rien, car il vient juste d’être radié !). Tout cela n’est que de la dialectique de communiquant pour cacher les problèmes. Le non-voyant est toujours aveugle, la personne malentendante est toujours sourde, le demandeur d’emploi radié ou non, n’a toujours pas d’emploi…

 

Et bien dans le Grand Nancy, on ne dit plus « le Haut du Lièvre », on dit « Le Plateau de Haye », on ne dira plus « la piscine Louison Bobet », on dira « Le Grand Nancy Thermal », on ne dit plus la Place Thiers (qui a assassiné la Commune) on dit la « Place Simone Veil », on ne parle pas de la « nouvelle Tour Thiers », on parle du bâtiment « Emblème » (et d’ailleurs on évite d’en parler en ce moment…)

 

Bref, on est dans le mensonge permanent, on habille tout cela de belles dénominations, mais tout reste laid, triste, et inhumain.

 

La prochaine majorité au Grand Nancy aura la lourde tâche de corriger, comme elle pourra, tout cela. Il y a un beau projet à partager, de longs et pénibles travaux restent encore à accomplir…

 

 

 

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