Il y a eu un clash à l’occasion de l’inauguration officielle de la Résidence des Grands Jardins réalisée par Batigère à Tomblaine jeudi matin. Oh, rien d’important, plutôt même un non-évènement, mais je souhaite vous expliquer ce qui s’est passé.
Quand André Rossinot a pris la parole, alors qu’il n’était pas prévu qu’il parle (il s’est imposé), il n’a eu de cesse de m’envoyer publiquement des piques désagréables avec ce mépris habituel qui le caractérise tant. Alors, je l’ai interpellé et j’ai quitté la salle, tous les tomblainois présents m’ont alors suivi, montrant ainsi ostensiblement que ce genre de comportement est odieux et
que dans ces conditions il n’est pas le bienvenu à Tomblaine.
Ce jour-là, Rossinot, lors de la visite inaugurale, évoquera au moins dix fois, le fait que j’écrive sur les réseaux sociaux, comme s’il venait soudain d’apprendre une nouvelle expression, lui, l’homme de Neandertal. Et surtout comme s’il était terriblement contrarié par les vérités que j’écris régulièrement (les cahiers de l’été par exemple ?)
Mais, pourquoi est-ce que j’écris sur les réseaux sociaux ?
Parce que mon site herveferon.fr comptabilise plus de 3 millions et demi de vues sans compter les vues et les likes facebook ?
Parce que dans son mode de gouvernance autoritariste, il ne permet pas la libre parole et la Raison exprimée ?
Parce que la presse locale ne relaie pas les expressions d’opposition dans ce microcosme où la bourgeoisie nancéenne est complice de tous les dérapages et toutes les escroqueries ?
Non, tout simplement parce que je suis un homme libre, que je suis capable de regarder en face tous les bien-pensants, les pisse-froid, les commentateurs, les donneurs de leçons. Et parce que j’emmerde tous les notables et tous les élus lâches et veules, qui rampent aux pieds de Rossinot, parce qu’il ne pensent qu’à leur petite carrière et qu’ils oublient l’essence même de leur mission qui consiste à représenter le peuple et défendre l’intérêt général et le bien public.
J’aime beaucoup cette idée que les journalistes lisent assidument mon site et que cela les dérangent au point de n’en jamais parler… J’espère juste que pour ceux qui pensent encore, cela les empêche de dormir parfois.
Je dis donc des vérités et cela dérange, alors voilà encore quelques explications :
A cet endroit, boulevard Barbusse et avenue de la Paix, il y avait une entreprise qui stockait et vendait des pots d’échappement. Elle était à l’étroit et les poids lourds de livraison avaient des problèmes d’accès. Le chef d’entreprise habitait Tomblaine et ne voulait pas quitter Tomblaine. Pendant des années il a cherché à déplacer son entreprise, mais en restant absolument à Tomblaine. Mais la Métropole avait acheté à l’€ symbolique à l’Etat tous les terrains autour de l’aéroport, c’est à dire le tiers de la superficie de la Ville de Tomblaine (!!!), ce qui est une spoliation honteuse, mais possible, de la part d’une Mégalométropole dirigée par un autocrate.
Bien que Maire de la Commune, j’étais donc obligé de passer par l’accord de la Métropole pour trouver un terrain à ce chef d’entreprise. Bien sûr, rien n’a été possible, jusqu’au jour où la Métropole lui a proposé de délocaliser son établissement sur une autre Commune de la Métropole !
Une telle gestion discriminante parait incroyable, mais ce sont les méthodes que nous subissons en permanence dans l’univers de la Métropole du grand, gras et gros Nancy.
Quand le site est devenu une friche au milieu de la Ville, j’ai pris contact avec Batigère pour réaliser un ensemble de logement sociaux, nous avons travaillé ensemble pour un beau projet. Je suis demandeur d’un grand nombre de logements sociaux sur notre Ville, dès lors que ces logements soient dignes, en rupture avec ce qui se pratiquait avant.
Mais, voilà, il y a un hic, moi, je ne fais pas de copinage, je ne travaille pas toujours avec le même architecte, je ne pratique pas le copinage douteux, je ne parle pas le Chemetoff dans le texte…
Alors ce beau projet a été combattu par la bande à Rossinot. Il veulent tout gérer, tout décider, tout maitriser.
Ils ont fait passer une délibération au Conseil de Métropole dans laquelle c’est la Métropole qui décide de la répartition des logements PLAI, c’est à dire très, très sociaux. Et comme, ils ne savent pas travailler humainement
et dans la proximité, ils ont imposé une règle systématique qui consiste à réaliser obligatoirement sur tout nouveau
programme 30% de PLAI.
Moi, j’étais contre, car je pense que c’est aux Maires de concevoir le développement harmonieux et équilibré de leur
Ville avec discernement en parfaite connaissance des problématique de chaque quartier.
Mais même la gauche a voté ce nouveau diktat de Rossinot, par bêtise, par ignorance, par manque de travail et surtout
pour toujours ces petits calculs politicards en perspective des parcours personnels de chacun…
C’est à V. Debord que la vice-présidence au logement avait été donnée par son vieux complice Rossinot. Pas de honte,
elle cumule : vice-présidente de la Métropole la plus endettée de France, vice-présidente de la Grande Région la plus
dépensière de France, Adjointe au Maire de Nancy, Ville qui a été, il y a bien longtemps, rayonnante… et je ne vous parle pas
de son rôle dans la gestion des Prémontrés à Pont-à-Mousson, ni de ses revenus de consultante ici ou là… Elle arrive en
retard partout, elle embrasse tout le monde, même ceux qui ne le souhaitent pas vraiment et elle cause, même si elle ne sait pas de quoi elle cause. Et comme elle se sert sans cesse de ses fonctions pour régler ses comptes politiques, tout cela n’est que relent nauséabond de magouilles en tous genres.
Je me suis battu pour empêcher ces 30% de PLAI à cet endroit et j’avais de bonne raison, cette résidence était juste à la limite
du Quartier concerné par le Programme de Rénovation Urbaine, que pendant des années nous nous étions employés à
dé-densifier et dans lequel, nous avons encore de nombreux PLAI. Mon projet consiste en permanence à organiser la mixité
de l’habitat et la mixité de la population.
Lorsque Debord est intervenue en Conseil de Métropole pour combattre mon projet et tenter de nous imposer sa loi des 30%
obligatoires, elle s’est couverte de ridicule. Je lui ai demandé publiquement si elle pouvait nous situer sur une carte ce projet,
elle ne savait même pas où il se trouvait.
Il a fallu trois Conseils de Métropole pour que je me batte et que j’obtienne raison.
Ce jeudi, c’était l’inauguration, organisée par Batigère (voir article par ailleurs). Interrogé quelques semaines avant par Batigère,
sur le fait de mettre le logo de la Métropole sur le carton d’invitation (car le cabinet de Rossinot le demandait), j’avais répondu
que si ce logo y figurait, je n’autorisais pas le logo de la Ville de Tomblaine. Interrogé sur les prises de paroles, je répondais que
si Rossinot parlait, je ne participerais pas à cette inauguration. Il me fut alors répondu que de toutes manières il ne serait pas
présent à cette inauguration. On m’envoyait alors l’ordre protocolaire des prises de paroles, je devais prendre la parole en dernier.
Deux jours avant l’inauguration, on m’informait que Rossinot et Debord serait présents. Pas de honte, après avoir tant combattu
notre projet ! Mais on m’affirmait qu’ils n’auraient pas la parole !
Debord arrive, elle a quand même réussi à trouver là où cela se passait ! Elle embrasse tout le monde et brasse le reste…
Rossinot arrive très en retard, mais ce n’est pas grave, dans ce microcosme, on attend toujours le roi Rossinot. Quand il arrive,
il m’adresse immédiatement des piques stupides, des grosses blagues bien lourdes et méprisantes dont il est coutumier. Je réponds
en prenant les choses gentiment et avec humour et tout le monde en est témoin.
Mais il n’arrête pas, une attaque toutes les trente secondes. Ce type-là est juste mal élevé. (Quand vous venez chez quelqu’un et
d’autant plus quand vous n’êtes pas invité, vous avez un minimum de respect pour celui qui vous reçoit ?) Contrairement à ce qu’il
a longtemps tenté de faire croire, il n’a rien d’un humaniste, il est cynique. Mais moi, je ne le crains pas, il m’a tout fait, les pires coups
bas, ça ne peut pas être pire.
Alors, quand on se retrouve dans la salle Stéphane Hessel pour les prises de paroles et que Rossinot s’intègre à la place des orateurs,
alors qu’il n’y est pas invité, et qu’il appelle Debord à nous rejoindre, c’est ressenti par les tomblainois présents comme un véritable
hold-up, c’est encore un affront.
Le Président de Batigère prend la parole et salue « Valérie » qui l’avait précédemment goulument embrassé (berk !), Rosinot le mal
élevé lui coupe la parole et lui demande d’énoncer tous les titres de la cumularde… Le Président de Batigère, obséquieux, se plie à
l’exercice . Puis il annonce qui prendra la parole et…il nomme Rossinot. Je me penche vers le directeur de Batigère et lui fait remarquer que ça n’était pas prévu. Embarrassé, il me répond qu’ils n’ont pas eu le choix, il leur a imposé.
Quand les intervenants parlent (sauf quand c’est mon tour), Debord imite ces petits chiens que l’on voyait jadis sur les plages
arrières des voitures, elle hoche la tête benoitement, pour bien montrer qu’elle comprend et qu’elle est d’accord.
Quand vient mon tour de parler, Rossinot ne cesse de parler à son voisin assez fort pour bien montrer que ce que je dis ne l’intéresse pas et pour tenter de me déstabiliser. C’est, là encore, sa technique habituelle. Bonjour la médiocrité.
Et puis, c’est à lui de parler. Car là aussi, c’est sa technique depuis toujours, il intervient à la fin quand personne ne pourra reprendre
la parole après lui, ce qui lui permet d’envoyer ses petites piques débiles. Il ne parle pas, il professe !
Il commence son intervention en disant « Contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux… » (décidément, il est obsédé par ma
prose !) et il continue en disant « j’aime venir à Tomblaine (il n’y met jamais les pieds), car les tomblainois aiment la Métropole,
Métropole d’excellence (il faut oser !) en matière de voiries (!!!), de logement (!!!), de transports (!!!)
Non mais, allo ? D’où il vient celui-là se disent les tomblainois, il n’est pas sorti de chez lui depuis 1930 ?
il ajoute que la Métropole gère un budget de 700 millions d’euros (il omet de dire que sa dette est supérieure à son budget), alors
que la Ville de Nancy ne gère que 100 millions (et pan dans les dents de son ami Hénart).
Il dit, je cite « il faut accepter que la Métropole gère les fonds de l’Etat en matière de logement », et moi je pense qu’on ne l’accepte pas, mais qu’on le subit tant sa gestion est discriminante et irresponsable.
Et puis à force de me lancer des piques, il me gonfle. Je l’interpelle poliment, mais fermement en lui disant « maintenant, ça suffit,
vous n’étiez pas invité à parler, vous vous êtes imposé et vous n’arrêtez pas d’être méprisant, je m’en vais, je suis chez moi, mais je
quitte la salle ».
Rossinot est décontenancé, on ne lui a jamais fait ça, comme il terrorise tout le monde, comme il tient tout le monde avec ses méthodes, tout le monde rampe devant lui…
Et ben, pas moi. Il tente bien une dernière blague foireuse en me proposant de rester pour goûter au buffet ! Je lui réponds, non merci, vous ne m’intéressez pas. Je sors et tous les tomblainois présents me font l’amitié de me suivre pour me témoigner leur solidarité.
Décidément, j’aime les tomblainois.