Agir pour vous et avec vous

Jour : 17 mai 2020

J’ai re-partagé ce dessin depuis la page facebook de Jean-Philippe Daguerre, parce que je le trouve à la fois superbe et terrible.
Il montre que le théâtre a besoin du public, que le spectacle vivant peut mourir si son public n’est pas là.
La distanciation physique étant l’antithèse du festival qui, lui, rapproche et crée du lien social, la culture est en train de crever des errements de ce gouvernement. En effet, quand on veut « sauver » un festival initialement prévu en mai 2020 et qu’on le reporte à fin septembre, on a besoin de savoir aujourd’hui si ce sera possible, car les réservations ne s’ouvrent pas 15 jours avant et les spectateurs ne décident pas de venir au festival dans les 15 derniers jours.
L’urgence sanitaire est prioritaire (il était temps), mais l’enjeu économique et humain porté par l’activité culturelle ne doit pas être ignoré. Il faut dire au plus vite si la distanciation physique sera toujours imposée en septembre. Il faut de la lisibilité. Si c’est dit, cela permettra aux organisateurs de spectacles de s’organiser et reporter leurs projets pour le printemps 2021, peut-être ? Cela permettra aussi de pouvoir prévenir les artistes, compagnies, productions avec qui les organisateurs de festivals s’étaient engagés… Et puis après l’effet d’annonce du Président de la République sur les aides apportées à ces festivals, on aimerait très vite en connaitre les modalités, avant que l’annonce ne soit complètement oubliée et ne tombe en désuétude… un gouvernement responsable ne devrait-il pas décrèter que les aides publiques prévues pour ces festivals soient intégralement versées, même si le festival est annulé, ce qui permettrait d’assumer en partie les frais fixes et de dédommager les artistes qui sont les premiers lésés ?
Par définition le hasard est toujours étonnant, ce dessin je l’ai partagé depuis la page facebook de Jean-Philippe Daguerre. Nous avions accueilli, il y a deux ans, dans notre festival de théâtre « Aux Actes Citoyens » à Tomblaine, la pièce qu’il avait écrite et mise en scène « Adieu monsieur Haffmann », j’avais prédit un an plus tôt que ce petit bijou serait moliérisé. La pièce a été jouée un vendredi fin juin 2018, trois jours jours plus tard, le lundi elle obtenait 4 Molières… « Adieu monsieur Haffmann » est même porté au cinéma, mais le confinement a interrompu puis compliqué le tournage (avec Daniel Auteuil, Sara Giraudeau, Gilles Lelouch). Cette semaine, vendredi 22 mai 2020, nous avions programmé dans notre festival « La famille Ortiz » nouvelle petite pépite concoctée par Jean-Philippe Daguerre, auteur et metteur en scène. Nous l’avions vue à Avignon et parmi les spectateurs il y avait Éric Emmanuel Schmitt qui m’avait dit qu’il revenait voir cette pièce pour la deuxième fois. J’avais été émerveillé par l’originalité du propos, la qualité de la mise en scène, l’interprétation de tous les comédiens et en particulier une ébouriffante et sublime Isabelle de Botton ! « La famille Ortiz » était programmée cette semaine chez nous, et j’avais prédit qu’elle serait ensuite Moliérisée plusieurs fois. Je me suis trompé… pour l’instant, mais la vie continue et le théâtre continue et comme dirait mon ami Carlo Boso « e viva la commedia ! »
Nous sommes tous en résistance.
 
J’ai re-partagé ce dessin depuis la page facebook de Jean-Philippe Daguerre, parce que je le trouve à la fois superbe et terrible.
Il montre que le théâtre a besoin du public, que le spectacle vivant peut mourir si son public n’est pas là.
La distanciation physique étant l’antithèse du festival qui, lui, rapproche et crée du lien social, la culture est en train de crever des errements de ce gouvernement. En effet, quand on veut « sauver » un festival initialement prévu en mai 2020 et qu’on le reporte à fin septembre, on a besoin de savoir aujourd’hui si ce sera possible, car les réservations ne s’ouvrent pas 15 jours avant et les spectateurs ne décident pas de venir au festival dans les 15 derniers jours.
L’urgence sanitaire est prioritaire (il était temps), mais l’enjeu économique et humain porté par l’activité culturelle ne doit pas être ignoré. Il faut dire au plus vite si la distanciation physique sera toujours imposée en septembre. Il faut de la lisibilité. Si c’est dit, cela permettra aux organisateurs de spectacles de s’organiser et reporter leurs projets pour le printemps 2021, peut-être ? Cela permettra aussi de pouvoir prévenir les artistes, compagnies, productions avec qui les organisateurs de festivals s’étaient engagés… Et puis après l’effet d’annonce du Président de la République sur les aides apportées à ces festivals, on aimerait très vite en connaitre les modalités, avant que l’annonce ne soit complètement oubliée et ne tombe en désuétude… un gouvernement responsable ne devrait-il pas décrèter que les aides publiques prévues pour ces festivals soient intégralement versées, même si le festival est annulé, ce qui permettrait d’assumer en partie les frais fixes et de dédommager les artistes qui sont les premiers lésés ?
Par définition le hasard est toujours étonnant, ce dessin je l’ai partagé depuis la page facebook de Jean-Philippe Daguerre. Nous avions accueilli, il y a deux ans, dans notre festival de théâtre « Aux Actes Citoyens » à Tomblaine, la pièce qu’il avait écrite et mise en scène « Adieu monsieur Haffmann », j’avais prédit un an plus tôt que ce petit bijou serait moliérisé. La pièce a été jouée un vendredi fin juin 2018, trois jours jours plus tard, le lundi elle obtenait 4 Molières… « Adieu monsieur Haffmann » est même porté au cinéma, mais le confinement a interrompu puis compliqué le tournage (avec Daniel Auteuil, Sara Giraudeau, Gilles Lelouch). Cette semaine, vendredi 22 mai 2020, nous avions programmé dans notre festival « La famille Ortiz » nouvelle petite pépite concoctée par Jean-Philippe Daguerre, auteur et metteur en scène. Nous l’avions vue à Avignon et parmi les spectateurs il y avait Éric Emmanuel Schmitt qui m’avait dit qu’il revenait voir cette pièce pour la deuxième fois. J’avais été émerveillé par l’originalité du propos, la qualité de la mise en scène, l’interprétation de tous les comédiens et en particulier une ébouriffante et sublime Isabelle de Botton ! « La famille Ortiz » était programmée cette semaine chez nous, et j’avais prédit qu’elle serait ensuite Moliérisée plusieurs fois. Je me suis trompé… pour l’instant, mais la vie continue et le théâtre continue et comme dirait mon ami Carlo Boso « e viva la commedia ! »
Nous sommes tous en résistance.