Mois : mai 2020 (Page 11 de 15)
Le secteur de la Culture est violemment impacté par la crise sanitaire et pour cause… ce secteur n’a pas attendu la crise pour être maltraité, alors je vous donne juste mon avis.J’ai été à trois reprises rapporteur pour avis du budget de la Culture à l’Assemblée Nationale et je voudrais rappeler ce que nous disions en 2017. Le MEDEF et une grande partie de la classe politique (dès lors que ces gens-là sont au pouvoir, à gauche comme à droite) considèrent le dispositif des intermittents du spectacle comme un système d’assistanat, de la charité bien ordonnée, même si certains s’en défendent… Mais ils ne savent pas ce qu’ils doivent aux artistes !
La Culture a toujours rapporté beaucoup, alors on la flatte dans les moments de crise, on la récupère si nécessaire, mais on ne prend pas le risque d’investir dans la formation à la libre expression, qui pourrait bien déraper jusqu’à l’impertinence… La Culture reste une variable d‘ajustement budgétaire.
Et puis qu’entend on par « commande publique » ? J’espère qu’il s’agit juste d’une maladresse de langage et que ce n’est pas un malheureux lapsus. C’est une chose que de donner des moyens à la Culture, il en est une autre que de « lancer une commande publique », la créativité ne se décrète pas sur commande de l’Etat.
Le secteur de la Culture est violemment impacté par la crise sanitaire et pour cause… ce secteur n’a pas attendu la crise pour être maltraité, alors je vous donne juste mon avis.J’ai été à trois reprises rapporteur pour avis du budget de la Culture à l’Assemblée Nationale et je voudrais rappeler ce que nous disions en 2017. Le MEDEF et une grande partie de la classe politique (dès lors que ces gens-là sont au pouvoir, à gauche comme à droite) considèrent le dispositif des intermittents du spectacle comme un système d’assistanat, de la charité bien ordonnée, même si certains s’en défendent… Mais ils ne savent pas ce qu’ils doivent aux artistes !
La Culture a toujours rapporté beaucoup, alors on la flatte dans les moments de crise, on la récupère si nécessaire, mais on ne prend pas le risque d’investir dans la formation à la libre expression, qui pourrait bien déraper jusqu’à l’impertinence… La Culture reste une variable d‘ajustement budgétaire.
Et puis qu’entend on par « commande publique » ? J’espère qu’il s’agit juste d’une maladresse de langage et que ce n’est pas un malheureux lapsus. C’est une chose que de donner des moyens à la Culture, il en est une autre que de « lancer une commande publique », la créativité ne se décrète pas sur commande de l’Etat.