Mois : avril 2021 (Page 8 de 10)
Non seulement l’Etat n’assume pas ses responsabilités en matière de protection sanitaire de la population, mais une fois de plus il se moque des maires !
Macron tente de se décharger de sa responsabilité sur le dos des Maires. Les Préfets ont écrit aux maires vendredi soir pour les consulter sur l’organisation ou non des élections départementales et régionales en juin en demandant une réponse pour… lundi matin !!!
Quelle lâcheté ! Quelle médiocrité !
Je vous transmets le communiqué de l’AMF (Association des Maires de Frsnce), dont je suis membre du Comité Directeur.
Hervé Féron.
Mesdames et Messieurs les présidents d’Associations départementales
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau
Mesdames et Messieurs les membres du Comité directeur
Mesdames et Messieurs les directrices et les directeurs d’association
A la demande du Gouvernement, les préfets de département sont en train de consulter les maires pour connaître leur avis sur le report ou non des élections prévues en juin. L’AMF avait fait connaitre au Premier ministre, en réponse à sa demande, son avis favorable au maintien de ce scrutin dès lors que son organisation garantissait la sécurité sanitaire des électeurs et des personnes participant aux opérations de vote, conformément à l’avis du Conseil scientifique. L’AMF a adopté cette position après avoir consulté ses instances, représentatives de la diversité territoriale et politique
Il est toujours légitime que l’Etat prenne l’avis des maires. Mais, dans ces circonstances, cet avis ne saurait faire porter aux maires la responsabilité d’une décision qui relève entièrement de celle de l’Etat. C’est à lui d’offrir la protection sanitaire qui permet de tenir les bureaux de vote et aux citoyens de voter en toute sécurité.
Cette consultation précipitée, du vendredi soir pour le lundi matin, ne nous paraît pas être une méthode appropriée pour traiter une question de cette importance.
Un an après la tenue des élections municipales, alors même que plusieurs pays européens ont respecté leurs calendriers électoraux et que le gouvernement envisage de rouvrir les écoles ce mois-ci et de vacciner 30 millions de personnes avant la fin juin, un second report de ce scrutin scellerait un échec de la protection sanitaire dont l’Etat a seul la charge, comme il n’a pas manqué de le rappeler depuis le début de la crise.
Alors que l’augmentation continue du taux d’abstention préoccupe l’ensemble des responsables publics, il serait paradoxal d’envoyer aux électeurs un signal consistant à relativiser l’importance de deux élections de portée nationale, en les reportant pour la seconde fois.
Les élections constituent un acte essentiel de la démocratie, dont le calendrier régulier garantit la sincérité.
Bien cordialement
Philippe Laurent
André Laignel
François Baroin
Non seulement l’Etat n’assume pas ses responsabilités en matière de protection sanitaire de la population, mais une fois de plus il se moque des maires !
Macron tente de se décharger de sa responsabilité sur le dos des Maires. Les Préfets ont écrit aux maires vendredi soir pour les consulter sur l’organisation ou non des élections départementales et régionales en juin en demandant une réponse pour… lundi matin !!!
Quelle lâcheté ! Quelle médiocrité !
Je vous transmets le communiqué de l’AMF (Association des Maires de Frsnce), dont je suis membre du Comité Directeur.
Hervé Féron.
Mesdames et Messieurs les présidents d’Associations départementales
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau
Mesdames et Messieurs les membres du Comité directeur
Mesdames et Messieurs les directrices et les directeurs d’association
A la demande du Gouvernement, les préfets de département sont en train de consulter les maires pour connaître leur avis sur le report ou non des élections prévues en juin. L’AMF avait fait connaitre au Premier ministre, en réponse à sa demande, son avis favorable au maintien de ce scrutin dès lors que son organisation garantissait la sécurité sanitaire des électeurs et des personnes participant aux opérations de vote, conformément à l’avis du Conseil scientifique. L’AMF a adopté cette position après avoir consulté ses instances, représentatives de la diversité territoriale et politique
Il est toujours légitime que l’Etat prenne l’avis des maires. Mais, dans ces circonstances, cet avis ne saurait faire porter aux maires la responsabilité d’une décision qui relève entièrement de celle de l’Etat. C’est à lui d’offrir la protection sanitaire qui permet de tenir les bureaux de vote et aux citoyens de voter en toute sécurité.
Cette consultation précipitée, du vendredi soir pour le lundi matin, ne nous paraît pas être une méthode appropriée pour traiter une question de cette importance.
Un an après la tenue des élections municipales, alors même que plusieurs pays européens ont respecté leurs calendriers électoraux et que le gouvernement envisage de rouvrir les écoles ce mois-ci et de vacciner 30 millions de personnes avant la fin juin, un second report de ce scrutin scellerait un échec de la protection sanitaire dont l’Etat a seul la charge, comme il n’a pas manqué de le rappeler depuis le début de la crise.
Alors que l’augmentation continue du taux d’abstention préoccupe l’ensemble des responsables publics, il serait paradoxal d’envoyer aux électeurs un signal consistant à relativiser l’importance de deux élections de portée nationale, en les reportant pour la seconde fois.
Les élections constituent un acte essentiel de la démocratie, dont le calendrier régulier garantit la sincérité.
Bien cordialement
Philippe Laurent
André Laignel
François Baroin
Macron ment tout le temps. Exemple : la baisse des dotations de l’Etat continue,
affaiblissant toujours plus les communes, en cette période de crise sanitaire, sociale
et économique qui voit les communes pallier sans cesse aux carences de l’Etat pour
organiser la solidarité sur nos territoires. Les dépenses générées sont énormes, les
aides de l’Etat annoncées par le président de la République ou ses sinistres ministres
ne sont que des mensonges, les communes ne voient venir aucune aide depuis un an.
Au contraire, considérant les communes comme des variables d’ajustement budgétaire,
l’Etat continue à baisser les dotations aux communes, dotations qui leur sont dues pour
exercer leurs domaines de compétences. Cela signifie que c’est ni plus ni moins que le
Pacte Républicain qui est violé ! Elle est belle la République en Marche !
Pour trois dotations (Dotation Globale de Fonctionnement/Dotation de Solité Rurale,
car, de façon tout à fait inexplicable, notre ville n’est pas éligible à la Dotation de Solidarité
Urbaine/ et Dotation Nationale de Péréquation), lors de la préparation de notre budget,
nous avions évalué une logique augmentation de + 7000€ (et ça n’était vraiment exagéré).
L’Etat, dans toute son incompétence… ou peut-être par lâcheté, n’a pas communiqué les
montants des dotations avant que les communes ne votent leurs budgets (comme ça, c’est
très pratique !!!)
Et voilà que nous venons de recevoir la sentence ! Pour ces trois dotations, l’Etat, sans discussion,
nous diminue de… 20 000€ ! C’est à dire 27 000€ de moins que ce que nous avions envisagé.
20 000€, cela peut paraitre dérisoire, mais imaginons qu’en moyenne, la même punition soit
infligée aux 35 000 communes de France… Cela générerait une petite économie de … sept
cent millions d’euros pour l’Etat sur le dos des communes ! Elle n’est pas belle la vie ?
Alors je confirme : Macron ment tout le temps et ses ministres, ses députés (Carole Grandjean),
ses ex-députés (L. Garcia élu député avec l’étiquette LREM, puis quinze jours plus tard qui avait
changé de parti, puis qui a démissionné de l’Assemblée, puis qui est candidat avec une nouvelle
étiquette aux départementales…) sont TOUS complices !
Macron ment tout le temps. Exemple : la baisse des dotations de l’Etat continue,
affaiblissant toujours plus les communes, en cette période de crise sanitaire, sociale
et économique qui voit les communes pallier sans cesse aux carences de l’Etat pour
organiser la solidarité sur nos territoires. Les dépenses générées sont énormes, les
aides de l’Etat annoncées par le président de la République ou ses sinistres ministres
ne sont que des mensonges, les communes ne voient venir aucune aide depuis un an.
Au contraire, considérant les communes comme des variables d’ajustement budgétaire,
l’Etat continue à baisser les dotations aux communes, dotations qui leur sont dues pour
exercer leurs domaines de compétences. Cela signifie que c’est ni plus ni moins que le
Pacte Républicain qui est violé ! Elle est belle la République en Marche !
Pour trois dotations (Dotation Globale de Fonctionnement/Dotation de Solité Rurale,
car, de façon tout à fait inexplicable, notre ville n’est pas éligible à la Dotation de Solidarité
Urbaine/ et Dotation Nationale de Péréquation), lors de la préparation de notre budget,
nous avions évalué une logique augmentation de + 7000€ (et ça n’était vraiment exagéré).
L’Etat, dans toute son incompétence… ou peut-être par lâcheté, n’a pas communiqué les
montants des dotations avant que les communes ne votent leurs budgets (comme ça, c’est
très pratique !!!)
Et voilà que nous venons de recevoir la sentence ! Pour ces trois dotations, l’Etat, sans discussion,
nous diminue de… 20 000€ ! C’est à dire 27 000€ de moins que ce que nous avions envisagé.
20 000€, cela peut paraitre dérisoire, mais imaginons qu’en moyenne, la même punition soit
infligée aux 35 000 communes de France… Cela générerait une petite économie de … sept
cent millions d’euros pour l’Etat sur le dos des communes ! Elle n’est pas belle la vie ?
Alors je confirme : Macron ment tout le temps et ses ministres, ses députés (Carole Grandjean),
ses ex-députés (L. Garcia élu député avec l’étiquette LREM, puis quinze jours plus tard qui avait
changé de parti, puis qui a démissionné de l’Assemblée, puis qui est candidat avec une nouvelle
étiquette aux départementales…) sont TOUS complices !