Agir pour vous et avec vous

Jour : 30 mai 2021

Le Centre de Qualification, de Formation et de Démonstration (CQFD) d’Urbanloop est installé à Tomblaine
et c’est ici que le record de consommation énergétique pour un véhicule autonome sur rail à été pulvérisé
le vendredi 28 mai 2021 (0,47 centime d’euro au kilomètre) !
Ce n’est pas la première fois qu’un évènement majeur pour l’évolution technologique se produit à Tomblaine.
J’en veux pour preuve cette carte postale de 1907 qui présente « la première expérience d’aviation à Nancy »,
cela se passait sur « l’île de Tomblaine » (aujourd’hui îles du Foulon et de l’Encensoir). On y voit une voiture de
cette époque s’apprêtant à tirer un planeur, à l’aide d’un câble, pour le faire décoller. Au fond, on aperçoit le
crassier de Tomblaine, qui après que la Meurthe ait été rescindée, est passé sur l’autre rive, côté Jarville.
En 1907, qui était le premier président de l’aéroclub de l’Est ? Le peintre Émile Friant !
Tomblaine est une terre d’innovation !
 
 
Mais il faut savoir aussi que Tomblaine a toujours été utilisée pour les intérêts de Nancy,
jusqu’à être considérée comme sa poubelle. Ces mots peuvent vous paraître excessifs,
c’est pourquoi je vous donne un exemple. Au 19ème siècle la ville de Nancy venait
systématiquement déverser ses boues sur le territoire de Tomblaine !
Mais Tomblaine a toujours eu les ressources pour imaginer son évolution… Aujourd’hui
les boues sont polluantes, mais à cette époque-là, elles étaient fertilisantes, c’est ainsi
que nombre de ces terrains sont devenus terrains d’application de l’école d’agriculture
(partie à Pixérécourt en 1953), ou terrains maraichers (d’où le nom de terrains Marenchêne,
étymologie : marécages, maraichage…) C’est aussi comme cela que la ferme d’application
de l’école d’agriculture a accueilli pendant plusieurs semaine Pasteur, venu à Tomblaine
travailler à son projet de pasteurisation du lait !
Tomblaine est une terre d’innovation !
Tomblaine maltraité par le Grand Nancy, c’est aussi un aérodrome sur le territoire de Tomblaine
qui fut pourtant dénommé « aérodrome de Nancy-Essey »… Tomblaine n’ayant le droit que de
subir les bombardements autour de cet aérodrome pendant la guerre…
C’est aussi toute cette superficie, appelée Plaine Flageul, qui, avec la zone liée aux activités aéroportuaires
représente le tiers de la ville de Tomblaine ! Malheureusement, pendant toute la période de
règne d’André Rossinot, ce tiers de Tomblaine a été acheté à l’État par le Grand Nancy à l’euro
symbolique. Le Grand Nancy a empêché la ville de Tomblaine de ce développement, dont elle avait
besoin, le grand Nancy a spolié la ville de Tomblaine. C’est une réalité. Les très nombreuses entreprises
qui ont souhaité s’installer là depuis trente ans et qui en ont été dissuadées, en sont la preuve.
Et voilà, que « sous Rossinot », on vient me proposer d’accueillir Urbanloop sur un terrain pour lequel
la ville de Tomblaine avait d’autres projets. Nous avons accepté facilement, parce qu’il nous semblait
responsable d’aider un tel projet et parce que nous avons été séduits par l’enthousiasme de ceux qui
le portent… C’est pourquoi, aujourd’hui Tomblaine tire une certaine fierté à partir de ce record du monde.
Nous y avons participé. Dans ce contexte de spoliation durable, accepter la mise à disposition de ces terrains
pour une telle durée est un effort conséquent pour notre ville.
Tomblaine est une terre d’innovation !
 
 
Mais…
Il ne faut pas oublier que lorsque cette demande nous a été adressée, le projet
de développer, après la période expérimentale, Urbanloop à Tomblaine, nous
a été présenté. Ce projet a même été présenté en juin 2020 au Conseil Municipal
de Tomblaine par power point et simulation de l’implantation des boucles sur
Tomblaine. Beaucoup d’entre vous en ont été témoins, puisque cette réunion du Conseil
Municipal avait été diffusée en direct live sur facebook.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, si Jean-Philippe Mangeot, devant le Ministre et les
nombreux invités a utilisé, pour expliquer le fonctionnement d’Urbanloop, la même
simulation sur écran, présentant deux boucles d’Urbanloop implantées à Tomblaine…
Or, j’ai lu dans la presse de samedi que Mathieu Klein a annoncé « trois étude de faisabilité
actuellement en cours sur différents sites sur la Métropole du Grand Nancy ». Très bien.
Par contre et là Mathieu Klein ne l’a pas dit, le journaliste ajoute « selon nos informations… »
et il évoque deux hypothèses d’implantation, en ne citant pas Tomblaine, bien sûr…
La Ville de Tomblaine a travaillé sur son Projet Eco-citoyen, particulièrement novateur,
qui a été partagé, discuté, amendé par la population et qui sera prochainement édité.
Urbanloop, tant par son aspect écologique, que par la démocratisation des mobilités, est,
de fait, partie intégrante du projet Eco-citoyen de Tomblaine.
Nous n’avons rien contre l’implantation d’Urbanloop ailleurs, bien au contraire, mais nous
n’accepterions pas que ce soit à la place de l’implantation à Tomblaine.
Cela serait vécu comme une injustice par les Tomblainois. Cela signifierait qu’on nous aurait
menti sciemment et cela signifierait que rien n’aurait changé dans la façon dont le Grand
Nancy (dé)considère Tomblaine et exploite son territoire. Je ne veux pas croire à cela, car
aujourd’hui les relations sont devenues (enfin) respectueuses. Mais je pose ici publiquement
le problème.
Tomblaine veut Urbanloop dès 2025. Conformément à la proposition présentée publiquement
par Jean-Philippe Mangeot, en deux boucles desservant : la ZAC du Bois la Dame (à terme 1100
logements), la Plaine Flageul (zone d’activités en devenir proche, autour du sport et du loisir /
aérodrome / lien avec la ligne de transport en commun qui dessert l’Est de l’agglomération / lien
avec un parking relais… / et avec une logique absolue, puisque c’est le site de la base Urbanloop,
qui pourrait alors être pérennisée), la cité scolaire (3000 élèves au quotidien), la proximité de grands
équipements tels que la Maison Régionale des Sports, le stade Raymond Petit, le stade Marcel Picot…
Voilà quelques arguments qui devraient peser lourd, non ?
Et pourquoi ne pas considérer que cette première implantation serait intégrée à part entière à cette
phase d’essai, de « Formation, de Qualification et de Démonstration », installée à Tomblaine.
Tomblaine veut Urbanloop dès 2025. Mais c’est maintenant qu’il faut l’imaginer et en parler.
Hervé Féron,
Maire de Tomblaine.
 
 
Sur cette photo, prise le vendredi 28 mai 2021, à l’occasion du record
du monde d’Urbanloop à Tomblaine, de gauche à droite : Mathieu Klein,
Président de la Métropole du Grand Nancy et Maire de Nancy, Jean-Baptiste
Djebbarri, Ministre délégué, chargé des transports, Anne Lauvergeon,
Présidente du CA de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy,
Jean-Philippe Mangeot, Fondateur d’Urbanloop, André Rossinot, ancien
Ministre et ancien Président de la Métropole du Grand Nancy, Olivier
Jacquin Sénateur, Hervé Féron, Maire de Tomblaine, Grégoire Ruhland,
adjoint au maire de Tomblaine.
Le Centre de Qualification, de Formation et de Démonstration (CQFD) d’Urbanloop est installé à Tomblaine
et c’est ici que le record de consommation énergétique pour un véhicule autonome sur rail à été pulvérisé
le vendredi 28 mai 2021 (0,47 centime d’euro au kilomètre) !
Ce n’est pas la première fois qu’un évènement majeur pour l’évolution technologique se produit à Tomblaine.
J’en veux pour preuve cette carte postale de 1907 qui présente « la première expérience d’aviation à Nancy »,
cela se passait sur « l’île de Tomblaine » (aujourd’hui îles du Foulon et de l’Encensoir). On y voit une voiture de
cette époque s’apprêtant à tirer un planeur, à l’aide d’un câble, pour le faire décoller. Au fond, on aperçoit le
crassier de Tomblaine, qui après que la Meurthe ait été rescindée, est passé sur l’autre rive, côté Jarville.
En 1907, qui était le premier président de l’aéroclub de l’Est ? Le peintre Émile Friant !
Tomblaine est une terre d’innovation !
 
 
Mais il faut savoir aussi que Tomblaine a toujours été utilisée pour les intérêts de Nancy,
jusqu’à être considérée comme sa poubelle. Ces mots peuvent vous paraître excessifs,
c’est pourquoi je vous donne un exemple. Au 19ème siècle la ville de Nancy venait
systématiquement déverser ses boues sur le territoire de Tomblaine !
Mais Tomblaine a toujours eu les ressources pour imaginer son évolution… Aujourd’hui
les boues sont polluantes, mais à cette époque-là, elles étaient fertilisantes, c’est ainsi
que nombre de ces terrains sont devenus terrains d’application de l’école d’agriculture
(partie à Pixérécourt en 1953), ou terrains maraichers (d’où le nom de terrains Marenchêne,
étymologie : marécages, maraichage…) C’est aussi comme cela que la ferme d’application
de l’école d’agriculture a accueilli pendant plusieurs semaine Pasteur, venu à Tomblaine
travailler à son projet de pasteurisation du lait !
Tomblaine est une terre d’innovation !
Tomblaine maltraité par le Grand Nancy, c’est aussi un aérodrome sur le territoire de Tomblaine
qui fut pourtant dénommé « aérodrome de Nancy-Essey »… Tomblaine n’ayant le droit que de
subir les bombardements autour de cet aérodrome pendant la guerre…
C’est aussi toute cette superficie, appelée Plaine Flageul, qui, avec la zone liée aux activités aéroportuaires
représente le tiers de la ville de Tomblaine ! Malheureusement, pendant toute la période de
règne d’André Rossinot, ce tiers de Tomblaine a été acheté à l’État par le Grand Nancy à l’euro
symbolique. Le Grand Nancy a empêché la ville de Tomblaine de ce développement, dont elle avait
besoin, le grand Nancy a spolié la ville de Tomblaine. C’est une réalité. Les très nombreuses entreprises
qui ont souhaité s’installer là depuis trente ans et qui en ont été dissuadées, en sont la preuve.
Et voilà, que « sous Rossinot », on vient me proposer d’accueillir Urbanloop sur un terrain pour lequel
la ville de Tomblaine avait d’autres projets. Nous avons accepté facilement, parce qu’il nous semblait
responsable d’aider un tel projet et parce que nous avons été séduits par l’enthousiasme de ceux qui
le portent… C’est pourquoi, aujourd’hui Tomblaine tire une certaine fierté à partir de ce record du monde.
Nous y avons participé. Dans ce contexte de spoliation durable, accepter la mise à disposition de ces terrains
pour une telle durée est un effort conséquent pour notre ville.
Tomblaine est une terre d’innovation !
 
 
Mais…
Il ne faut pas oublier que lorsque cette demande nous a été adressée, le projet
de développer, après la période expérimentale, Urbanloop à Tomblaine, nous
a été présenté. Ce projet a même été présenté en juin 2020 au Conseil Municipal
de Tomblaine par power point et simulation de l’implantation des boucles sur
Tomblaine. Beaucoup d’entre vous en ont été témoins, puisque cette réunion du Conseil
Municipal avait été diffusée en direct live sur facebook.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, si Jean-Philippe Mangeot, devant le Ministre et les
nombreux invités a utilisé, pour expliquer le fonctionnement d’Urbanloop, la même
simulation sur écran, présentant deux boucles d’Urbanloop implantées à Tomblaine…
Or, j’ai lu dans la presse de samedi que Mathieu Klein a annoncé « trois étude de faisabilité
actuellement en cours sur différents sites sur la Métropole du Grand Nancy ». Très bien.
Par contre et là Mathieu Klein ne l’a pas dit, le journaliste ajoute « selon nos informations… »
et il évoque deux hypothèses d’implantation, en ne citant pas Tomblaine, bien sûr…
La Ville de Tomblaine a travaillé sur son Projet Eco-citoyen, particulièrement novateur,
qui a été partagé, discuté, amendé par la population et qui sera prochainement édité.
Urbanloop, tant par son aspect écologique, que par la démocratisation des mobilités, est,
de fait, partie intégrante du projet Eco-citoyen de Tomblaine.
Nous n’avons rien contre l’implantation d’Urbanloop ailleurs, bien au contraire, mais nous
n’accepterions pas que ce soit à la place de l’implantation à Tomblaine.
Cela serait vécu comme une injustice par les Tomblainois. Cela signifierait qu’on nous aurait
menti sciemment et cela signifierait que rien n’aurait changé dans la façon dont le Grand
Nancy (dé)considère Tomblaine et exploite son territoire. Je ne veux pas croire à cela, car
aujourd’hui les relations sont devenues (enfin) respectueuses. Mais je pose ici publiquement
le problème.
Tomblaine veut Urbanloop dès 2025. Conformément à la proposition présentée publiquement
par Jean-Philippe Mangeot, en deux boucles desservant : la ZAC du Bois la Dame (à terme 1100
logements), la Plaine Flageul (zone d’activités en devenir proche, autour du sport et du loisir /
aérodrome / lien avec la ligne de transport en commun qui dessert l’Est de l’agglomération / lien
avec un parking relais… / et avec une logique absolue, puisque c’est le site de la base Urbanloop,
qui pourrait alors être pérennisée), la cité scolaire (3000 élèves au quotidien), la proximité de grands
équipements tels que la Maison Régionale des Sports, le stade Raymond Petit, le stade Marcel Picot…
Voilà quelques arguments qui devraient peser lourd, non ?
Et pourquoi ne pas considérer que cette première implantation serait intégrée à part entière à cette
phase d’essai, de « Formation, de Qualification et de Démonstration », installée à Tomblaine.
Tomblaine veut Urbanloop dès 2025. Mais c’est maintenant qu’il faut l’imaginer et en parler.
Hervé Féron,
Maire de Tomblaine.
 
 
Sur cette photo, prise le vendredi 28 mai 2021, à l’occasion du record
du monde d’Urbanloop à Tomblaine, de gauche à droite : Mathieu Klein,
Président de la Métropole du Grand Nancy et Maire de Nancy, Jean-Baptiste
Djebbarri, Ministre délégué, chargé des transports, Anne Lauvergeon,
Présidente du CA de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy,
Jean-Philippe Mangeot, Fondateur d’Urbanloop, André Rossinot, ancien
Ministre et ancien Président de la Métropole du Grand Nancy, Olivier
Jacquin Sénateur, Hervé Féron, Maire de Tomblaine, Grégoire Ruhland,
adjoint au maire de Tomblaine.
Le Centre de Qualification, de Formation et de Démonstration (CQFD) d’Urbanloop est installé à Tomblaine
et c’est ici que le record de consommation énergétique pour un véhicule autonome sur rail à été pulvérisé
le vendredi 28 mai 2021 (0,47 centime d’euro au kilomètre) !
Ce n’est pas la première fois qu’un évènement majeur pour l’évolution technologique se produit à Tomblaine.
J’en veux pour preuve cette carte postale de 1907 qui présente « la première expérience d’aviation à Nancy »,
cela se passait sur « l’île de Tomblaine » (aujourd’hui îles du Foulon et de l’Encensoir). On y voit une voiture de
cette époque s’apprêtant à tirer un planeur, à l’aide d’un câble, pour le faire décoller. Au fond, on aperçoit le
crassier de Tomblaine, qui après que la Meurthe ait été rescindée, est passé sur l’autre rive, côté Jarville.
En 1907, qui était le premier président de l’aéroclub de l’Est ? Le peintre Émile Friant !
Tomblaine est une terre d’innovation !
 
 
Mais il faut savoir aussi que Tomblaine a toujours été utilisée pour les intérêts de Nancy,
jusqu’à être considérée comme sa poubelle. Ces mots peuvent vous paraître excessifs,
c’est pourquoi je vous donne un exemple. Au 19ème siècle la ville de Nancy venait
systématiquement déverser ses boues sur le territoire de Tomblaine !
Mais Tomblaine a toujours eu les ressources pour imaginer son évolution… Aujourd’hui
les boues sont polluantes, mais à cette époque-là, elles étaient fertilisantes, c’est ainsi
que nombre de ces terrains sont devenus terrains d’application de l’école d’agriculture
(partie à Pixérécourt en 1953), ou terrains maraichers (d’où le nom de terrains Marenchêne,
étymologie : marécages, maraichage…) C’est aussi comme cela que la ferme d’application
de l’école d’agriculture a accueilli pendant plusieurs semaine Pasteur, venu à Tomblaine
travailler à son projet de pasteurisation du lait !
Tomblaine est une terre d’innovation !
Tomblaine maltraité par le Grand Nancy, c’est aussi un aérodrome sur le territoire de Tomblaine
qui fut pourtant dénommé « aérodrome de Nancy-Essey »… Tomblaine n’ayant le droit que de
subir les bombardements autour de cet aérodrome pendant la guerre…
C’est aussi toute cette superficie, appelée Plaine Flageul, qui, avec la zone liée aux activités aéroportuaires
représente le tiers de la ville de Tomblaine ! Malheureusement, pendant toute la période de
règne d’André Rossinot, ce tiers de Tomblaine a été acheté à l’État par le Grand Nancy à l’euro
symbolique. Le Grand Nancy a empêché la ville de Tomblaine de ce développement, dont elle avait
besoin, le grand Nancy a spolié la ville de Tomblaine. C’est une réalité. Les très nombreuses entreprises
qui ont souhaité s’installer là depuis trente ans et qui en ont été dissuadées, en sont la preuve.
Et voilà, que « sous Rossinot », on vient me proposer d’accueillir Urbanloop sur un terrain pour lequel
la ville de Tomblaine avait d’autres projets. Nous avons accepté facilement, parce qu’il nous semblait
responsable d’aider un tel projet et parce que nous avons été séduits par l’enthousiasme de ceux qui
le portent… C’est pourquoi, aujourd’hui Tomblaine tire une certaine fierté à partir de ce record du monde.
Nous y avons participé. Dans ce contexte de spoliation durable, accepter la mise à disposition de ces terrains
pour une telle durée est un effort conséquent pour notre ville.
Tomblaine est une terre d’innovation !
 
 
Mais…
Il ne faut pas oublier que lorsque cette demande nous a été adressée, le projet
de développer, après la période expérimentale, Urbanloop à Tomblaine, nous
a été présenté. Ce projet a même été présenté en juin 2020 au Conseil Municipal
de Tomblaine par power point et simulation de l’implantation des boucles sur
Tomblaine. Beaucoup d’entre vous en ont été témoins, puisque cette réunion du Conseil
Municipal avait été diffusée en direct live sur facebook.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, si Jean-Philippe Mangeot, devant le Ministre et les
nombreux invités a utilisé, pour expliquer le fonctionnement d’Urbanloop, la même
simulation sur écran, présentant deux boucles d’Urbanloop implantées à Tomblaine…
Or, j’ai lu dans la presse de samedi que Mathieu Klein a annoncé « trois étude de faisabilité
actuellement en cours sur différents sites sur la Métropole du Grand Nancy ». Très bien.
Par contre et là Mathieu Klein ne l’a pas dit, le journaliste ajoute « selon nos informations… »
et il évoque deux hypothèses d’implantation, en ne citant pas Tomblaine, bien sûr…
La Ville de Tomblaine a travaillé sur son Projet Eco-citoyen, particulièrement novateur,
qui a été partagé, discuté, amendé par la population et qui sera prochainement édité.
Urbanloop, tant par son aspect écologique, que par la démocratisation des mobilités, est,
de fait, partie intégrante du projet Eco-citoyen de Tomblaine.
Nous n’avons rien contre l’implantation d’Urbanloop ailleurs, bien au contraire, mais nous
n’accepterions pas que ce soit à la place de l’implantation à Tomblaine.
Cela serait vécu comme une injustice par les Tomblainois. Cela signifierait qu’on nous aurait
menti sciemment et cela signifierait que rien n’aurait changé dans la façon dont le Grand
Nancy (dé)considère Tomblaine et exploite son territoire. Je ne veux pas croire à cela, car
aujourd’hui les relations sont devenues (enfin) respectueuses. Mais je pose ici publiquement
le problème.
Tomblaine veut Urbanloop dès 2025. Conformément à la proposition présentée publiquement
par Jean-Philippe Mangeot, en deux boucles desservant : la ZAC du Bois la Dame (à terme 1100
logements), la Plaine Flageul (zone d’activités en devenir proche, autour du sport et du loisir /
aérodrome / lien avec la ligne de transport en commun qui dessert l’Est de l’agglomération / lien
avec un parking relais… / et avec une logique absolue, puisque c’est le site de la base Urbanloop,
qui pourrait alors être pérennisée), la cité scolaire (3000 élèves au quotidien), la proximité de grands
équipements tels que la Maison Régionale des Sports, le stade Raymond Petit, le stade Marcel Picot…
Voilà quelques arguments qui devraient peser lourd, non ?
Et pourquoi ne pas considérer que cette première implantation serait intégrée à part entière à cette
phase d’essai, de « Formation, de Qualification et de Démonstration », installée à Tomblaine.
Tomblaine veut Urbanloop dès 2025. Mais c’est maintenant qu’il faut l’imaginer et en parler.
Hervé Féron,
Maire de Tomblaine.
 
 
Sur cette photo, prise le vendredi 28 mai 2021, à l’occasion du record
du monde d’Urbanloop à Tomblaine, de gauche à droite : Mathieu Klein,
Président de la Métropole du Grand Nancy et Maire de Nancy, Jean-Baptiste
Djebbarri, Ministre délégué, chargé des transports, Anne Lauvergeon,
Présidente du CA de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy,
Jean-Philippe Mangeot, Fondateur d’Urbanloop, André Rossinot, ancien
Ministre et ancien Président de la Métropole du Grand Nancy, Olivier
Jacquin Sénateur, Hervé Féron, Maire de Tomblaine, Grégoire Ruhland,
adjoint au maire de Tomblaine.