Mois : avril 2022 (Page 10 de 18)
Voilà le genre de message que je reçois, la plupart du temps de la part de personnes que je ne connais pas. Je vous le
transmets pour que vous le sachiez, parce que cette énorme victoire que nous avons obtenue à quelques uns après
un combat où j’étais particulièrement seul à la Métropole, a été plutôt banalisée… Malgré les fautes graves commises
sur le mandat précédent, certains de leurs auteurs n’ont pas de honte et continuent à faire comme s’ils n’avaient été
responsables de rien…
J’ai volontairement supprimé le nom et le prénom de cette personne…
"Bonjour Monsieur Feron. Un grand merci pour votre combat pour Nancy Thermal. En tant qu’usager et personne
imposable du Grand Nancy je suis ravi du protocole proposé au conseil de la Métropole.
Votre combat a permis de défendre les intérêts financiers de la métropole et de ceux des usagers. Merci !
Bonne réception et bien cordialement,"
Voilà le genre de message que je reçois, la plupart du temps de la part de personnes que je ne connais pas. Je vous le
transmets pour que vous le sachiez, parce que cette énorme victoire que nous avons obtenue à quelques uns après
un combat où j’étais particulièrement seul à la Métropole, a été plutôt banalisée… Malgré les fautes graves commises
sur le mandat précédent, certains de leurs auteurs n’ont pas de honte et continuent à faire comme s’ils n’avaient été
responsables de rien…
J’ai volontairement supprimé le nom et le prénom de cette personne…
"Bonjour Monsieur Feron. Un grand merci pour votre combat pour Nancy Thermal. En tant qu’usager et personne
imposable du Grand Nancy je suis ravi du protocole proposé au conseil de la Métropole.
Votre combat a permis de défendre les intérêts financiers de la métropole et de ceux des usagers. Merci !
Bonne réception et bien cordialement,"
C’est avec une grande tristesse que je vous annonce le décès d’un grand Homme Miguel Angel Estrella.
Pianiste, homme de conviction, humaniste au courage exemplaire, Miguel, avec son épouse Martha
jouait dans les bidonvilles en Argentine, pour faire découvrir la musique classique aux plus pauvres.
En 1977, il est arrêté par la junte argentine qui le considérait comme un communiste, détenu en Uruguay,
où il subit des tortures qui abimèrent ses mains. En détention, il continuait à jouer dans sa cellule sur un
clavier muet qu’il avait dessiné. Il fut libéré en 1980 sous la pression de nombreux intellectuels français ou
encore de Yehudi Menuhin, ou Nadia Boulanger.
Alors, Miguel n’a eu de cesse de parcourir le monde pour jouer en concerts et porter haut et fort un
message empreint de paix et d’humanisme. Ambassadeur mondial de l’UNESCO, c’était un combattant infatigable
et un grand musicien.
Je suis très fier de l’avoir rencontré et d’avoir été son ami. Lorsque l’on se parlait au téléphone, il m’appelait
« son petit frère ». Je parle de lui dans mon livre « les petits ruisseaux », car il m’a beaucoup appris. Je me souviens
de ses visites à Tomblaine, notre soirée mémorable, avec lui, Edmonde Charles-Roux et Marcel Maréchal (deux autres
amis de Tomblaine). Je me souviens qu’une autre fois, il avait amené à Tomblaine « l’Orchestre pour la Paix », composé de
5O musiciens palestiniens et 50 musiciens israéliens et dirigé alors par le chef d’orchestre de l’Opéra du Caire. C’était un
grand moment, ce concert au cœur du quartier « Politique de la Ville » si cosmopolite à Tomblaine et en présence cette
année-là de Roger Hanin…
Je me souviens aussi de l’avoir appelé au téléphone, quand, à Buenos Aires, avec François Hollande, je me suis retrouvé
dans ce musée dédié aux martyrs de la dictature argentine, je me suis trouvé face à la photo de Miguel. Quelle émotion !
Merci à Jean-Pierre Roger qui m’avait permis de rencontrer la première fois Miguel.
Aujourd’hui je suis très triste. Lui, c’était un révolutionnaire ! Lui, c’était un Humaniste ! C’était un Homme.
C’est avec une grande tristesse que je vous annonce le décès d’un grand Homme Miguel Angel Estrella.
Pianiste, homme de conviction, humaniste au courage exemplaire, Miguel, avec son épouse Martha
jouait dans les bidonvilles en Argentine, pour faire découvrir la musique classique aux plus pauvres.
En 1977, il est arrêté par la junte argentine qui le considérait comme un communiste, détenu en Uruguay,
où il subit des tortures qui abimèrent ses mains. En détention, il continuait à jouer dans sa cellule sur un
clavier muet qu’il avait dessiné. Il fut libéré en 1980 sous la pression de nombreux intellectuels français ou
encore de Yehudi Menuhin, ou Nadia Boulanger.
Alors, Miguel n’a eu de cesse de parcourir le monde pour jouer en concerts et porter haut et fort un
message empreint de paix et d’humanisme. Ambassadeur mondial de l’UNESCO, c’était un combattant infatigable
et un grand musicien.
Je suis très fier de l’avoir rencontré et d’avoir été son ami. Lorsque l’on se parlait au téléphone, il m’appelait
« son petit frère ». Je parle de lui dans mon livre « les petits ruisseaux », car il m’a beaucoup appris. Je me souviens
de ses visites à Tomblaine, notre soirée mémorable, avec lui, Edmonde Charles-Roux et Marcel Maréchal (deux autres
amis de Tomblaine). Je me souviens qu’une autre fois, il avait amené à Tomblaine « l’Orchestre pour la Paix », composé de
5O musiciens palestiniens et 50 musiciens israéliens et dirigé alors par le chef d’orchestre de l’Opéra du Caire. C’était un
grand moment, ce concert au cœur du quartier « Politique de la Ville » si cosmopolite à Tomblaine et en présence cette
année-là de Roger Hanin…
Je me souviens aussi de l’avoir appelé au téléphone, quand, à Buenos Aires, avec François Hollande, je me suis retrouvé
dans ce musée dédié aux martyrs de la dictature argentine, je me suis trouvé face à la photo de Miguel. Quelle émotion !
Merci à Jean-Pierre Roger qui m’avait permis de rencontrer la première fois Miguel.
Aujourd’hui je suis très triste. Lui, c’était un révolutionnaire ! Lui, c’était un Humaniste ! C’était un Homme.