La Batucada de Tomblaine en tournée d’été
Tomblaine, Avignon, Nice,…
Agir pour vous et avec vous
La Batucada de Tomblaine en tournée d’été
Tomblaine, Avignon, Nice,…
Nous sommes un tout petit peu irrités…
Nous sommes trois, nous devions rentrer de Montpellier à Nancy aujourd’hui mardi. Pour cela, comme la SNCF et l’Etat français ont si peu de considération pour notre région, il n’existait aucun train direct… Partis de la gare de Montpellier (TGV prévu à 17h10), il nous fallait donc passer par Paris (Roissy Charles de Gaule), changer de train, avec une courte correspondance (c’était risqué, mais il n’existe aucune autre possibilité, ce pays est en sous-développement), pour aller à la gare TGV Metz-Nancy Lorraine (au milieu des champs de patates…) et là, à 22h25, quelqu’un devait venir nous chercher en voiture (bonjour le bilan carbone !) pour nous ramener à Tomblaine !!!
Quelle tristesse ! Mais, cela aurait été trop simple. Il est de plus en plus rare que les trains de la SNCF arrivent à l’heure, mais il est de plus en plus rare aujourd’hui qu’ils démarrent à l’heure !
Nous sommes donc montés dans notre TGV à 17h… Mais le TGV ne démarrait pas. Au bout d’un moment, une annonce fut faite, on nous apprenait que les portes du train ne voulaient pas se fermer (un sketch ?)
Au bout de quarante minutes, sans voir le moindre représentant de cette docte société qu’est la SNCF et donc sans explications supplémentaires, notre « TGV » a démarré… Il a fallu un certain temps pour qu’une personne que je pense être le chef du train, vienne à notre rencontre. Ce monsieur, aimable et plein de bonne volonté, se trouvait fort dépourvu, puisque d’une part son téléphone était en panne (un autre sketch ?) et d’autre part, il ne pouvait que nous assurer que nous avions raté notre correspondance, mais il n’était pas habilité à nous dire ce que la SNCF allait pouvoir nous proposer une fois arrivé à Paris, car tout cela est décidé par des gens de la SNCF qui sont dans des bureaux et que pour l’instant ils ne disaient rien (solitude, quand tu nous tiens !)
Il était particulièrement ennuyé, mais il ne pouvait pas nous renseigner, nous avons dû nous débrouiller tout seuls pour chercher sur nos téléphones des solutions via internet et découvrir… qu’il n’y en avait pas. Pas de train après notre arrivée à Paris, de quelque gare que ce soit, en direction de Nancy, de Metz, de Mulhouse, ou même de Strasbourg… Alors que nous étions prêts à tout…
Le chef de train ne pouvait pas nous dire non plus avant Lyon si la SNCF nous logerait à Paris. Et de toute manière, le lendemain matin le premier train partait d’une autre gare (Gare de l’Est) et nous faisait arriver à Nancy beaucoup trop tard pour des gens qui travaillent tôt…
Il faut préciser aussi que dans ce TGV les toilettes étaient dans un état lamentable, qu’à la voiture bar d’où étaient multipliées les annonces pour « attirer le client » (le problème étant bien là, il n’y a plus d’usagers, il n’y a plus que des clients), la machine à café… était en panne (encore un sketch ?) !!! On a véritablement crû à une caméra cachée.
Géronte aurait dit à Scapin : « mais diable ! Qu’allais-tu faire dans cette galère ? » En effet, nous aurions été plus à notre aise dans une galère et, au moins, nous aurions été sûrs de notre arrivée si nous avions dû ramer !
Nous avons demandé si notre train (Paris – Metz – Nancy – Lorraine) ne pouvait pas attendre 10 minutes (puisque finalement c’est le temps qu’il aurait fallu) pour que nous puissions faire la jonction… « Ah non messieurs-dames » nous a-t-on répondu avec un sourire narquois, comme si on était des demeurés… « cela ne se pratique plus depuis longtemps ».
Histoire de rigoler un peu (ces gens-là sont décidément très drôles !), il nous a même été demandé si en plus (d’un air de dire qu’on exagérait) on ne voulait pas qu’on nous offre le café ! On aurait bien répondu oui, mais comme la machine à café était en panne !!!
Finalement, nous nous sommes débrouillés tout seuls pour trouver une solution et depuis notre train réserver par internet, puis par téléphone, une voiture à louer à Paris qu’il faudrait rendre le lendemain à Nancy (rebonjour le bilan carbone !)
Ce n’est qu’à 20h09 que le chef de train est venu nous dire que la SNCF nous offrait l’hébergement pour la nuit à Charles de Gaule ! Quant à la suite, comment continuer notre voyage le lendemain ? A nous de nous débrouiller…
Prévenus trop tard de cette possibilité (notre inquiétude avait commencé à 17h10), nous avons expliqué que nous avions dû louer une voiture et que par conséquent, nous refusions la nuit à l’hôtel.
Quand nous avons posé la question d’un éventuel dédommagement de la SNCF, il nous a été répondu « à la limite une partie de votre billet vous sera remboursée, mais pas plus… puisque vous avez refusé la nuit à l’hôtel !!! » Nous avons eu beau expliquer que cette proposition ne nous avait été faite qu’à 20h09 et qu’il fallait bien, en pleine incertitude, que nous tentions de trouver une solution, la SNCF n’entend rien.
Il est vrai que lorsqu’on entend les annonces nous prévenir de faire attention à la marche en descendant du train, on pourrait penser soit que la SNCF est bienveillante, mais là on a la démonstration du contraire, soit qu’elle nous prend pour des gogos et là on en a pleine confirmation.
Je vous écrit depuis le TGV, comme pour lancer un appel de détresse, une bouteille à la mer… Nous ne sommes pas encore arrivés… et nous ne savons pas si nous arriverons.
Il est cependant probable que nous n’arriverons pas à Nancy avant 3h30 du matin…
Je me dis que je comprends le PSG qui voyage en jet, car ce gouvernement qui donne des leçons à tout le monde ferait bien déjà d’assumer ses responsabilités. Et je me dis aussi que la prochaine fois j’essaierai le char à voile…
Nous sommes un tout petit peu irrités…
Nous sommes trois, nous devions rentrer de Montpellier à Nancy aujourd’hui mardi. Pour cela, comme la SNCF et l’Etat français ont si peu de considération pour notre région, il n’existait aucun train direct… Partis de la gare de Montpellier (TGV prévu à 17h10), il nous fallait donc passer par Paris (Roissy Charles de Gaule), changer de train, avec une courte correspondance (c’était risqué, mais il n’existe aucune autre possibilité, ce pays est en sous-développement), pour aller à la gare TGV Metz-Nancy Lorraine (au milieu des champs de patates…) et là, à 22h25, quelqu’un devait venir nous chercher en voiture (bonjour le bilan carbone !) pour nous ramener à Tomblaine !!!
Quelle tristesse ! Mais, cela aurait été trop simple. Il est de plus en plus rare que les trains de la SNCF arrivent à l’heure, mais il est de plus en plus rare aujourd’hui qu’ils démarrent à l’heure !
Nous sommes donc montés dans notre TGV à 17h… Mais le TGV ne démarrait pas. Au bout d’un moment, une annonce fut faite, on nous apprenait que les portes du train ne voulaient pas se fermer (un sketch ?)
Au bout de quarante minutes, sans voir le moindre représentant de cette docte société qu’est la SNCF et donc sans explications supplémentaires, notre « TGV » a démarré… Il a fallu un certain temps pour qu’une personne que je pense être le chef du train, vienne à notre rencontre. Ce monsieur, aimable et plein de bonne volonté, se trouvait fort dépourvu, puisque d’une part son téléphone était en panne (un autre sketch ?) et d’autre part, il ne pouvait que nous assurer que nous avions raté notre correspondance, mais il n’était pas habilité à nous dire ce que la SNCF allait pouvoir nous proposer une fois arrivé à Paris, car tout cela est décidé par des gens de la SNCF qui sont dans des bureaux et que pour l’instant ils ne disaient rien (solitude, quand tu nous tiens !)
Il était particulièrement ennuyé, mais il ne pouvait pas nous renseigner, nous avons dû nous débrouiller tout seuls pour chercher sur nos téléphones des solutions via internet et découvrir… qu’il n’y en avait pas. Pas de train après notre arrivée à Paris, de quelque gare que ce soit, en direction de Nancy, de Metz, de Mulhouse, ou même de Strasbourg… Alors que nous étions prêts à tout…
Le chef de train ne pouvait pas nous dire non plus avant Lyon si la SNCF nous logerait à Paris. Et de toute manière, le lendemain matin le premier train partait d’une autre gare (Gare de l’Est) et nous faisait arriver à Nancy beaucoup trop tard pour des gens qui travaillent tôt…
Il faut préciser aussi que dans ce TGV les toilettes étaient dans un état lamentable, qu’à la voiture bar d’où étaient multipliées les annonces pour « attirer le client » (le problème étant bien là, il n’y a plus d’usagers, il n’y a plus que des clients), la machine à café… était en panne (encore un sketch ?) !!! On a véritablement crû à une caméra cachée.
Géronte aurait dit à Scapin : « mais diable ! Qu’allais-tu faire dans cette galère ? » En effet, nous aurions été plus à notre aise dans une galère et, au moins, nous aurions été sûrs de notre arrivée si nous avions dû ramer !
Nous avons demandé si notre train (Paris – Metz – Nancy – Lorraine) ne pouvait pas attendre 10 minutes (puisque finalement c’est le temps qu’il aurait fallu) pour que nous puissions faire la jonction… « Ah non messieurs-dames » nous a-t-on répondu avec un sourire narquois, comme si on était des demeurés… « cela ne se pratique plus depuis longtemps ».
Histoire de rigoler un peu (ces gens-là sont décidément très drôles !), il nous a même été demandé si en plus (d’un air de dire qu’on exagérait) on ne voulait pas qu’on nous offre le café ! On aurait bien répondu oui, mais comme la machine à café était en panne !!!
Finalement, nous nous sommes débrouillés tout seuls pour trouver une solution et depuis notre train réserver par internet, puis par téléphone, une voiture à louer à Paris qu’il faudrait rendre le lendemain à Nancy (rebonjour le bilan carbone !)
Ce n’est qu’à 20h09 que le chef de train est venu nous dire que la SNCF nous offrait l’hébergement pour la nuit à Charles de Gaule ! Quant à la suite, comment continuer notre voyage le lendemain ? A nous de nous débrouiller…
Prévenus trop tard de cette possibilité (notre inquiétude avait commencé à 17h10), nous avons expliqué que nous avions dû louer une voiture et que par conséquent, nous refusions la nuit à l’hôtel.
Quand nous avons posé la question d’un éventuel dédommagement de la SNCF, il nous a été répondu « à la limite une partie de votre billet vous sera remboursée, mais pas plus… puisque vous avez refusé la nuit à l’hôtel !!! » Nous avons eu beau expliquer que cette proposition ne nous avait été faite qu’à 20h09 et qu’il fallait bien, en pleine incertitude, que nous tentions de trouver une solution, la SNCF n’entend rien.
Il est vrai que lorsqu’on entend les annonces nous prévenir de faire attention à la marche en descendant du train, on pourrait penser soit que la SNCF est bienveillante, mais là on a la démonstration du contraire, soit qu’elle nous prend pour des gogos et là on en a pleine confirmation.
Je vous écrit depuis le TGV, comme pour lancer un appel de détresse, une bouteille à la mer… Nous ne sommes pas encore arrivés… et nous ne savons pas si nous arriverons.
Il est cependant probable que nous n’arriverons pas à Nancy avant 3h30 du matin…
Je me dis que je comprends le PSG qui voyage en jet, car ce gouvernement qui donne des leçons à tout le monde ferait bien déjà d’assumer ses responsabilités. Et je me dis aussi que la prochaine fois j’essaierai le char à voile…