Agir pour vous et avec vous

Mois : décembre 2022 (Page 1 de 18)

C’est une icône qui nous a quittés. Sur cette photo, on voit, le jour du jubilé de Michel Platini, les trois joueurs mythiques réunis ! Diego Maradona, Edson Arantes do Nascimento, dit « Pelé » (quand j’étais petit, j’avais appris son vrai nom par coeur) et Michel Platini. J’ai plaisir à rappeler que cet énorme moment s’est passé à Tomblaine, puisque la presse préfère situer l’évènement à Nancy, et sinon, dire que c’était au stade Marcel Picot…
Et d’ailleurs, petite anecdote, dans le quartier en rénovation urbaine (ex Zone Urbaine Sensible) aujourd’hui rénové et agréable, il y a un merlon qui sépare les nouvelles petites maisons de la rue Eugène Pottier. La pelouse emblématique du stade Marcel Picot, qui avait été foulée par Platini, Maradona et Pelé, avait ensuite été revendue par petits carrés collectors de 10 cm2 aux fans de foot, mais il restait une grande partie de cette pelouse… Savez-vous où est cette pelouse ? Eh bien, elle couvre le merlon végétalisé de cet ancien quartier Jar-Tom ! Tout comme au milieu de la Place des Arts, toujours dans ce même quartier tomblainois rénové, une placette de 110m2 est constituée des anciens pavés de la Place Stanislas de Nancy. La grande classe pour ce quartier populaire, et un peu du « Siècle des Lumières » qui est venu s’installer en banlieue !!!
Ce jour-là, j’avais donc rencontré Pelé !
Mais Pelé et moi, c’était une histoire beaucoup plus ancienne… Dans un livre que j’ai écrit il y a deux ans « les petits ruisseaux… » je raconte plus de 200 belles rencontres que j’ai faites dans ma vie et cette histoire aurait pu y figurer aussi, mais…
J’avais 14 ans… J’étais passionné de foot, comme beaucoup de gamins. Je partageais cette passion avec mon père que j’aimais beaucoup. Nous avions deux idoles : Raymond Kopa et Pelé. Longtemps après, mon père n’était plus de ce monde, j’ai eu la chance de rencontrer « monsieur Raymond Kopa », qui m’était présenté ce jour-là par Roger Piantoni. Roger Piantoni lui dit « Raymond, je te présente monsieur le maire de Tomblaine » Et Raymond Kopa m’a dit « Monsieur le maire, je suis très honoré » . C’était le monde à l’envers ! Raymond Kopa, aussi élégant dans la vie que sur le terrain… J’aurais tant voulu que mon père sache ça…
Mais revenons à mon histoire… Le « Roi pelé » était une star planétaire (j’aurais tendance à dire que ce fut le plus grand footballeur de tous les temps). A la fin de sa carrière internationale (après sa troisième Coupe du Monde), Pelé était venu jouer un match amical à Paris, avec son équipe de Santos, fin mars 1971 (vous allez voir pourquoi je me souviens si précisément de la date…). C’était au Stade de Colombes, et Santos était opposé à une sélection de joueurs de l’AS St. Etienne et de l’Olympique de Marseille, les deux très grands clubs français de l’époque. C’était un match au bénéfice de la recherche contre le cancer.
C’était à cette époque là que le PSG, petit club qui venait d’accéder en première division, avait tenté d’acheter Pelé à Santos (mais finalement Pelé ira terminer sa carrière aux États Unis, au Cosmos de New York).
Le lendemain de ce match (qui avait été télévisé), je m’apprêtais à partir au collège, quand j’entends, sur la radio de mon père, un flash d’info (si je ne me trompe pas ça devait être « Radio-Nord-Est, en tous cas, c’était la radio publique régionale). On annonçait un scoop incroyable ! Le Roi Pelé allait signer un contrat au FC Metz ! Mieux encore, il allait venir par le train à la gare de Nancy le matin même pour rejoindre Metz en voiture !!!
J’étais un gamin, je rêvais, je collectionnais les autographes de footballeurs… Sans rien dire à mes parents, je décidais de ne pas aller au collège, mais de me rendre à la gare de Nancy (depuis Tomblaine) en vélo… Alors que j’attendais le train de Pelé, il y avait forcément un petit attroupement. Et même une caméra de la télé régionale… A un moment, le caméraman s’approcha de moi, avec mon album d’autographes dans les bras… et s’adressant à moi, il me filmait et me demanda « bonjour, qu’est-ce que vous faites-là ? Vous attendez quelqu’un ? »
Je répondais spontanément, tout excité à l’idée de rencontrerPelé « oui, m’sieur, j’attends le Roi Pelé ! »
– Mais comment savez-vous qu’il va venir ?
– ça a été annoncé à la radio ce matin !
– Ah oui, mais savez-vous quel jour on est ?
– Ben oui m’sieur… le 1er avril !
J’étais tombé à pieds joints dans un horrible canular ! Mon rêve s’effondrait…
Ainsi, le 1er avril 1971, j’ai failli rencontrer le Roi Pelé !
Bien entendu, je me gardais bien de raconter ça à mes parents, surtout que j’avais séché les cours à leur insu !
Je n’oublie pas non plus, que ce soir-là, mon père recevait un ami à la maison et alors qu’ils discutaient en buvant l’apéritif, la télévision était allumée. Au journal régional, un reportage attira soudain leur attention… Un reportage sur les blagues du 1er avril… On me voyait interviewé et piégé. Il y eu un grand silence ! J’étais tétanisé, car je pensais que j’allais me faire sévèrement disputer. Puis mon père et son ami ont éclaté de rire ! C’était bien fait pour moi, alors j’ai ri avec eux. Merci Pelé.
 
C’est une icône qui nous a quittés. Sur cette photo, on voit, le jour du jubilé de Michel Platini, les trois joueurs mythiques réunis ! Diego Maradona, Edson Arantes do Nascimento, dit « Pelé » (quand j’étais petit, j’avais appris son vrai nom par coeur) et Michel Platini. J’ai plaisir à rappeler que cet énorme moment s’est passé à Tomblaine, puisque la presse préfère situer l’évènement à Nancy, et sinon, dire que c’était au stade Marcel Picot…
Et d’ailleurs, petite anecdote, dans le quartier en rénovation urbaine (ex Zone Urbaine Sensible) aujourd’hui rénové et agréable, il y a un merlon qui sépare les nouvelles petites maisons de la rue Eugène Pottier. La pelouse emblématique du stade Marcel Picot, qui avait été foulée par Platini, Maradona et Pelé, avait ensuite été revendue par petits carrés collectors de 10 cm2 aux fans de foot, mais il restait une grande partie de cette pelouse… Savez-vous où est cette pelouse ? Eh bien, elle couvre le merlon végétalisé de cet ancien quartier Jar-Tom ! Tout comme au milieu de la Place des Arts, toujours dans ce même quartier tomblainois rénové, une placette de 110m2 est constituée des anciens pavés de la Place Stanislas de Nancy. La grande classe pour ce quartier populaire, et un peu du « Siècle des Lumières » qui est venu s’installer en banlieue !!!
Ce jour-là, j’avais donc rencontré Pelé !
Mais Pelé et moi, c’était une histoire beaucoup plus ancienne… Dans un livre que j’ai écrit il y a deux ans « les petits ruisseaux… » je raconte plus de 200 belles rencontres que j’ai faites dans ma vie et cette histoire aurait pu y figurer aussi, mais…
J’avais 14 ans… J’étais passionné de foot, comme beaucoup de gamins. Je partageais cette passion avec mon père que j’aimais beaucoup. Nous avions deux idoles : Raymond Kopa et Pelé. Longtemps après, mon père n’était plus de ce monde, j’ai eu la chance de rencontrer « monsieur Raymond Kopa », qui m’était présenté ce jour-là par Roger Piantoni. Roger Piantoni lui dit « Raymond, je te présente monsieur le maire de Tomblaine » Et Raymond Kopa m’a dit « Monsieur le maire, je suis très honoré » . C’était le monde à l’envers ! Raymond Kopa, aussi élégant dans la vie que sur le terrain… J’aurais tant voulu que mon père sache ça…
Mais revenons à mon histoire… Le « Roi pelé » était une star planétaire (j’aurais tendance à dire que ce fut le plus grand footballeur de tous les temps). A la fin de sa carrière internationale (après sa troisième Coupe du Monde), Pelé était venu jouer un match amical à Paris, avec son équipe de Santos, fin mars 1971 (vous allez voir pourquoi je me souviens si précisément de la date…). C’était au Stade de Colombes, et Santos était opposé à une sélection de joueurs de l’AS St. Etienne et de l’Olympique de Marseille, les deux très grands clubs français de l’époque. C’était un match au bénéfice de la recherche contre le cancer.
C’était à cette époque là que le PSG, petit club qui venait d’accéder en première division, avait tenté d’acheter Pelé à Santos (mais finalement Pelé ira terminer sa carrière aux États Unis, au Cosmos de New York).
Le lendemain de ce match (qui avait été télévisé), je m’apprêtais à partir au collège, quand j’entends, sur la radio de mon père, un flash d’info (si je ne me trompe pas ça devait être « Radio-Nord-Est, en tous cas, c’était la radio publique régionale). On annonçait un scoop incroyable ! Le Roi Pelé allait signer un contrat au FC Metz ! Mieux encore, il allait venir par le train à la gare de Nancy le matin même pour rejoindre Metz en voiture !!!
J’étais un gamin, je rêvais, je collectionnais les autographes de footballeurs… Sans rien dire à mes parents, je décidais de ne pas aller au collège, mais de me rendre à la gare de Nancy (depuis Tomblaine) en vélo… Alors que j’attendais le train de Pelé, il y avait forcément un petit attroupement. Et même une caméra de la télé régionale… A un moment, le caméraman s’approcha de moi, avec mon album d’autographes dans les bras… et s’adressant à moi, il me filmait et me demanda « bonjour, qu’est-ce que vous faites-là ? Vous attendez quelqu’un ? »
Je répondais spontanément, tout excité à l’idée de rencontrerPelé « oui, m’sieur, j’attends le Roi Pelé ! »
– Mais comment savez-vous qu’il va venir ?
– ça a été annoncé à la radio ce matin !
– Ah oui, mais savez-vous quel jour on est ?
– Ben oui m’sieur… le 1er avril !
J’étais tombé à pieds joints dans un horrible canular ! Mon rêve s’effondrait…
Ainsi, le 1er avril 1971, j’ai failli rencontrer le Roi Pelé !
Bien entendu, je me gardais bien de raconter ça à mes parents, surtout que j’avais séché les cours à leur insu !
Je n’oublie pas non plus, que ce soir-là, mon père recevait un ami à la maison et alors qu’ils discutaient en buvant l’apéritif, la télévision était allumée. Au journal régional, un reportage attira soudain leur attention… Un reportage sur les blagues du 1er avril… On me voyait interviewé et piégé. Il y eu un grand silence ! J’étais tétanisé, car je pensais que j’allais me faire sévèrement disputer. Puis mon père et son ami ont éclaté de rire ! C’était bien fait pour moi, alors j’ai ri avec eux. Merci Pelé.
 
Le bulletin municipal est sorti, il sera distribué dans toutes les boîtes aux lettres de Tomblaine,
la semaine prochaine. Et puis, le mobilier urbain présente les voeux du maire et du Conseil Municipal à la population, sur fond d’illuminations : les arbres de l’avenue de la Paix sont bleus et lumineux… Comme pour vous souhaiter que 2023 soit une année de Paix.
 
 
Le bulletin municipal est sorti, il sera distribué dans toutes les boîtes aux lettres de Tomblaine,
la semaine prochaine. Et puis, le mobilier urbain présente les voeux du maire et du Conseil Municipal à la population, sur fond d’illuminations : les arbres de l’avenue de la Paix sont bleus et lumineux… Comme pour vous souhaiter que 2023 soit une année de Paix.
 
 
Très beau moment de convivialité ce jeudi midi au Foyer-Résidence de personnes âgées à Tomblaine.
C’est une tradition chaque année que d’y organiser un repas de fête l’avant-veille de Noël, le soir et un 
autre l’avant-veille de nouvel an le midi.
Malheureusement, la semaine précédente 5 personnes âgées  étaient malades au Foyer, dont certaines 
positives au COVID. C’est pourquoi j’avais décidé d’annuler cette soirée du 22 décembre, pourtant tant 
attendue. 
Tout le monde avait bien compris. Pendant toute la crise sanitaire, nous avons réussi à ne pas avoir d’épidémie,
parce que nous avons géré prudemment et humainement le quotidien de tous les résidents. En y mettant
des moyens humains (sans aucune aide de l’État), nous avons pu protéger tous les résidents. Nous n’allions 
donc pas prendre de risque la semaine dernière.

Nous avons eu raison, puisque cette semaine, constatant que tout le monde était rétabli, cette belle fête a 
pu avoir lieu. Plus de 80 personnes étaient présentes : des résidents, leurs familles, quelques élus municipaux 
et membres du CCAS et également des familles ukrainiennes qui, au début de l’année ont été secourues et 
accueillies chaleureusement dans ce foyer, le temps que l’on trouve du travail et un logement pérenne à ces 
familles, le plus souvent constituées d’une maman seule avec ses enfants…

Avec Denise Gundelwein, première adjointe au maire et vice présidente du CCAS, nous avons présenté nos 
vœux à toutes et à tous pour l’année 2023.

Les services municipaux ont été extraordinaires, ils avaient décoré toutes les salles et préparé un beau et bon 
repas de fête, qu’ils ont servi à table, avec toute la bienveillance dont ils font preuve toute l’année envers ces 
personnes âgées…
Et puis on a chanté, on a un peu dansé… Avec un moment très émouvant, lorsque les mamans et une grand-mère 
ukrainienne sont venues au micro nous offrir spontanément une belle chanson en ukrainien.
Ce sont de beaux moments de vie, de vraie vie.

 
 
 
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