Agir pour vous et avec vous

Jour : 27 août 2023

Cela faisait 15 ans que je proposais à la précédente majorité de la Métropole de redonner vie aux bords de Meurthe côté Nancy et surtout côté Tomblaine (car le gel des terrains sur Tomblaine depuis de nombreuses années par la Métropole offrait à cet endroit une importante superficie
disponible, au bord de l’eau…). Rien n’était possible… Par frilosité ? Peut-être, au moment de se mettre à l’eau… Par mesquinerie politicarde ? Certainement…
Avec le changement de majorité, Mathieu Klein m’a chargé, en tant que Vice-Président de la Métropole, de la mise en oeuvre de la Plage des deux Rives, ce qui fut fait dès la première année de ce mandat, grâce à la belle mobilisation des services de la Métropole.
Cette offre exceptionnelle de baignade, de détente, d’activités culturelles et sportives, estivale, dans le respect de l’environnement, connait un succès remarquable désormais chaque été. C’est la plus grande Base de Loisirs en milieu urbain de France.
Et chaque année, nous nous efforçons d’améliorer l’offre en qualité et en diversité, il s’agit d’une politique d’intérêt public. Les vacances et la sérénité sont ainsi à la portée de tous (proximité, accessibilité, gratuité).
Le saviez-vous ? Les Bains Poirel : Un site… Une histoire…
Mais c’est aussi l’histoire sur ce site qui fait que l’idée d’offrir aux Grands Nancéiens une offre de baignade et de détente en plein air, à cet endroit précis, est devenu une évidence aujourd’hui…
Nous portons la responsabilité collective de ne jamais ignorer l’histoire pour mieux construire l’avenir.
En effet, dans les années 1900, il existait une petite île située entre Nancy et Tomblaine, entre le vieux pont de Tomblaine et le site actuel de l’étang de la Méchelle.
Le lieu-dit était appelé « la Petite Méchelle ». En 1892, cette île appartenait au comte Molitor, Maréchal d’Empire et Pair de France, qui habitait Tomblaine, possédait aussi le château de Tomblaine et le Bois la Dame à Tomblaine.
 
 
Rachetée par monsieur Albert Poirel, celui-ci aménagea, en 1893, l’île de la Petite Méchelle, pour la destiner à des activités de baignade. Le site fut connu ensuite sous le nom de « Bains des cinq piquets », « Bains froids de la Meurthe » ou encore « Bains Poirel ».
L’endroit était destiné à des cours de « natation réservés aux entrainements militaires ».
Différents corps d’armée se succédaient le matin, de mai à septembre, pour s’exercer à des activités nautiques et sportives (grandes manœuvres après la défaite de 1870).
L’après-midi, les bains étaient ouverts aux habitants de Nancy et de Tomblaine, hommes et femmes.
 
 
Albert Poirel avait ainsi créé et organisé pontons, bassins, lieux de baignade, déshabilloirs, activités de plein air, espaces coins détente, restauration, concours de natation… Il exerçait la profession de maître-nageur sauveteur.
 
 
A 130 ans d’intervalle, avec la Plage des deux Rives, des activités de plein air et de baignade semblent renaître du passé !
 
 
Albert Poirel est décédé en 1912, mais sa veuve Louise Gabey (Poirel) a continué à y organiser les activités de baignade, avec l’aide de son neveu Louis Poirel.
En 1941, les allemands ont réquisitionné le site, pour les troupes occupantes, sous le nom de « Freibaden auf der Meurthe ». Lorsqu’ils se sont retirés à la fin de la guerre, ils ont fait sauter les installations de bains, les arbres fruitiers, etc.
Albert Poirel, fils d’Albert le créateur du site, a repris après-guerre, des activités plutôt champêtres et conviviales, jusqu’en 1962. Après la dernière grande crue de 1983, les importants travaux de recalibrage de la Meurthe et de sécurisation des rives, ont provoqué la suppression de cette île de la Petite Méchelle.
En 2021, la Métropole du Grand Nancy crée sur le site de la Méchelle, une base de loisirs : « La Plage des deux Rives » qui proposera pour toute la période d’été une offre aquatique en plein air, ainsi qu’une programmation culturelle, sportive et environnementale, en lien fort avec le tissu associatif local.
 
Cela faisait 15 ans que je proposais à la précédente majorité de la Métropole de redonner vie aux bords de Meurthe côté Nancy et surtout côté Tomblaine (car le gel des terrains sur Tomblaine depuis de nombreuses années par la Métropole offrait à cet endroit une importante superficie
disponible, au bord de l’eau…). Rien n’était possible… Par frilosité ? Peut-être, au moment de se mettre à l’eau… Par mesquinerie politicarde ? Certainement…
Avec le changement de majorité, Mathieu Klein m’a chargé, en tant que Vice-Président de la Métropole, de la mise en oeuvre de la Plage des deux Rives, ce qui fut fait dès la première année de ce mandat, grâce à la belle mobilisation des services de la Métropole.
Cette offre exceptionnelle de baignade, de détente, d’activités culturelles et sportives, estivale, dans le respect de l’environnement, connait un succès remarquable désormais chaque été. C’est la plus grande Base de Loisirs en milieu urbain de France.
Et chaque année, nous nous efforçons d’améliorer l’offre en qualité et en diversité, il s’agit d’une politique d’intérêt public. Les vacances et la sérénité sont ainsi à la portée de tous (proximité, accessibilité, gratuité).
Le saviez-vous ? Les Bains Poirel : Un site… Une histoire…
Mais c’est aussi l’histoire sur ce site qui fait que l’idée d’offrir aux Grands Nancéiens une offre de baignade et de détente en plein air, à cet endroit précis, est devenu une évidence aujourd’hui…
Nous portons la responsabilité collective de ne jamais ignorer l’histoire pour mieux construire l’avenir.
En effet, dans les années 1900, il existait une petite île située entre Nancy et Tomblaine, entre le vieux pont de Tomblaine et le site actuel de l’étang de la Méchelle.
Le lieu-dit était appelé « la Petite Méchelle ». En 1892, cette île appartenait au comte Molitor, Maréchal d’Empire et Pair de France, qui habitait Tomblaine, possédait aussi le château de Tomblaine et le Bois la Dame à Tomblaine.
 
 
Rachetée par monsieur Albert Poirel, celui-ci aménagea, en 1893, l’île de la Petite Méchelle, pour la destiner à des activités de baignade. Le site fut connu ensuite sous le nom de « Bains des cinq piquets », « Bains froids de la Meurthe » ou encore « Bains Poirel ».
L’endroit était destiné à des cours de « natation réservés aux entrainements militaires ».
Différents corps d’armée se succédaient le matin, de mai à septembre, pour s’exercer à des activités nautiques et sportives (grandes manœuvres après la défaite de 1870).
L’après-midi, les bains étaient ouverts aux habitants de Nancy et de Tomblaine, hommes et femmes.
 
 
Albert Poirel avait ainsi créé et organisé pontons, bassins, lieux de baignade, déshabilloirs, activités de plein air, espaces coins détente, restauration, concours de natation… Il exerçait la profession de maître-nageur sauveteur.
 
 
A 130 ans d’intervalle, avec la Plage des deux Rives, des activités de plein air et de baignade semblent renaître du passé !
 
 
Albert Poirel est décédé en 1912, mais sa veuve Louise Gabey (Poirel) a continué à y organiser les activités de baignade, avec l’aide de son neveu Louis Poirel.
En 1941, les allemands ont réquisitionné le site, pour les troupes occupantes, sous le nom de « Freibaden auf der Meurthe ». Lorsqu’ils se sont retirés à la fin de la guerre, ils ont fait sauter les installations de bains, les arbres fruitiers, etc.
Albert Poirel, fils d’Albert le créateur du site, a repris après-guerre, des activités plutôt champêtres et conviviales, jusqu’en 1962. Après la dernière grande crue de 1983, les importants travaux de recalibrage de la Meurthe et de sécurisation des rives, ont provoqué la suppression de cette île de la Petite Méchelle.
En 2021, la Métropole du Grand Nancy crée sur le site de la Méchelle, une base de loisirs : « La Plage des deux Rives » qui proposera pour toute la période d’été une offre aquatique en plein air, ainsi qu’une programmation culturelle, sportive et environnementale, en lien fort avec le tissu associatif local.
 
Alexandre Huet avait posté ces photos du « Restaurant champêtre » à Tomblaine, sur les réseaux et beaucoup se demandaient où pouvait bien être situé ce restaurant au début du XXème siècle ?
Certains se sont avancés et on a recherché. Denis Kurt, qui est une véritable encyclopédie, a contacté monsieur Jean-Michel Vautrin, qui lui a confirmé que la maison des Faillon était bien à lui. Elle a été rachetée à la famille Faillon par les grands-parents de Jean-Michel. Elle n’est plus habitée mais elle est toujours debout, en assez mauvais état, elle est située à côté du 152, boulevard Tolstoï. Cette maison était l’habitation des Faillon même si elle porte l’enseigne « Restaurant Champêtre ».
Elle n’avait de fenêtres que du côté de la rue. Pendant la guerre elle n’a pas été trop endommagée, car protégée par de gros arbres. On a profité des réparations nécessaires pour percer des fenêtres de l’autre côté.
Le restaurant se trouvait en bas des terrasses en escaliers, qui descendaient vers la Meurthe. Il était très fréquenté. On pouvait, entre autre, y manger du poisson. Beaucoup de pêcheurs y venaient et il arrivait que certains repartent en barque par la Meurthe sans payer.
Il n’y avait pas l’eau courante mais une source alimentait une auge pleine de poissons destinés à la consommation.
Le restaurant a pris feu dans les années trente. Les pompiers sont venus mais avaient oublié leurs tuyaux (!) et le restaurant a complètement brûlé.
Voilà de petites anecdotes qui font l’histoire !
Et comme dans nos échanges sur Facebook, j’avais essayé de vous lister les (très) nombreux bistrots qui rythmaient la vie tomblainoise encore dans les années 70… Je vous ai ajouté une photo du « Café de la Meurthe » au début du XXème siècle, ce café est devenu ensuite « chez la Louise »… Ça rappellera des souvenirs à certains… on était jeunes et beaux (et on est toujours beaux !) et on y a fait des fêtes mémorables…
 
 
 
 
 
Alexandre Huet avait posté ces photos du « Restaurant champêtre » à Tomblaine, sur les réseaux et beaucoup se demandaient où pouvait bien être situé ce restaurant au début du XXème siècle ?
Certains se sont avancés et on a recherché. Denis Kurt, qui est une véritable encyclopédie, a contacté monsieur Jean-Michel Vautrin, qui lui a confirmé que la maison des Faillon était bien à lui. Elle a été rachetée à la famille Faillon par les grands-parents de Jean-Michel. Elle n’est plus habitée mais elle est toujours debout, en assez mauvais état, elle est située à côté du 152, boulevard Tolstoï. Cette maison était l’habitation des Faillon même si elle porte l’enseigne « Restaurant Champêtre ».
Elle n’avait de fenêtres que du côté de la rue. Pendant la guerre elle n’a pas été trop endommagée, car protégée par de gros arbres. On a profité des réparations nécessaires pour percer des fenêtres de l’autre côté.
Le restaurant se trouvait en bas des terrasses en escaliers, qui descendaient vers la Meurthe. Il était très fréquenté. On pouvait, entre autre, y manger du poisson. Beaucoup de pêcheurs y venaient et il arrivait que certains repartent en barque par la Meurthe sans payer.
Il n’y avait pas l’eau courante mais une source alimentait une auge pleine de poissons destinés à la consommation.
Le restaurant a pris feu dans les années trente. Les pompiers sont venus mais avaient oublié leurs tuyaux (!) et le restaurant a complètement brûlé.
Voilà de petites anecdotes qui font l’histoire !
Et comme dans nos échanges sur Facebook, j’avais essayé de vous lister les (très) nombreux bistrots qui rythmaient la vie tomblainoise encore dans les années 70… Je vous ai ajouté une photo du « Café de la Meurthe » au début du XXème siècle, ce café est devenu ensuite « chez la Louise »… Ça rappellera des souvenirs à certains… on était jeunes et beaux (et on est toujours beaux !) et on y a fait des fêtes mémorables…