Agir pour vous et avec vous

Mois : novembre 2023 (Page 3 de 4)

Mercredi matin, le sapin de Noël de la Ville de Tomblaine a pris ses quartiers Place des Arts pour les festivités de fin d’année.
Le 25 novembre prochain aura lieu toute la journée le marché de Noël à l’Espace Jean Jaurès et, à 18h, nous aurons le plaisir de nous retrouver au pied de ce beau sapin pour l’illuminer tous ensemble, selon la tradition à Tomblaine ! »
 
Nous ne sommes pas loin de faire le plein pour la soirée de vendredi 17 novembre à 19h, avec Boul’ Mich Swing (il reste quelques places…), répertoire Boris Vian… Ça va swinguer !!! C’est la traditionnelle soirée d’ « Aux Actes Citoyens » pour fêter ensemble la sortie du Beaujolais Nouveau !
Et la semaine suivante, samedi 25 novembre à 20h30, Journée Internationale contre les violences faites aux femmes, ne manquez pas l’évènement culturel de cet automne :
« Blessées à mort » de Serena Dandini, par la Compagnie Rêveurcibles…
Un tour du monde des féminicides. Ce spectacle est co-produit par la Ville de Tomblaine et Aux Actes Citoyens, parce que ce spectacle, de grande qualité, est nécessaire…
Réservations : Espace Jean Jaurès – Place des Arts à Tomblaine. 03 83 33 27 50.
 
 
Dans un endroit qui n’existe pas, des femmes venues des quatre coins du monde sont réunies. Drôles, arrogantes, parfois antipathiques, riches, pauvres, cultivées ou analphabètes, rebelles ou soumises, elles ont toutes en commun d’être mortes d’un féminicide. Ici, délivrées de leur condition de victimes silencieuses, chacune raconte son histoire.
Ces confessions posthumes inspirées de faits réels ont été écrites par l’autrice et journaliste italienne Serena Dandini. Sur scène trois comédiennes et un musicien dialoguent, se disputent ou s’accordent et invitent les spectateurs, sans apitoiement, à envisager la multiplicité des violences faites aux femmes dans le monde entier.
TEXTE SERENA DANDINI ÉDITIONS PRESSES UNIVERSITAIRES DU MIDI TRADUCTION ÉTUDIANT·E·S DE L’UFR ÉTUDES ITALIENNES DE L’UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE AVEC CÉCILE BOUZON, SÉVERINE CAURLA, AIMIE GRÉLARD CRÉATION MUSICALE ET SONORE THOMAS FRAIN SCÉNOGRAPHIE, LUMIÈRES, IMAGES et VISUEL OLIVIER IRTHUM – DBO LIGHTARTWORKSHOP COSTUMES JULIE LANCE RÉGIE SON RUBEN TROUILLET MISE EN SCÈNE CAROLINE BORNEMANN CRÉATION THÉÂTRALE CIE RÊVEURCIBLES
Samedi 25 novembre*2023 à 20 h 30 Journée internationale contre les violences faites aux femmes
Salle Léo Ferré, Centre Culturel Jean Jaurès Place des Arts, Tomblaine
Infos et réservations : 03 83 33 27 50 Tarif unique : 13 €
Durée : 1h20 – à partir de 14 ans
Plus d’infos : www.lesreveurcibles.com Facebook : @Cie Rêveurcibles
Derrière le monument aux morts à Tomblaine, il y avait un arbre mort… Jacques Pissnem est un artiste
original, puisqu’il sculpte le bois à l’aide d’une tronçonneuse. Il a redonné vie à cet arbre en sculptant son
extrémité pour représenter une colombe de la Paix, qui déploie ses ailes, comme pour vous protéger et
qui semble sortir des entrailles de la terre. Magnifique symbole, que l’on aperçoit juste derrière le monument
aux morts et qui donne encore plus de sens aux commémorations telles que celle du 11 novembre.
Il s’agit de transmettre aux jeunes générations la mémoire, dans un contexte terrible qui voit les populations
civiles subir les pires ignominies en Israel, en Palestine, en Ukraine, en Afganistan, au Yemen… Les populations
civiles sont chassées, emprisonnées, humiliées, privées de liberté, affamées, bombardées avec le plus grand
cynisme. Quand la course au pouvoir, l’argent, la religion, nourrissent la folie meurtrière des hommes, celle-ci
n’a pas de limites.
C’est pourquoi il faut se souvenir, merci aux anciens combattants d’être toujours présents, merci aux enseignants
aussi car construire une société pour combattre la bêtise, la violence, l’obscurantisme, passe par l’éducation et
l’Ecole de la République.
Merci aux enfants de l’école Jules Ferry, qui ont lu ce très beau poème de Jacques Hubert Frougier « 14-18
folie meurtrière » et merci aussi à ces élèves, dirigés par le directeur de l’école Jules Ferry, qui ont interprété
une très belle Marseillaise.
 
 
 
 
En Ligue B masculine, le match de volleyball du GNVB était, ce samedi, parrainé par la Métropole du Grand Nancy
et je représentais, à cette occasion, le Président Mathieu Klein.
Bon, ce n’est pas le meilleur match du GNVB qu’on a vu, puisqu’il a perdu sur le score sec de 3 sets à 0… Mais il
faut remarquer que l’équipe adverse était particulièrement affutée (leader du championnat, invaincue, elle n’a perdu
depuis le début du championnat que deux sets…)
Il ne faut rien lâcher, le championnat va être long et les joueurs blessés reviendront… Ce club a une âme, sous l’impulsion
de son président Serge Petiot, des partenaires sponsors et un public nombreux (1600 hier). L’équipe a un réel potentiel et
quelques jeunes du centre de formation sont en devenir.
En fin de match, j’ai donné le trophée du MVP, bien sûr a un joueur d’Ajaccio, ili le méritait vraiment. Je reviendrai soutenir
le GNVB et je vous incite à venir découvrir ce club au Palais des Sports de Vandoeuvre.
 
 
Il m’est arrivé de vivre des moments d’exception dans ma vie… J’ai fait la java avec Gainsbourg, j’avais
été invité à fêter les 80 ans de Manu Dibango à l’Olympia, puis avec lui très tard dans la nuit… J’ai vécu, il y a
peu, au Stade de France, le match d’ouverture de la Coupe du Monde de rugby France – All Blacks…
Mais hier soir, à Paris, j’ai vécu un moment extraordinaire… hors du temps… à savourer avec gourmandise.
J’étais invité à l’anniversaire du Maestro Feruccio Soleri ! Monstre sacré en Italie et même sur la Planète de
la Commedia dell’arte. Ça se passait à l’Institut Culturel Italien, à l’Hôtel Gallifet, lieu magnifique, temple de
la Culture italienne et, hier soir, plus particulièrement Temple de la Commedia dell’arte…
Pour cette première partie de soirée il y avait foule, le directeur de l’Institut Culturel italien de Paris avait
organisé ça comme une pièce de théâtre, la soirée était scénarisée, mise en scène…
La projection de photos et de vidéo dans le premier acte, retraçait l’immense carrière de Feruccio Soleri,
Il a tenu le rôle d’Arlequin, avec un succès fantastique, au Piccolo Teatro de Milan pendant … 50 ans ! C’est
un record inégalé dans le Monde du théâtre (il figure même pour cela dans le Guiness des Records), il a fait
du cinéma, de la télévision, il a parcouru le monde… Sur ces vidéos, on le voit danser, jouer la Commedia,
avec explosivité, une technique si précise qu’elle permet un dynamisme débridé et une folle adhésion du
public. On le voit en compagnie de Jean-Luc Godart, de Maurice Béjart, de Rudolf Noureeiev…
Et puis, second acte, il nous a été offert un sublime cadeau, comme si c’était notre anniversaire à nous :
trois scènes extraites d’Arlecchino, « il servitore de due padroni » de Carlo Goldoni, interprétées par… Feruccio
Soleri … 94 ans (!!!), par Enrico Bonavera (qui lui a succédé au Piccolo Teatro) et par son compagnon de scène,
notre ami Carlo Boso ! Moment d’anthologie. Celles et ceux qui ont vu ça, qui ont vécu ça, sont d’heureux
privilégiés, tant ce moment a été empreint d’émotion. Feruccio Soleri a été et reste une star en Italie, il est
éternel, le public, en grande partie italien, ne s’y trompe pas et lui voue une indéfectible admiration.
Jack Lang a pris la parole, témoignant d’une belle affection envers Feruccio, il a, bien sûr évoqué avec émotion,
Giorgio Strehler, avec qui il avait créé le Théâtre de l’Europe. Giorgio Strehler est considéré parmi les plus
grands dramaturges européens avec Peter Brook et Peter Stein… De nombreuses personnalités ont pris
la parole et rendu hommage à Feruccio Soleri : un représentant de la Ville de Paris, madame l’Ambassadrice
d’Italie en France et puis tout le gratin du théâtre Italien : la directrice du théâtre Goldoni à Venise, un
responsable de la Scala de Milan, un responsable du Piccolo Teatro de Milan. Bien sûr un responsable du
Théâtre de l’Europe (Odéon) et j’ai eu aussi le plaisir de retrouver (pour donner la réplique) les jeunes
comédiens amis de Tomblaine et du festival « Aux Actes Citoyens » d’Amata Compagnie ou de Dinamo
Compagnie…
Le public a chanté à l’unisson, avec force et bonheur « Buon compleanno Feruccio Arlecchino »
Quelqu’un a évoqué une citation (et Carlo Boso m’a dit ensuite que c’est sa mère qui disait souvent ça)
« Dieu est partout… mais Arlecchino est déjà passé par là ! »
La deuxième partie de cette soirée magique, plus intimiste, a permis de prolonger la fête dans la nuit et de
partager le gâteau d’anniversaire et « les » verres de l’amitié !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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