Aujourd’hui, j’ai traversé la France et, comme je ne conduisais pas, j’ai tenté de répondre à vos centaines de mails, sms, messenger… 
Vous avez été très nombreux à me dire un petit mot sympa et sachez que ça me touche sincèrement.
En général, je répondais « merci, ça commence à chiffrer » en ajoutant un smiley 
Parfois j’ajoutais encore « mais je n’ai jamais été aussi en forme pour mener les luttes essentielles »…

Ma journée a commencé tôt ce matin, quand mes deux petits-fils (2 ans et 4 ans) ont fait irruption dans ma chambre pour me sauter dessus, me souhaiter un joyeux anniversaire, me couvrir de bisous et m’offrir deux dessins qu’ils m’avaient préparés… Le plus petit m’avait d’ailleurs dit hier « joyeux anniversaire papy, on t’a préparé un cadeau, mais on n’a pas le droit de te le dire, c’est une surprise… » 
Bref, la belle vie.

Et puis, il y a eu tous vos messages toute la journée, je suis désolé si je n’ai pas réussi à répondre à tout le monde pendant ces heures de voiture…

Même si je fais bien la différence entre un ami, un frère, un compagnon, un camarade et les milliers d’amis facebook qui, forcément, sont plus virtuels, vous êtes très nombreux à être proches, à partager sur mon site herveferon.fr mes combats, mes convictions, parfois mêmes mes révoltes et à m’accompagner.

Ce sont les luttes essentielles. Dans cette société qui ne cesse de se dégrader, qui abandonne les plus fragiles, où les technocrates sans âmes et sans scrupules se partagent les pouvoirs avec les bobos acoquinés, de droite comme de gauche, qui font de la politique, comme on joue au Monopoly… au détriment de ceux, toujours plus nombreux, qui souffrent.

Alors oui, le temps passe, mais quel bonheur de résister encore et encore et d’être soutenu par de si nombreux amis…
Merci, merci, merci.
Hervé Féron.