C’est assez étonnant le fonctionnement qui fait que lorsque la Préfète est contrariée par un article, elle « invite » la presse dans son bureau pour donner sa version  tout en se défendant de vouloir polémiquer pour ne pas se rabaisser au niveau d’un élu de la République…

Il y avait eu effectivement un article paru dans le journal La Semaine, dans lequel je disais que l’Etat se comportait aujourd’hui avec les Maires comme un « super flic ».

La Préfète manifestement n’aime pas qu’on lui résiste, même si elle a tort sur toute la ligne. Et je remercie la presse, chaque fois qu’elle me donne l’occasion de m’expliquer, face à ce rouleau compresseur de la technocratie étatique.

La Préfète déclare « En aucun cas, M. Féron n’est démissionnaire ». Ce serait, de sa part, une façon de mentir, mais quand on lit l’article dans le détail, on comprend mieux.

 

J’ai adressé ma démission, ainsi que mes 8 adjoints et une grande partie de mon conseil municipal à laPréfète le 17 mai, annonçant notre démission pour le 5 juin. Mais comme la Préfète ne fonctionne que par le principe d’autorité, plutôt que de se remettre en question et de se demander pourquoi, à cause d’elle, tous ces élus en venaient à démissionner, elle a fait savoir par voie de presse, avec des commentaires qui ne la grandissaient pas, que ce n’était pas à moi de décider de ma date de démission (sic), mais que c’était à elle dans les deux mois d’accepter ou non cette démission… On ne badine pas avec l’autorité de la Préfète…

Notre démission n’a pas été déclarée sur un coup de tête irresponsable (façon dissolution Macron), nous avions prévenu à plusieurs reprises, depuis deux mois et ces démissions étaient l’expression du refus de ses excès d’autorité et de son oukaze, projet dangereux, indigne, irrespectueux des élus locaux et qui porte préjudice à la population de Tomblaine.

Comme la Préfète n’en est pas à un coup bas près, elle a laissé trainé le plus longtemps possible, plaçant ainsi la Ville de Tomblaine en situation de blocage, au détriment de la population. Elle a laissé la situation s’enliser jusqu’après la dissolution de l’Assemblée. 

Il faut savoir que Tomblaine est une ville de gauche depuis 1929, nous fêterons bientôt le centenaire de cette gestion de gauche. A l’exception de la triste époque du régime de Vichy, pendant laquelle le gouvernement de Pétain désignait d’office et autoritairement les « administrateurs » des communes. Si la Préfète avait dû accepter notre démission, elle se serait trouvée dans une situation embarrassante. Et on se serait longtemps souvenu qu’une seconde triste parenthèse d’exception était venue entacher ces 100 années de gestion progressiste, après celle du régime de Pétain 

 

Je n’ai pas souhaité qu’on puisse un jour faire ce pénible parallèle et je ne voulais pas non plus que les habitants de Tomblaine continuent à subir les conséquences de l’obstination de la Préfète, c’est pourquoi, un mois plus tard, je lui ai proposé de refuser ces démissions, ce qui l’arrangeait d’ailleurs bien…

 

On remarquera que dans sa stratégie caporaliste, la Préfète a encore attendu trois semaines pour annoncer son refus de nos démissions.

Il est donc clair que j’ai été et que je suis démissionnaire, même si ça contrarie la Préfète,mais que je n’ai jamais cessé d’être Maire.

 

Dans la foulée, en plein été, elle a décidé de nouvelles élections programmées dans les délais légaux les plus courts qui soient, en septembre.

 

Avec mon équipe, nous n’avons jamais cessé de combattre le projet de la Préfète et nous continuerons, et nous n’avons jamais cessé de travailler à la gestion et à la préparation des projets àvenir de la Ville de Tomblaine, dans l’intérêt des habitants.

 

La Préfète dit « je récuse l’image de super flic, ce serait d’ailleurs très méprisant pour les policiers » … Là encore, il y a de la perversité agressive dans cette remarque déplacée. J’ai du respect pour la police et je n’appelle jamais « flics » les policiers avec lesquels nous travaillons régulièrement.

 

Par contre, j’ai effectivement dit qu’aujourd’hui, en tant que maire, je constate que l’Etat se comporte avec nous comme un super flic.

 

Pourquoi est-ce que je vois la Préfète en super flic ?

 

– L’ancienne collaboratrice de Charles Pasqua a également servi des élus (on ne dit pas lesquels ?), puis elle a été collaboratrice « d’un groupe »  au Sénat, dont on ne dit pas non plus lequel (par pudeur ?) … on peut penser que son parcourspolitique personnel explique peut-être l’absence de concertation et de respect pour certains élus locaux que nous constatons aujourd’hui … et alors, lorsqu’il y a un élu qui lui résiste, on peut se demander jusqu’où elle ira…

 

– La Préfète va chez le coiffeur, son chauffeur se stationne sur toute la largeur du trottoir, pour l’attendre… Elle cautionne ça. Super flic, ou pas super flic ?

 

– Elle accumule décisions autoritaires, mesures d’exception, arrêtés de réquisition, les Permis de Construire qu’elle signe à la place du Maire… A quoi sert le Maire dans ces conditions ? Super flic, ou pas super flic ?

 

– La préfète a signé un Permis de Construire que je considère comme insincère, pour une Chaufferie Urbaine sur la Plaine Flageul. En effet, pour le trafic de camions que cela va générer, une belle route est prévue dans ce PC. Sauf que personne n’a l’intention de construire cette route, elle n’est prévue ni par la Métropole, ni par Dalkia. J’ai signalé ça à la Préfète, elle n’en fait pas cas. Elle a signé ce Permis de Construire… Super Flic ou pas super flic ?

 

– La Préfète a signé un arrêté pour réquisitionner la Plaine Flageul et en faire une aire provisoire de grand passage pour gens du voyage, contre l’avis du Maire. Son arrêté « provisoire » (pris chaque année par le Préfet depuis quatre ans) est chaque fois pour une durée de 6 mois… Six mois par ans depuis quatre ans, il y a contradiction avec la notion de provisoire… Cet arrêté ne respecte en rien les règles du PLU, qui interdit sur ce secteur (à proximité de l’aérodrome) les campings, tentes, caravanes… Il en résulte des conditions sanitaires déplorables sur un terrain non aménagé, les personnes vivent dans la boue, sans assainissement et avec des installations sanitaires occasionnelles, précaires et largement insuffisantes… Son arrêté limite ces installations à 200 caravanes… une ville entière ! Aucun soutien de l’Etat à la ville de Tomblaine pour en assumer les conséquences. Il est arrivé que 500 caravanes se regroupent à cet endroit, il y en a aujourd’hui environs 300.

Mais la Préfète impose ça au Maire sans discussion aucune. Super flic ou pas super flic ?

 

– La zone aéroportuaire, dans laquelle on trouve la Plaine Flageul était une propriété de l’Etat sur le territoire de Tomblaine, l’Etat l’a cédée à la Métropole du Grand Nancy, sans jamais avoir assumé sa responsabilité de dépollution du site. Chaque année le site est un peu plus dégradé et un plus pollué par la présence trop nombreuse des gens du voyage (l’an dernier 700m2 de végétation détruite par le feu), dépôts d’ordures sauvages, métaux, huiles, excréments… Ce n’est pas de la faute des gens du voyage, c’est de la faute de ceux qui ne les accueillent pas dans des conditions dignes…

Depuis des décennies la Ville de Tomblaine est empêchée par la Métropole et par l’Etat de se développer ainsi sur une grande partie de la commune et c’est plus du tiers de la commune qui est privée de recettes fiscales. La ville de Tomblaine a travaillé à un projet de développement urbain de véritable restauration écologique du site, tout en accueillant une offre diversifiée autour des activités de sport, de loisirs, de sport-santé et une plateforme d’actions innovantes au service de la transition écologique. Un projet d’intérêt général, générateur d’emploi, d’activité, d’attractivité et qui permettrait à la Ville de Tomblaine (ainsi qu’à la Métropole) de percevoir des recettes fiscales, dans un contexte de baisse permanente des dotations de l’Etat. La Préfète méprise le projet du Conseil Municipal de Tomblaine et le met à mal en utilisant cette zone de la sorte et de façon récurrente. Super flic ou pas super flic ?

 

– La caserne des pompiers devait être transférée à Nancy, décision à l’époque d’André Rossinot, sans jamais avoir demandé l’avis des élus de Tomblaine. Je n’ai jamais cessé de demander quand partiraient ces pompiers, car je ne voulais pas d’une friche à proximité de la Cité Scolaire et de ses 3000 élèves. Depuis toutes ces années, je n’arrivais pas à obtenir de réponse. Au mois de mars, la Préfète m’invite à venir en Préfecture, pour « étudier avec moi les problèmes que nous pourrions connaître sur la ville de Tomblaine »… C’était un piège, puisqu’elle ne s’est pas du tout intéressée à nos petits problèmes, mais elle m’a annoncé qu’elle avait décidé d’installer en septembre un camp de migrants… Ce n’était pas à, discuter. J’ai constaté immédiatement qu’elle ne connaissait pas son sujet, puisqu’elle affirmait qu’il n’y avait pas d’habitations à proximité. Je lui ai dit que nous avons cette cité scolaire, avec 3000 élèves, 300 internes, dont 220 filles, qu’une tour avec 34 familles est située sur la parcelle à côté de la caserne des pompiers, que dans un rayon de 200m, nous avons des centaines d’habitations. Elle n’a rien voulu entendre… Super flic ou pas super flic ?

 

– Nous avons fait valoir, la dangerosité du site séparé de la rue par une simple clôture d’un mètre de haut, avec le fait que les supporters des équipes adverses de l’ASNL sont « stockés » tous les 15 jours juste en face, que des dégradations, violences urbaines, actes racistes ont lieu régulièrement à cet endroit. A tel point que la Préfète doit prendre alors des arrêtés de réquisition des forces de polices, les voisins témoignent du sentiment d’insécurité. La Préfète n’a rien entendu. Super flic ou pas super flic ?

 

– Nous avons expliqué que le site de la caserne des pompiers était au cœur du projet de développement urbain de la Plaine Flageul en reliant les bords de Meurthe au Centre de Tomblaine, par une coulée verte, arborée, sécurisant le dangereux carrefour de la Fraternité pour les centaines de piétons et deux roues qui le traversent plusieurs fois par jour. Notre projet vise à désenclaver le quartier nord de Tomblaine, coupé des services publics, des commerces, des écoles… Le projet prévoit un parking-relais pour diminuer les nuisances que les riverains connaissent régulièrement sur ce quartier, en particulier les soirs de matchs… La décision de la Préfète empêche la mise en œuvre, pourtant urgente du projet municipal d’intérêt public, elle porte préjudice à la Commune et aux habitants de Tomblaine. La Préfète n’a rien entendu. Super flic ou pas super flic ?

 

 

– Le Conseil Municipal de Tomblaine, à 3 semaines d’intervalle, a voté deux motions pour s’opposer au projet de la Préfète, à l’unanimité. La Préfète n’a rien entendu. Super flic ou pas super flic ?

 

– Nous avons prévenu pendant deux mois que nous allions démissionner. La Préfète n’a rien entendu. Super flic ou pas super flic ?

 

– Alors, nous avons démissionné. La Préfète n’a rien entendu. Super flic ou pas super flic ?

 

– Le Président de la Métropole du Grand Nancy a écrit à la Préfète pour dire son opposition à sa décision qui empêche le projet de développement de Tomblaine. La Préfète n’a rien entendu. Super flic ou pas super flic ?

 

– Le député Thibaut Bazin a écrit à la Préfète pour lui dire son opposition à sa décision, en reprenant la plupart de nos arguments qu’il partage. La Préfète n’a rien entendu. Super flic ou pas super flic ?

 

– Les habitants de Tomblaine sont avec nous, en colère contre cette décision inique, plus de 6000 personnes ont signé notre pétition pour nous soutenir ! La Préfète n’a rien entendu. Super flic ou pas super flic ?

 

 

– Le PLU interdit les locaux à usage d’habitationsur la parcelle des pompiers … La Préfète ne respecte pas le PLU… Super flic ou pas super flic ?

 

 

– Nous avons engagé un recours, évoquant la dangerosité du site et les conditions sanitaires. En effet, il faut savoir par exemple que les désordres concernant le réseau d’assainissement avaient eu pour incidence la présence de rats dans cette caserne, au point que les pompiers avaient adopté un chat pour chasser les rats depuis trois ans… Un expert a été nommé. La Préfecture avait fait faire quelques travaux à la va-vite avant la visite de l’expert. Une armée de fonctionnaires a été mobilisée ce jour-là, pour aboutir à un rapport d’expert qui ne constatait pas de mauvaises conditions sanitaires, ce que nous continuons à contester. Par exemple, en septembre 2023, les pompiers ont encore commandé une intervention de dératisation à une entreprise. L’expert ne prend pas du tout en considération le non-respect du PLU ou encore l’accessibilité PMR… La Préfète persiste. Super flic ou pas super flic ?

 

– Récemment, une demande de Permis de Construire a été déposée par l’association ARS, commandité par la Préfecture, accompagné de nombreux textes justifiant la réquisition et le fait que ce Permis de Construire, une fois de plus ne sera pas à signer par le Maire, mais … par la Préfète ! C’est les services de la Préfecture qui instruisent ce Permis, ainsi la Préfète est juge et partie… Super flic ou pas super flic ?

 

– Cette demande de Permis de Construire démontre que nos affirmations concernant les conditions sanitaires et de sécurité étaient légitimes, puisqu’il s’agit d’aménager ces locaux, d’interdire l’accès à une partie de ces locaux(considérés comme dangereux, d’implanter trois bungalows supplémentaires (pour accueillir chacun entre 10 et 15 migrants) … Ce PC ne respecte en rien les règles du PLU… La Préfète n’entend rien. Super flic ou pas super flic ?

 

Par ailleurs, on remarque que des subventions sollicitées pour des actions dans le cadre de la Politique de la Ville, accordées habituellement beaucoup plus tôt dans l’année, sont à cette époque de l’année restées étrangement sans autre réponse que « dans l’attente de la décision du Préfet » … Ca sent le chantage et c’est la population qui subit.

 

Mais au-delà de la Préfète (car avant elle je n’avais jamais connu le moindre problème avec un Préfet…), l’attitude de certains fonctionnaires d’Etat interroge et, là encore, le principe de la libre administration des collectivités locales est bafoué.

 

Dans notre modèle républicain, les Maires sont les élus de proximité, ils sont les garants de la cohésion sociale. Chaque fois qu’une grande crise frappe violemment la France (attentats, crise sanitaire, émeutes, évènements climatiques…), on se souvient, par opportunité que les Maires existent et l’on fait alors appel au maillage territorial de ce formidable réseau des élus de proximité. Parce que sans les Maires, l’Etat est dépassé.

 

A Tomblaine, en 2019, 46% de la population était exonérée d’impôts. En moyenne 300 enfants par jour fréquentaient la restauration scolaire. En 2023, 55% de la Population est exonérée d’impôts et la restauration scolaire accueille chaque jour 630 enfants. Cela démontre que plus la population est pauvre, plus elle a besoin du service public.

 

Quand l’Etat étrangle les Communes, elles ne sont plus en capacité de donner du service public de qualité à la population. Ce sont donc les habitants, les jeunes, les familles, les personnes âgées, les plus fragiles qui sont pénalisés.

 

Aujourd’hui, c ’est ce modèle républicain qui est mis à mal et démantelé. 

 

Dans le même temps, certains Services de l’Etat sont devenus les flics de la République. 

 

On pourrait penser que leur rôle consisterait à aider les Maires dans le difficile exercice de leurs missions, mais au contraire, ils usent de leur pouvoir, prêts à contrôler, suspecter, menacer les élus de la République. Ils sont autoritaires et auto-satisfaits dans l’exercice qui consiste à sanctionner, au nom de règles dont la rigidité consternante émane de l’absence de la connaissance de la réalité du terrain et de la vraie vie des gens. Règles totalement dénuées d’humanité et de bon sens.

 

 

 

Exemples :

– un jour un fonctionnaire d’Etat déboule au Foyer de Personnes Agées que gère la mairie (rappelons que ce type de Foyer n’est pas une compétence obligatoire de la Commune, il n’existe que parce que le choix politique, peut-être pour pallier aux carences de l’Etat, a été de proposer une solution d’accueil aux personnes âgées en toute bienveillance).

Cette descente de police, sans aucune délicatesse, eu égard aux résidents de ce foyer, dure dix minutes. Et le Maire reçoit une lettre d’injonction de plusieurs pages, relevant de nombreux pseudo-dysfonctionnements tant dans la vie de tous les jours que dans le règlement intérieur… Le Maire est alors menacé de sanctions dans ce courrier ! 

Ça, c’est la réalité de la vie d’un maire.

 

– il en va de même quand des fonctionnaires du service de la Jeunesse et des sports (domaine où l’Etat brille de plus en plus par son absence…) déboulent dans un gymnase, propriété municipale, pour un contrôle (un de plus…) ! Ils adressent un rappel à l’ordre au maire parce que telle ou telle association utilisatrice n’a pas affiché les diplômes de ses entraineurs ou son assurance ! 

Ces gens-là doivent s’ennuyer dans leur vie professionnelle, Ils n’ont que ça à faire. C’est vraiment mal connaitre la vie associative. Souhaitent-ils la mort de ces associations gérées par des bénévoles ? Rappelons encore que l’Etat n’apporte aucune contribution financière à ces installations sportives qui servent aux écoles et aux associations… Et aucune aide à ces associations.

 

– Encore un exemple : une femme battue appelle au secours le Maire, qui l’aide et la protège. Quelques mois plus tard cette dame avait été embauchée comme employée municipale à un poste administratif où elle donnait entière satisfaction… Cette mère de famillequi élevait courageusement seule ses enfants, demande une avance sur salaire à la veille d’un grand week-end, que le Maire, jusqu’à présent chef du personnel et gestionnaire du budget municipal, décide de lui accorder. Lorsque le Maire découvre le vendredi à 17h, que la Trésorerie a refusé le versement de cette avance sur salaire, au motif que l’alinéa machin de l’article bidule ne le permet pas.

Il est 17h le vendredi, le fonctionnaire d’Etat qui a empêché ce versement d’avance sur salaire, est parti en week-end, plus personne ne répond. Le sort de cette mère de famille et de ses enfants n’est pas important pour ce fonctionnaire d’Etat. L’alinéa machin de l’article bidule est respecté, il pourra dormir sur ses deux oreilles. 

Le Maire, lui, seul dans sa mairie est écœuré.

 

Triste réalité… mais encore…

 

Le Procureur de la République a peu de considération pour la fonction de Maire. Il ne le reconnait pas. La quasi-totalité de ses plaintes sont classées sans suite. Mais lorsqu’un drame survient sur une commune, des faits graves qui se sont produits sur une mineure et que le Maire et ses adjoints cherchent à ne pas en faire publicité, dans le seul but de ne pas alimenter la rumeur malsaine, pour protéger l’enfant… Sachant que la Justice va faire son travail… Lorsque quelques jours plus tard, on découvre à travers les médias que le Procureur a livré aux journalistes les moindres détails (y compris certains qu’il n’a pas cru bon de livrer au Maire) … On pense à cette enfant et aux répercussions sur sa vie… Le maire est écœuré.

 

Hervé Féron

Maire de Tomblaine.