Agir pour vous et avec vous

Mois : novembre 2024 (Page 5 de 5)

Très belle soirée organisée par l’association « Aux Actes Citoyens » avec, sur scène et devant un parterre de plus de 400 spectateurs (!), l’atelier-théâtre de Séverine Caurla dans « Les Préjugés », d’après l’oeuvre de Reginald Rose « 12 hommes en colère ». Le texte est fort (écrit pourtant en 1954 !) et résonne encore plus fort à notre époque. Le jeu des comédiens sert ce texte, porté par la mise en scène efficace et subtile de Séverine Caurla… Un beau succès.

La soirée s’inscrivait dans le cadre de l’amitié qui réunit le Théâtre en Kit, Poupoune (Séverine Caurla), Marc Guepratte et Laurent Arnold, à la ville de Tomblaine et à l’association Aux Actes Citoyens. Ils partent en retraite…

Alors l’after, ouvert au public, a été un moment très fort et original, mis en scène, avec performances artistiques de la part du Kit bien sûr, mais aussi des bénévoles de l’association Aux Actes Citoyens, toujours surprenants ! La soirée a été belle, parce que joyeuse, ce départ met forcément un petit pincement au coeur, mais il faudra de toutes façons que ça ne reste qu’un « changement de fonctionnement », la Compagnie du Théâtre en Kit sera  toujours la bienvenue à l’Espace Jean Jaurès, comme à Tomblaine et peut-être aurons-nous encore ponctuellement quelques idées folles et projets déjantés à partager avec ces trois comédiens à la très belle carrière…

Ce samedi 9, novembre : quartier rues Jules Ferry et rue des Dames Laboureur. Vos élus à votre rencontre de 15h à 16h.

C’est ce samedi 9 novembre, il est encore temps de réserver pour cette belle soirée si importante dans l’histoire de l’association « Aux Actes Citoyens » qui a croisé un jour le chemin du Théâtre en Kit !

Réservations : Espace Jean Jaurès – Place des Arts – à Tomblaine – 03 83 33 27 50

Et puis, n’oubliez pas :

– Vendredi 22 novembre à 19h , on fêtera en musique l’arrivée du Beaujolais Nouveau avec les Blowing Gentlemen !

– Et le vendredi 6 décembre à 20h30, du rire en perspective, avec Claude Vanony !

Carlo Boso m’impressionnera toujours, un jour à Kinshassa au Congo, trois jours après à Versailles, puis à Syracuse, aujourd’hui à Milan… Il parcourt le monde sans relâche et enseigne, transmet à de nombreux jeunes comédiens de nationalités diverses, mais à la passion commune : la Commedia dell’arte !

Et il m’envoie de ses nouvelles régulièrement, à l’image de cette vidéo, comme à une autre époque, on adressait une carte postale, par amitié, mais aussi parce que cette passion nous la partageons aussi. Nous savons que la Commedia dell’arte, par son histoire, véhicule des valeurs et porte encore aujourd’hui des combats qui sont loin d’être obsolètes, comme la liberté d’expression, le droit à l’impertinence, la dénonciation des travers grotesques et terribles des puissants. C’est beaucoup de travail pour en arriver là, c’est la quête vers l’inaccessible étoile, comme le disait Jacques Brel… Et alors, ça vous étonne qu’autant de jeunes soient tentés par la Commedia dell’arte ? Et ça vous étonne qu’en France, les puissants, les notables, les gouvernants (vous savez, ceux que nous n’avons pas choisis, mais qui ont réussi le coup de force de rester là…) étranglent la culture et les arts par choix budgétaires, après avoir supprimé toute reconnaissance à l’Education Populaire ?

Pourtant la Culture ne coûte rien à côté des dépenses abyssales de l’Etat, mais il semblerait qu’elle coûte encore trop cher pour ces gens-là ?
Comme le disait le poète « pour que le despote puisse accomplir ses basses besognes, il est préférable que le peuple ne soit pas amené à réfléchir ». Or, la Culture, les Arts, l’Education Populaire éveillent sans cesse les consciences, construisent des intelligences partagées, ouvrent les yeux et les âmes … C’est comme ça qu’on arrive in fine à « faire société ». On comprend alors que ça puisse déranger.

Et en plus, comme on peut le voir sur cette vidéo de Carlo Boso qui enseigne le personnage des Zannis à de nombreux jeunes à Syracuse, il y a quelques jours, la Commedia dell’arte est joyeuse, belle et forte, quand nos gouvernants sont tristes, laids et faibles …

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