Agir pour vous et avec vous

Jour : 18 juin 2025

Pamphlet … 

(toute ressemblance avec des faits ou des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence …)

Au Congrès du parti, ils sont venus monsieur …

Bien partis ? mal partis ? Encore un peu plus vieux,

Au Congrès du parti, ils sont venus madame,

Leur temps est imparti, quand ils s’auto-proclament,

Cyclique pandémie, quand à pareille époque,

C’est la grande braderie, on sort les vieilles breloques,

Qu’on espère refourguer pour en faire profit …

Bonimenteurs réjouis, pour badauds déconfits…

Aux phrases empoussiérées, aux postures inutiles,

La brocante aux idées a le discours stérile …

Voilà que ça leur prend, comme une tradition,

Une fois tous les six ans, avant les élections …

Paricides, fratricides, insolents et brayards,

Des spermatozoïdes sur une ligne de départ…

Prêts à jouer des coudes, bousculer le voisin,

Et comme à Hollywood, ils vous saluent de loin.

Près du présidentiable, les sinistres reluquent,

Quelques places misérables pour ministres eunuques…

Un trône, un strapontin, un vieux banc de kermesse,

Pourvu qu’ce soit un siège pour y poser ses fesses.

L’ambition est bancale, car le jeu est ingrat, 

Aux chaises musicales, y a trop de candidats, 

Ça leur monte à la tête, ça fonctionne comme un piège,

Quand la musique s’arrête, il manque toujours un siège…

Ils se disent camarades, des frères, des amis,

A grandes embrassades, aux courbettes polies,

En fait ils se haïssent, se vomissent, se trahissent.

C’est l’parti de la loose, qui rime avec partouze.

Au Congrès du parti, ils sont venus monsieur …

Se regardent le nombril, ne s’intéressent qu’à eux,

Sans joie, sans foi, ni loi, ça vire au psycho-drame,

C’est comme un entre-soi, ils sont venus madame …

Petits textes grotesques, pour dogme réchauffé,

Formules qui manipulent, discours et rhétorique,

Eléments de langage soigneusement préparés,

Par le collaborateur que paie la République.

Ils sont si obséquieux, que tant de bienséance,

Vous fait penser monsieur, à des condoléances …

Depuis longtemps, sans trêve, ça sent la fin de règne,

Mais par leur faute on crève, et on pleure et on saigne.

Ils font d’ la politique, comme au 19ème siècle,

Sont tristes, pathétiques, en éternel remake,

Ils ne croient pas eux-mêmes à ce qu’ils vous promettent,

Sur une autre planète, en bouffons ubuesques,

Vous évoquent le grand soir, ne sont qu’au crépuscule,

Haranguent un auditoire, qui n’est que groupuscule.

Ils s’auto-congratulent, sans peur du ridicule,

Et sans aucun scrupule, la crapule fabule.

Pour immortaliser ce Congrès historique,

Ils poseront superbes, incongrus hystériques.

Imposteurs à posture, pour la postérité,

Comme des caricatures, faudrait les empailler !

Le sourire est figé, dentition aiguisée, 

Un ventre bien rentré, les fesses bien serrées,

Une fleur à la main, juste le temps d’un cliché,

Parce qu’on sait trop bien qu’elle sera vite fanée.

On se colle, on se sert, pour être le premier,

Et si on est derrière, c’est sur la point(e) des pieds,

Les ennemis de toujours sont ainsi réunis,

Comme les amis d’un jour, pour la photographie.

La chanson s’ra paillarde, tant elle sonnera faux,

La pose sera ringarde, comme pour la photo

D’un mariage raté, quand le jour de la noce,

Nul ne pourrait douter qu’il y aura vite divorce.

Au Congrès du Parti, monsieur, ils sont venus,Puis ils sont repartis, comme ils étaient venus …

De la sérénité à partager …

Vous savez pourquoi j’aime cette ville ? Entre autre parce qu’à Tomblaine, la nature est dans la ville, ce qui lui confère un certain charme…

Il y a 10 jours, à 7h30 du matin, alors que les dirigeants du club de foot mettaient tout en place pour organiser un tournoi pour les gamins, on apercevait à la lisière du Bois la Dame, le long du terrain de foot un chevreuil et son petit qui gambadaient …

Il y a aussi les cygnes, les canards, les libellules, papillons et grenouilles, au Parc Georges Brassens, en coeur de ville qui côtoient les hommes … parce que la biodiversité y est favorisée.

Et puis je me suis battu tout seul pendant 15 ans, contre l’avis des technocrates, des politiques, y compris des écolos bobos,  pour que les deux îles sur la Meurthe, l’île du Foulon et l’île de l’Encensoir, soient classées en Espace Naturel Sensible. Aujourd’hui ce sont 17 hectares qui sont protégés, véritable poumon vert au milieu de l’agglomération … la faune, la flore, des castors, 257 variétés d’oiseaux … Les oies en bord de Meurthe  (n’oublions pas que Tomblaine au début du XXème siècle s’appelait Tomblaine aux Oyes …)

Ce soir Katia Racanati a pris ces deux photos depuis sa fenêtre à Tomblaine, elle me les a envoyées … Lorsque les animaux sont tranquilles, imperturbables, aussi proches des humains et que la nature entre en harmonie, c’est qu’il y a de la sérénité à partager … Voilà aussi pourquoi j’aime cette ville.

La fête de l’école Job Durupt.

C’est la saison des Conseils d’écoles, des kermesses,  des fêtes des écoles.  Un moment de fête, les enfants, les parents, les enseignants (« il faut tout un village pour éduquer un enfant » proverbe africain), un moment joyeux, où l’on fait société.

Après le Conseil de l’école maternelle Jules Ferry, j’ai donc rejoint ce soir d’autres élus municipaux (Christiane Defaux, Sylvie Kurt, Ralph Lallemand) pour assister au  spectacle de fin d’année de l’école Job Durupt, à l’Espace Jean Jaurès. 

Extraordinaire travail des enseignants, des enfants heureux de montrer ce qu’ils ont appris à leurs parents, dans le cadre magique de l’Espace Jean Jaurès sur la scène où il y a 15 jours évoluaient encore de grands spectacles de théâtre, dont plusieurs Molières, ces conditions permettent une belle mise en valeur pour ces enfants lumineux …