Ecoeuré.

Les fonctions de Maire sont devenues très difficile à exercer. Les personnes en danger, ont confiance en leur maire, elles s’adressent à lui en priorité, puisque la Police Nationale s’emploie à dissuader les gens de porter plainte et minimise les faits, requalifiant a priori le moindre délit en « incivilité » …

Mais lorsque le Maire s’adresse au Procureur de la République, de façon systématique les témoignages sont classés sans suite et de toutes manières restent sans réponse.

Ainsi la fonction de Maire est disqualifiée, le Maire est décrédibilisé. Et si vous vous permettez de commenter, vous êtes importuné par ailleurs, la moindre personne qui se plaint du Maire obtient que sa plainte, elle,  soit instruite … 

La sécurité participe à l’action sociale. C’est une démarche sociale que de protéger les habitants.

Il y a deux ans, une personne a sauté au-dessus de la clôture d’une école élémentaire pour rouer de coups une enseignante devant ses élèves de CP, dans la cour de récréation. L’auteur du délit, après une garde à vue avait été relâché, sans même une mesure d’éloignement. L’enseignante en danger et en l’absence de toute protection avait quitté l’école et cessé ses fonctions…

A Tomblaine, un individu s’est spécialisé dans le fait de suivre, menacer, terroriser des femmes… Nous l’avons signalé, en particulier au mois de février, lorsqu’une jeune femme employée municipale et agent recenseur avait dû cesser de recenser la population, terrorisée par cet individu qui la harcelait. Notre signalement n’avait connu aucune suite. 

Une infirmière avait porté plainte contre ce même individu il y a deux mois, pour les mêmes faits, elle était suivie, agressée verbalement et menacée lors de ses visites de patients à domicile. L’individu ne pouvait ignorer son métier. 

Il y a trois jours, cet individu a roué de coups cette infirmière qui exerçait son métier, le matin tôt en visites à domicile. Après une garde à vue, il a été relâché, avec une amende de 900€.

Je ne commenterai pas cette décision. Mais je remarque juste qu’aujourd’hui la jeune femme infirmière est en danger, elle ne se sent pas protégée. Que doit-elle faire ? Les professionnels de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle témoignent « c’est une vraie richesse que de travailler au quotidien en QPV (Quartier Politique de la Ville) et la grande majorité des habitants et usagers des soins sont respectueux . Mais quel signal est envoyé pour ceux qui ne respectent rien, ni personne ? » 

La Loi du 9 juillet 2025 visant à renforcer la sécurité des professionnels de santé est elle un leurre de plus envoyé par ce gouvernement ?

Mais rien qu’en disant ça, je prends des risques, puisqu’aujourd’hui le sport favori des Procureurs est la mise en cause des élus de proximité qui en tentant d’être bienveillants et de protéger la population, les mettent face à leurs incohérence et leurs manquements.

Hervé Féron.