50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014.

Le Président Rossinot veut tout maîtriser et, pour ce faire, il a une capacité à empêcher les initiatives, ou à geler les projets de développement, il distribue les avantages à ses amis pour tenter de conserver une majorité, il organise un traitement inégalitaire des communes et des quartiers sur l’agglomération nancéienne. Tout cela va à l’encontre de l’intérêt public et de la cohésion sociale. Les Grands Nancéiens souffrent. Nous développerons d’ici à 2014, « 50 bonnes raisons pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 », par la présentation de 50 dossiers, des petits dossiers, qui paraissent insignifiants, tant ils passent inaperçus, ou encore de gros dossiers… qui paraissent insignifiants tant ils passent inaperçus !


Dossier n° 11 – 12 mars 2013

SECURITE : IL EST TROP TARD POUR ARRIVER EN AVANCE !


André Rossinot est inquiet : son siège ne serait pas sécurisé ?

…Et voilà que monsieur Rossinot se réveille soudainement, comme s‘il se sentait tout à coup investi d’une mission pour sauver son territoire en si grandes difficultés. Les élus de la Communauté Urbaine ou peut-être les maires seulement (le courrier étant très impersonnel, intitulé « cher collègue », il est difficile de savoir à qui il s’adresse réellement ?) ont reçu il y a quelques jours une lettre pour les inviter à participer à une réunion publique que monsieur Rossinot organise lui-même (histoire de s’auto-promouvoir) salle Raugraff le 14 mars (les frais de mise à disposition de cette salle seront-ils comptabilisés dans ses comptes de campagne ? … mystère !!!).

Il propose le thème…de la sécurité (!) si cher à cette bonne vieille droite dès que revient la saison pré-électorale ! Et pour sa propre sécurité, on remarque qu’il n’invite pas Nadine Morano (constituerait-elle un danger pour lui ?). Pour cette réunion, il annonce Monsieur le Préfet et les responsables des services de la justice ou de la police ! Une façon grossière d’utiliser ces nobles serviteurs de la République, puisqu’il annonce : « à cette occasion, nous serons à votre disposition pour répondre à vos interrogations en matière de sécurité publique et de lutte contre la délinquance », comme si lui était habilité à répondre de quoi que ce soit en la matière…

Mais chacun le sait, Rossinot n’a rien fait pendant des années pour la sécurité dans sa ville, pendant que nous les maires on assumait dans notre relation de proximité toutes les difficultés en y faisant face, en trouvant des solutions, en travaillant sur le lien social. Vous êtes-vous promené en centre-ville à Nancy un samedi soir ? Avez-vous vu l’état de la ville-centre le dimanche au petit matin, avant que les services (communautaires ou municipaux ?) ne passent pour effacer les traces du mal être pérenne du centre nancéien ? Vous sentez-vous en sécurité la nuit dans Nancy ? Non ! Alors monsieur Rossinot ne cherchez pas à donner des leçons ou à répondre à nos interrogations en matière de sécurité, vous êtes mal placé, car vous n’avez rien fait pendant tout ce temps ! Si son attitude a été néfaste à Nancy-centre, elle l’aura été également pour l’ensemble des communes de l’agglomération…
Monsieur Rossinot a vidé de leur sens toutes les instances de proximité (conseils communaux de prévention de la délinquance) en les transformant en réunions intercommunales, en grand-messes stériles et inutiles. Son seul but était de tout régenter, par des réunions qu’il préside avec suffisance, dont il décide de l’ordre du jour, où il distribue à son gré la parole, où il ne supporte pas qu’existe un avis de maires minoritaires, où toute contradiction lui est contrariété.

Pendant ce temps-là, il a soutenu les politiques sarkozistes de suppressions de postes de policiers, de suppression de la police de proximité, de fermetures de postes et de commissariats de police. Il a aussi utilisé sa police municipale pour servir ses opérations pour sa communication personnelle, où pour remplir les caisses de la ville (vidées par ailleurs par sa gestion dispendieuse des finances publiques) avec le fruit des contraventions que les banlieusards lui paient parce qu’ils n’ont pas trouvé de transport en commun et que les parkings gérés par les amis des amis coutent cher.

Aujourd’hui, à l’approche d’élections dont il redoute terriblement les résultats, il cherche à paraître au-dessus des autres, comme s’il prenait ses responsabilités, comme s’il avait la légitimité. Mais Rossinot n’est pas le roi :

– il est (encore) le maire de Nancy, il aurait dû s’occuper de la sécurité dans sa ville. Aujourd’hui c’est très tard.
– il est (encore) président de la CUGN et il n’a ni compétence ni légitimité à organiser la sécurité sur les autres communes que la sienne où les maires ne l’ont pas attendu pour travailler…

Le seul vrai danger quand vous marchez tard dans la rue, ne viendrait-il pas de cette droite qui se désintéresse tant de vous, mais qui ravive les peurs, qui oppose les citoyens, qui redécouvre l’insécurité chaque fois que les élections reviennent, comme pour vous dire « faites-nous confiance, nous nous occuperons de vous…? »

Voilà une bonne raison de plus pour que la droite ne soit plus majoritaire à la Communauté Urbaine du Grand Nancy en 2014 !