M. Hervé Féron attire l’attention de Mme la ministre des droits des femmes sur le manque de places d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences. Lignes occupées, saturation des centres d’hébergement d’urgence, associations démunies face à la multitude de dossiers… Dans un clip vidéo, l’association « Paroles de femmes » veut dénoncer le manque de places d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences. « Chaque année, le 25 novembre, nous avons le droit à de nouveaux plans d’urgence contre les violences faites aux femmes », souligne l’association qui veut montrer le décalage entre les « beaux discours » et la « réalité du terrain ». Dans le petit film réalisé « sans aucune mise en scène », Olivia Cattan, la directrice de l’association enchaîne pendant une matinée les appels au 115, à des lieux d’hébergement ou au commissariat, afin de trouver une place en Ile-de-France pour une femme battue et ses trois enfants âgés de 2, 7 et 14 ans. Aucun résultat, sur les 21 appels passés. Le 115 ne répondra jamais, le commissariat demande pourquoi l’association les appelle, les centres d’hébergement sont saturés ou fixent leurs conditions: pas plus de deux enfants ou pas de garçon de plus de 13 ans. Il souhaite donc savoir quelles mesures le Gouvernement entend mettre en œuvre afin d’améliorer la qualité de l’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences.