Troisième fois en trois jours que Valérie Debord bénéficie d’une grande photo et de larges articles pour valoriser son action dans l’Est Républicain. Vous devez savoir que j’ai adressé le communiqué de presse suivant hier et que pour l’instant il n’a pas été publié :

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Tomblaine, le 14 septembre 2015

 

 Hervé Féron, président du groupe de gauche à la Communauté Urbaine, souhaite apporter ces quelques informations :

 

Monsieur André Rossinot, Président de la Communauté Urbaine du Grand Nancy, a réuni les maires de la Communauté Urbaine vendredi matin pour évoquer l’organisation de l’accueil des réfugiés. Force nous est de constater que ce qu’il appelle parfois des « conférences des maires », d’autres fois « réunions des maires », ne le sont pas véritablement puisqu’il y convie également, chaque fois, des élus communautaires de son bord politique à qui il confie des missions qui empiètent sur le domaine de compétence des maires.

Vendredi nous avons souhaité une solidarité au niveau de l’ensemble du territoire dans l’organisation de l’accueil de ces réfugiés. Nous avons souhaité que les spécificités, les particularités de chaque commune soient reconnues et que le choix de chacun des maires en conséquence soit respecté. Nous avons souhaité aussi que puisse s’organiser une harmonisation de certaines procédures, chaque fois que des maires en feront le choix.

Mais en aucun cas nous n’avons donné mandat à Madame Debord pour qu’elle nous représente. Ce week-end, elle est apparue à plusieurs reprises dans les médias régionaux où elle s’est présentée comme représentant les 20 maires de la Communauté Urbaine. D’une part elle n’a pas mandat, elle n’a pas compétence pour cela, d’autre part certains maires de gauche étaient eux-mêmes à Paris, répondant à l’invitation du Ministre de l’Intérieur qui avait été faite aux maires, et non pas à Madame Debord. Par ailleurs, Madame Debord se permet de donner quelques coups de griffes quant aux propositions du gouvernement. Ce serait particulièrement triste qu’un sujet aussi dramatique permette une fois de plus de faire un coup politique. L’ensemble des maires de gauche tenait à apporter ces précisions.

Aujourd’hui c’est pire encore, on tente de laisser croire au lecteur que Stéphane Hablot pourrait s’allier à Valérie Debord et la soutenir lors des prochaines législatives. Stéphane Hablot est très clair : c’est le journaliste qui a pris l’initiative de l’appeler pour tenter de lui faire dire ce qu’il avait envie d’écrire. Stéphane n’a jamais dit ce qui est écrit dans le journal. Il le dément formellement. Le journaliste lui a dit que Valérie Debord allait travailler pour Vandoeuvre-Les Nations dans le cadre des crédits du PNRU 2. Le journaliste a demandé à Stéphane : « donc vous vous alliez à la Communauté Urbaine et à Valérie Debord ? » et Stéphane a répondu oui puisqu’en tant que maire il est appelé à travailler de façon constructive avec la Communauté Urbaine chaque fois que c’est dans l’intérêt de sa commune. En aucun cas, il n’a évoqué une quelconque alliance politique. Le titre est tout à fait trompeur car quand on annonce en un titre accrocheur : « Nation : Alliance Debord-Hablot », ça n’est pas du tout de cette façon que les choses sont comprises.

Et par ailleurs Stéphane Hablot dément formellement et officiellement avoir déclaré « qu’il ne sera pas du genre à mettre un coup de couteau dans le dos de Valérie Debord dans le cadre des législatives ». Il n’y a donc pas matière à alimenter les débats dans ce que le journaliste appelle avec si peu de respect « le microcosme politique du Grand Nancy ».

Tout le monde aura compris que Valérie Debord, depuis qu’elle a perdu les élections législatives contre moi, est intervenue à plusieurs reprises sur les chaines de télévision où elle était annoncée députée de la 2ème circonscription de Meurthe-et-Moselle. Tout le monde aura compris qu’André Rossinot, malgré sa défaite, lui aura confié dans le Grand Nancy des responsabilités qui lui permettent d’exister et de préparer les prochaines législatives. Mais ce qu’on n’a jamais vraiment lu dans la presse c’est que celui qui est intervenu avec opiniâtreté auprès du Ministre Patrick Kanner pour défendre Vandoeuvre et les Nations dans le cadre du PNRU 2 et de l’enveloppe régionale, c’est moi.

A ce moment là on ne peut pas vraiment dire que ni André Rossinot ni Valérie Debord n’aient véritablement pesé pour défendre Vandoeuvre. Stéphane Hablot est mon ami et mon camarade, il n’y a aucun problème entre lui et moi, je suis sûr de sa fiabilité, je n’ai eu aucun doute en lisant cet article.

Hervé Féron