Avant, il y avait les emplois aidés (dernière dénomination : CAE). Certes ça n’était que de l’emploi précaire, mais ça permettait aux Communes et aux associations qui jouaient le jeu de proposer de l’emploi aux personnes les plus en difficulté, de la formation, et un accompagnement pour rechercher le retour à l’emploi pérenne. Cela restait de l’espoir. 

Et puis est arrivé Emmanuel Macron, son gouvernement et ses députés godillots.

En tant que Maire, au plus près de la population,  je souhaite apporter un témoignage factuel.

 

Parce que Macron ne défend l’intérêt que des banques, les pauvres il ne connait pas, il les méprise.

Son gouvernement et ses députés sont incompétents, donneurs de leçons et complètement hors sol, il ne savent pas ce que c’est qu’un pauvre. Ils ne sont là que par opportunisme et les médias sont complices.

Ce gouvernement est amateur, il fait des effets d’annonce, il présente des réformes et le lendemain matin quand il se réveille, il se demande « comment on fait ? ». Les exemples sont nombreux : suppression de la taxe d’habitation, accès au logement social, etc.

Les résultats sur le terrain, dans la vraie vie (pas celle des salons mondains), est catastrophique.

Sans aucune concertation, en septembre 2017, les Préfectures ont été missionnées pour les basses besognes : plus de CAE signés = des milliers de pauvres gens de tous âges qui attendaient, qui espéraient, se sont retrouvés du jour au lendemain sur le carreau.

De temps en temps on entend des discours édulcorés, mais surtout mensongers. Il y aura de nouveaux contrats aidés en 2018… 

Le changement c’est maintenant : ça ne s’appellera plus des CAE (grotesque, encore une idée géniale d’un technocrate de Bercy qui va nous coûter une fortune rien que dans les changements des formulaires et d’en-tête de courriers…).

Mais pour l’instant on ne sait pas comment vont s’appeller ces nouveaux contrats. On sait juste que leur nombre sera diminué par deux, que les critères d’éligibilité seront plus resserrés encore qu’avant (comment inventer le moyen de rendre la pauvreté variable d’ajustement budgétaire…) et aussi que Pôle Emploi viendra faire des contrôles sur place (décidément, c’est une obssession !). Ridicule, chacun sait que c’est impossible et que ça coûterait là aussi une fortune ! 

Macron rêverait-il d’un Etat définitivement policier pour faire taire tout ceux qui ne l’idolâtre pas ?

En attendant, quand on interroge la Préfecture pour savoir quand on pourra signer ces nouveaux contrats et qui pourra en bénéficier, il n’y a pas de réponse. Waterloo morne plaine, comme si on avait honte de porter des politiques publiques aussi minables…

Les communes, elles, sont exangues à force de baisses de dotations et de transfert de charges, on les étrangle. Les associations se voient de plus en plus couper leurs vivres. L’Etat, parce qu’il est inculte, ignore que ce sont les Communes et les associations qui sont garantes de la Cohésion Sociale, de la Solidarité et de la Fraternité dans notre pays.

Non, mais allo ? Quoi… Macron ! C’est les pauvres qu’on abandonne !!!